The bad boy who stole my room

Chapitre 47

Je pris un moment avant de réaliser où j'étais. Je devais m'être endormie dans la chambre de Castiel hier soir.
Je m'accotai sur mes coudes et regardai l'ange dormir près de moi. Dieu qu'il était beau cet enfant.
Même si j'avais le goût de rester là et de le regarder jusqu'à ce qu'il se réveille (pensée m'ayant fait réfléchir à propos de ma santé mentale), je sortis du lit pour aller nettoyer mon visage aux toilettes. Après cela, je fis un tour du rez-de-chaussée de la villa laissant l'esprit de Noël monter en moi. Le temps des fêtes avait toujours été l'un des seuls moments où je me sentais proche de ma famille nucléaire.
Je regardais le grand sapin dans le salon et souris au chef d'œuvre. Je remarquai aussi qu'il y avait déjà plusieurs cadeaux en dessous de l'arbre. Je m'approchai, intriguée et ne pus m'empêcher de lire les noms sur les étiquettes. Il y en avait plusieurs que je ne reconnaissais pas et j'en déduis que nous n'allions pas être seuls pour Noël. Est-ce que j'allais être introduit comme la blonde à Castiel aux invités aussi ? Ou peut-être qu'ils allaient me cacher dans un garde-robe avec chance. Qui sait ?
J'eus ma réponse quand je vis un paquet avec mon nom dessus. Je souris, attendrie. C'était de «Kate et Jean». Puis, un autre à côté aussi portait mon nom et le nom de Mamie Fraise. J'avais presque oublié qu'on donnait des cadeaux à Noël, c'est trop cuuuute.
Soudain, une réalisation me frappa. J'avais oublié qu'on donnait des cadeaux à Noël. Ça m'avait complètement sorti de l'esprit. C'était quand mon dernier Noël normal ? Oh mon dieu, est-ce que je devais donner un cadeau à tout ceux qui allaient venir ? Non, ça serait malaisant si eux m'en ont pas achetés. Surtout si on considèrait le fait que je ne les connaissais pas du tout. Je n'avais même pas de cadeau pour Castiel ! J'étais une personne horrible, de la pire espèce. Il fallait que j'y aille genre maintenant, live. N'importe quoi !

Je me levais en hâte et partis secouer Castiel qui grogna comme réponse.

- Castiel, Ketchup,KetchupKetchstiel, Castieeel ! insistai-je.

Il finit par se frustrer au bout d'une éternité et prit le peu d'énergie qu'il avait pour empoigner mes poignets et me lancer un regard noir avant de refermer les yeux.

- J'ai une urgence ! En fait, on a une urgence, je pense.

- Quelle heure ? maugréa-t-il en tournant de bord ce qui me força à passer par dessus lui pour éviter que mes poignées deviennent un peu trop indépendants.

- Euh, je sais pas moi ! Huit heures ? Tout cas, t'as tu une auto ?

- Écoute Einstein, personne à d'urgence à 8h du matin pendant les vacances.

- Réalises-tu seulement quel jour on est ?

Il grogna et je pris ça pour un non.

- On est 8h du matin la veille de Noël !

- Dans mon monde, on ouvre les cadeaux le jour de Noël, gamine.

- Mais quels cadeaux ?! Les cadeaux que j'aie complètement oublié d'acheter ? As-tu au moins acheté quelque chose de potable à ton père et Kate ou à ta grand-mère même ?

Il soupira et ouvrit les yeux au complet même s'il avait encore une expression endormie.

- Et tu veux faire ça maintenant ?

- Bin, duh ! Il y aura plein de monde après. Donc, as-tu une auto ?

- Non, va dormir.

- T'es sûr ?

- Oui, va dormir.

- Ok, bin, connais-tu quelqu'un avec une auto ?

- Milan, va dormir.