Corrigé ✅
Hayden:
C'est le bruit incessant du vibreur sur ma table table de nuit, qui me réveil en sursaut. Je récupère l'objet et décroche sans même regarder qui ose m'appeler, à une heure pareille de la nuit.
- Allo ? je grommelle endormi.
- Hayden c'est Myriam, on a besoin de toi, je me redresse au son paniqué de la voix de la mère de mon petit ami. Gabriel fait une crise d'angoisse et nous n'arrivons pas à le calmer.
- J'arrive, je réponds sans réfléchir une seconde.
Je ne perds pas plus de temps et me lève. Je sors en trombe de chez moi, sans penser à mettre une veste ou des chaussures. Je n'ai jamais couru aussi vite de ma vie, ni traversé la rue, en aussi peu de pas. Le père de Gaby m'attend devant leur porte d'entrée.
- Désolé de t'avoir réveillé mais nous ne savons plus quoi faire et nous l'avons entendu t'appeler dans son sommeil, m'apprend son père inquiet et au bord de la crise de panique.
Je le suis jusqu'à la chambre de Gaby. Sa mère est assise au bord du lit et tente de parler à son fils une main sur son bras. Mon petit-ami est allongé sur le flanc, il se débat avec ses draps, pleure et cri en même temps. Je sens mon coeur se briser. Je m'approche d'un pas incertain, les mains tremblantes. Myriam me regarde désespérément les larmes aux yeux.
- Je ne sais pas ce qu'il a, on a tout essayé, me dit sa mère en pleurant.
- Gaby, j'appelle à voix basse en m'approchant de lui.
Sa mère me laisse sa place sur le lit. Je lui fais un signe de tête, pour lui signaler que je prends le relais. Ils partent tous les deux en fermant la porte.
- Gaby mon ange, c'est moi, je murmure en posant une main sur son bras.
Son corps est secoué de sanglots et il gesticule dans tous les sens. À travers ses cris, je l'entends m'appeler d'une voix qui me déchire le coeur. Je m'allonge près de lui et essaye de lui dire des mots réconfortant mais il ne réagit pas. Un cri plus fort que les autres déclenche mes larmes que je retiens depuis mon arrivé. Je le prends dans mes bras et le sert aussi fort que je peux.
- Gaby, calme-toi, tout va bien, tu es en sécurité ici, je dis le visage dans son cou.
- Hayden, murmure-t-il en pleurant.
- C'est moi. Je suis là, tout va bien.
J'appuie mes propos en lui caressant le visage et en embrassant sa joue plusieurs fois. Il me se bat plus avec lui-même mais il tremble toujours, sous les pleurs. Je répète les mêmes gestes et la même phrase en encore et encore.
- Chuut, tout va bien, je suis là.
Gaby m'appelle en continue, il finit par attraper mes poignets et les serrer entre ses doigts. Je passe une jambe autour de ses hanches pour le garder contre moi.
- Reviens avec moi Gaby, je lui souffle.
Je dépose une multitude de baisers dans son cou, tout en caressant son bras. Petit à petit, je sens ses muscles se détendre et sa respiration revenir à la normale. Il renifle plusieurs fois, je le serre encore plus fort dans mes bras.
C'était trop beau pour être vrai. Gaby m'a pas fait de cauchemar depuis une semaine, depuis la première nuit que nous avons passé séparé. Nous avons instauré un rituel tous les deux: le soir nous nous appelons, jusqu'à ce que Gaby s'endorme mais malheureusement hier nous n'avons pas pu. Mes parents ont décidé d'aller au restaurant en famille et fêter les vacances en même temps. Gaby dormait déjà lorsque je suis rentré.
Gaby gesticule un peu dans mes bras. Je desserre ma prise pour le laisser bouger à sa guise, il se tourne face à moi. Il est ébranlé de me voir dans son lit, je lui souris pour le rassurer. Du bout des doigts il effleure ma joue.
- Hayden, chuchote-t-il la voix cassée.
- C'est moi, tout va bien.
- Qu'est-ce que tu fais là ? me demande-t-il inquiet.
Il sait d'avance la réponse mais il espère tout de même que ce soit autre chose. J'aimerais lui dire que je suis là parce qu'il me manquait et que je l'ai rejoint pendant qu'il dormait mais je ne peux pas lui mentir.
- Tu as fais un cauchemar et tes parents n'arrivaient pas à te réveiller alors ils m'ont appelé pour que je vienne, je lui explique hésitant.
Gaby ferme brutalement les yeux et se mords la lèvre inférieur qui tressaute, il se retient de pleurer. Pour ne pas qu'il se fasse mal, je passe un doigt sur sa bouche pour libérer son bout de chair de ses dents. J'enroule mes bras autour de son corps et le rapproche de moi, sa tête se retrouve dans le creux de mon cou.
- Pardon, je l'entends murmurer.
- Pourquoi tu t'excuse ? je lui demande surpris.
- À cause de moi, tu as été réveillé en pleine nuit.
Son inquiétude ne me surprends même pas. Je prends son visage en coupe pour le forcer à me regarder, ce qu'il fait avec beaucoup de mal, trop gêné.
- Justement, je préfère ça plutôt que de le découvrir demain, je lui déclare en embrassant son front.
- C'était horrible, chuchote-t-il.
- Tu es en sécurité maintenant, je suis là.
- Je sais. J'avais conscience de t'appeler dans mon sommeil et je t'ai senti lorsque tu m'as pris dans tes bras mais je n'arrivais à émerger, dit-il en essayant de contrôler ses sanglots.
J'embrasse sa joue à plusieurs reprises. Je ne peux pas lui dire qu'effectivement j'ai entendu et vu l'état dans lequel il était. Il est déjà assez mal comme ça, sans que j'ai besoin d'en rajouter une couche. Pour le moment, je dois juste être présent pour lui et le réconforter autant que je le peux. Je ne lui demanderais pas tout de suite la raison de son cauchemar, je ne souhaite pas lui faire revivre.
- Hayden, tu peux enlever ton tee-shirt s'il-te-plait ? me demande Gaby dans un souffle, très embarrassé.
- Je... heu... je bafouille.
- J'ai besoin de sentir ta chaleur et ta peau contre moi, me coupe-t-il suppliant.
J'accède à sa demande, je me décolle de Gaby le temps de retirer mon haut. J'ai à peine le temps de le mettre par terre, que mon petit-ami grimpe sur moi et pose sa tête sur mon torse, ses mains sur mes côtes. Je mets les miennes sur ses hanches et fais glisser mes doigts le long de sa colonne vertébrale, il est déjà torse nu. Il pousse un soupire de bien être.
Depuis notre moment intime lundi à la boxe, nous n'avons plus été aussi proche physiquement. C'était un instant magique qui reste gravé dans ma mémoire depuis. Je tente de bloquer mes pensées pour ne pas me retrouver dans une position plus qu'embarrassante. Je ne tiens pas à ce que mon petit-ami me prenne pour un pervers incapable de retenir ses pulsions et de plus ce n'est pas le moment.
- Tu ne vas pas partir en courant si je te dis que je veux passer le reste de ma vie comme ça, avec toi ? me souffle-t-il contre ma poitrine.
Je tremble sous ses lèvres, ce n'est bien évidement pas parce que j'ai froid. Sa question me fait sourire.
- Non, si toi non plus tu ne vas pas t'enfuir si je dis que je le souhaite aussi, je lui réponds sincèrement.
Il rigole contre ma peau, mes poils se hérissent et me couvre de chaire de poule. Gaby retrace les contours de mon tatouage au niveau du coeur, le pronom de ma soeur. Son toucher est toujours autant merveilleux. Il me brule mais c'est une sensation agréable dont je ne peux plus me passer.
Depuis lundi, nous nous sommes encore plus rapprochés. Mise à part le fait de s'être mutuellement donné du plaisir, nous avons beaucoup parlé. Gaby me dit tous les jours des phrases dans le même genre, qu'il vient de faire. Je me sens de plus en plus libéré parce qu'il me rassure constamment. Je sais que je compte pour lui autant qu'il compte pour moi.
Quand j'ai raconté à Dani ce qui s'était passé lundi, en omettant de parler de deux certains détails bien sûr, il m'a ordonné de me confier à Gaby, que je devais moi aussi lui prouver mon amour.
J'ai réfléchi toute la semaine à ce que je voulais acheter et c'est avec l'aide de mes parents que j'ai trouvé, tout à l'heure. Ma mère a été très surprise, j'ai même cru qu'elle allait faire une crise cardiaque lorsque je lui ai annoncé mon idée. Sans parler de mon père qui n'a plus décroché un mot après que ma mère lui ait dit ce que je comptais faire. Comme à leur habitude, ils m'ont tous les deux soutenu et mon père a finit par me dire « de toute façon la vie est trop courte, alors fais ce qui te rendra heureux mon fils ». Le petit paquet est emballé et bien caché dans mon armoire.
Mon ventre se contracte automatiquement lorsque les lèvres de Gaby embrassent ma poitrine. Il dépose plusieurs baisers avant de passer sa langue sur mon téton gauche, à ce contacte mon bassin se soulève tout seul. Il reproduit ce geste plusieurs fois, ce qui me fait gémir de plaisir. Ses lèvres sont tellement douces.
Il remonte son visage vers moi en souriant. Je préfère le voir comme ça, les joues rouges, les yeux pétillants-que je peux voir grâce à la lumière qu'émet sa lampe de chevet- et un vrai sourire radieux. Il n'y a plus aucune trace de son cauchemar sur son visage.
Je fonds sur sa bouche, attiré comme un aimant par celle-ci. Je pose mes mains sur sa nuque et accentue le baiser. Nos langues se retrouvent vite et se lancent dans une danse frénétique. Bien trop vite à mon goût, Gaby se retire mais je n'ai pas le temps de grogner de frustration, il pose ses lèvres sur ma mâchoire qu'il embrasse tendrement, il trace un chemin jusqu'à mon cou, descend sur mon torse.
Gaby mordille la peau de mes côtes, automatiquement je cambre le dos et attrape ses cheveux, que je tire par réflexe. Mon ventre subit le même sort. Mon corps entier entre en ébullition. Je pousse un grognement lorsque la cuisse de mon petit-ami frotte contre mon érection. Je le sens sourire contre ma peau.
- Gaby, je gémis en me pinçant les lèvres pour éviter de crier tellement sa douce torture est bonne.
Tout en continuant de m'embrasser, il fait glisser mon survêtement le long de mes jambes à une allure si lente que je bouge moi-même les hanches pour le retirer au plus vite. Gaby ricane doucement mais obtempère à ma requête silencieuse. Je n'ai jamais eu aussi chaud de toute ma vie bordel !
- Tu es tellement beau, me souffle Gaby avec une telle sincérité que je tremble.
Je me tortille dans son lit légèrement embarrassé, sous l'intensité de son regard. Ses yeux gris me transmettent tout ce qu'il ressent et mon coeur est prêt a exploser dans ma poitrine.
Nos lèvres se rencontrent une nouvelle fois. L'embrasser me procure toujours les mêmes sensations. C'est indescriptible tellement c'est bon. J'ai galéré et beaucoup souffert pour en arriver là mais maintenant, je me dis que le jeu en valait la chandelle. Pour lui je serais prêt à tout, je me plierais en quatre pour le rendre heureux. Je suis complètement dingue de ce mec.
Gaby se sépare de moi, le sourire toujours présent. J'essaye de lire en lui pour voire s'il tente de cacher sa tristesse ou autre chose, suite à son cauchemar, mais je ne vois rien, aucune once de mauvais sentiment.
- Tout va bien Hayden, dit-il en ayant vu clair dans ce que je faisais. Grâce à toi je sais faire la différence entre mes cauchemars et la réalité. Tu es tout ce que j'ai besoin pour aller mieux et je t'assure que c'est le cas à présent.
Il accompagne son explication par un sourire rassurant qui chasse mes doutes en un rien de temps. Gaby passe sensuellement sa langue sur sa lèvre inférieure, il sait pertinemment que ce foutu geste me rend complètement dingue. Mes yeux ne quittent plus sa bouche.
- Gaby, je grogne pour le mettre en garde.
Il fronce les sourcils feignant de ne pas comprendre mais son sourire satisfait ne le rend absolument pas crédible. Il s'assoit à califourchon sur mon bassin et passe ses mains sur mon torse en les faisant glisser le long.
- Oui ? me demande-t-il innocemment en bougeant son bassin.
- Oh putain ! je m'exclame en sentant sa propre érection frotter contre la mienne.
Le rire qui sort de sa bouche me prouve qu'il est encore plus ravis de ma réaction. Il adore jouer avec mes nerfs et mes émotions. Il aime me mettre dans tous mes états et comme mon corps est incapable de résister au sien, au contraire, il est même plus que réceptif. Je réagis constamment de manière positive.
Gaby réitère son mouvement, cette fois je gémis carrément sans pouvoir me contrôler. Bordel de merde, mon copain est a damner dans cette position. Les joues rouges et les yeux voilés par l'excitation, son souffle irrégulier. Son corps est aussi brûlant que le mien. Je le désire tellement que ça me bouffe les entrailles.
Je me redresse sur le lit, je pose une main sur sa hanche et l'autre derrière sa nuque pour ne pas qu'il bascule en arrière. Je prends d'assaut sa bouche et l'embrasse avec fougue. Nos langues ne mettent pas longtemps avant de se trouver. Je suis au bord de l'explosion.
Gaby me pousse gentiment pour que je me rallonge, j'obtempère sans poser de question. Je frissonne de tout mon être lorsque mon petit-ami enlève mon caleçon. Je sens son souffle chaud au dessus de mon sexe, dans un réflexe je me mords le poings. Gaby dépose un baiser sur mon érection douloureuse, il fait ensuite glisser sa langue sur toute la longueur. Je gémis dans ma main fermé et cambre le dos.
J'agrippe avec force les draps en sentant la bouche de mon copain autour de ma verge. C'est aussi bon que la première fois. Il entreprend des mouvements de vas et vient, accompagné de sa main. Je ne peux pas retenir le cri qui sort de ma gorge, j'essaye de le camoufler avec ma main.
Je perds complètement le sens de la réalité. Les lèvres de Gaby sur mon membre est une sensation exquise. Sa langue joue avec le bout de verge en même temps. Je gémis son prénom en continue. Bordel de merde ! Je ne sais pas si c'est parce que je suis amoureux de lui, qui rends ce moment incroyable ou pas, mais bon Dieu que c'est bon. Je tremble et une chaleur m'envahit. À travers mes gémissements je tente de prévenir mon petit-ami que je vais venir mais il ne semble pas y faire cas, au contraire il s'active encore plus. Je finis par jouir dans sa bouche. Oh putain c'était magique.
- Je t'aime.
MlleLovegood