PARTIE 2 :Chapitre 16

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PARTIE 2

- Euh, Einstein... J'aurais une question.

- Ben... Pose-la.

Quelques jours avaient passé après notre «avertissement» du samedi matin. Depuis, j'avais peur de tout ce qui bougeait ou presque et la personne n'était toujours pas passée à l'action. Castiel disait qu'elle ne ferait rien, qu'elle cherchait juste à nous effrayer, mais je savais que c'était faux. Elle allait attendre le moment où on sera les plus vulnérables pour frapper.
Et là, dans notre chambre, alors que le cadran venait de tourner pour indiquer 23h, monsieur Ariel voulait me poser une question.

- Tu te rappelles peut-être pas, mais... vendredi pendant que je te portai jusqu'à la chambre, tu m'as appelé "Smith".

Grillé, boum, badaboum, ma vie était finie, j'allais me faire assassiner.

- Ah ouain ? demandai-je.

- Ouais, à plusieurs reprises d'ailleurs.

- Ah... ouain.

- Puis, j'ai pas compris pourquoi.

- Ah ouain.

- En plus, tu m'as demandé si je voulais jouer avec toi à la corde à sauter.

- AH OUAIN ?!

- BON, EINSTEIN. UN SUJET, UN GROUPE PRÉDICAT ET UNE COMPLÉMENT DE PHRASE, S'IL VOUS PLAÎT.

- Castiel, dis-je d'une voix émue en le regardant ébahie.

- ... Oui, Einstein ?

- Tu connais des groupes obligatoires et non obligatoires de la phrase. Câline, je suis fière de toi.

- ... P'tain de merde, sale conne. On m'a laissé à une p'tain de sale conne, dit-il en se tenant la tête.

J'éclatai d'un rire que j'essayai silencieux.

- Bon, tu réponds ? me demanda-t-il.

«ENVOYE, PETIT HAMSTER. Embarque sur la roulette, pour faire fonctionner mon cerveau tourné sur off. Envoye, t'es capable. Non ? T'es pas capable. MOI, JE DIS QUE OUI. Plus viiiteuh...»
Le petit hamster s'était enfin réveillée et je pus enfin répondre de quoi d'intelligent.

- Je t'ai pris pour ton père.

Bon, intelligent, c'est un mot un peu fort pour décrire la «super phrase» que je venais de sortir.

- Je ressemble à mon père ?

- Quand je suis saoule, oui.

- ... On m'a toujours dit que j'étais le portrait craché de ma mère.

- Je l'ai jamais vu ta mère, moi. Fait que tu ressembles à ton père.

- Non.

- ... Ah ouain.

- Dis encore «Ah ouain», une fois et je vais commettre un meurtre !

- Un meurtre ? Ah ouain ?!

- Sale gosse.

J'éclatai de rire.

- Va te faire foutre, gamine, grommela-t-il. En passant, tu viens dîner à la maison vendredi, ma grand-mère veut te présenter à la famille.

- Ah ouain ?

Attendez... Quoi ?!

***

- JE VOUS LE JURE, LES AMIS, JE VAIS LE TUER ! m'écriai-je dans la serre de Jade.

The bad boy who stole my roomDonde viven las historias. Descúbrelo ahora