Chapitre 39

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J'ai commencé à mettre des chansons en média ou en début de chapitre, genre qui m'ont inspiré pendant que j'écrivais ou que je faisais juste écouter, yaknow. Pis, je vais mettre des petits emojis 🎶🎶 quand c'est ça la partie, pis pour ceux qui sont pas sur iOS, bin des vagues pis un point ~•~  waaaah
Kay, ça l'air fckin compliqué, mais vous allez comprendre loh

Mais là, la toune c'est Wild-Troye Sivan pis elle veut pas fonctionner en média 👹

🎶🎶
~•~ (genre là, ça aurait rapport)
Ethan était parti, mais l'harcèlement continuait. C'était confirmé, il n'y avait pas qu'une personne derrière tout ça. «Mon maître», il avait dit cette soirée-là dans le jardin. Mais qui était son maître ?

- Il est parti où ? demandai-je à Charli qui se tenait toujours en face de moi.

Il haussa les épaules.

- Je pense que c'est une histoire d'école militaire... En passant, c'était nul la thérapie sans toi, partenaire.

Un sourire apparut sur mes lèvres.

- Je le sais. T'inquiètes, je serais là la prochaine fois !

- Il n'y aura pas de prochaine fois en fait... C'était la dernière séance.

Je m'apprêtais à sauter de joie, quand je vis l'expression qu'il portait.

- Pourquoi t'es triste ? On est enfin debarassé et libre !

- C'est juste que... Je suis heureux de t'avoir connu, Gwen.

Sa phrase m'inquiéta. Il sonnait comme prêt à faire une tentative.
- Si tu essaies encore de te suicider, je te promets que je viens te visiter à l'au-delà pour te donner une claque, l'avertis-je.

Il rit. C'était pas drôle.

- Je voulais dire comme quoi on se parlera sûrement plus, s'expliqua-t-il.

- Oh, t'inquiètes. Tu m'as pour la vie, jumeau de fête.

Il fit un sourire gêné et on partit vers le dortoir ensemble discutant et riant, espérant que jamais rien ne change.

***

J'errai dans les dortoirs sans but. En fait, j'en avais un et c'était de ne pas croiser Castiel. Je n'aimais pas l'état dans lequel il me mettait. On aurait parfois dit qu'il le faisait exprès, mais en même temps, il ne savait pas. Je rougissais juste à y penser. J'avais honte de moi-même quand je rejouais la scène dans ma tête. Je finis par décider de sortir faire un tour dehors. Oh mon dieu, il m'a embrassé ! hurlai-je dans un murmure. Je collai ma tête sur le mur de brique froid et le martelai de toutes mes forces, un grand sourire aux lèvres, espérant de cette façon extérioriser ma joie. Je sautai ensuite sur place jusqu'à ce que je sois épuisée et calme. Mais l'adrénaline n'abandonnait pas. Un rire sortit de ma bouche alors que je me roulai sur le mur. Une chance que personne ne me voyait à ce moment puisqu'on m'aurait envoyé directement à l'asile. Puis, je resserrai mon manteau d'hiver et pris une grande respiration avant de retourner vers les dortoirs chantonnant le refrain de Toxic de Britney Spears.
Je rentrais finalement dans ma chambre plus heureuse que d'habitude.

- C'est quoi ton problème ? me demanda Castiel qui grattait quelques cordes de sa guitare.

T'es crissement chaud pis j'ai le goût de te marier, cher.

- Oh, la thérapie est finie ! mentis-je.

Il ne semblait pas avaler mes mots, mais ce n'était pas grave. « I'm addicted to you, don't you know that you're toxiiiiic... »

The bad boy who stole my roomWhere stories live. Discover now