Chapitre 40

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***Y'est comme minuit pis je suis morte, je me relis demain matin xx 😚
Stole The Show - Kygo
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- Donc, tu prévois juste m'ignorer jusqu'à ce que je m'excuse ? chuchotai-je la nuit à cet écervelé de colocataire de chambre.

Bien sûr, la première chose dont il avait tenu compte était les fausses larmes coulant le long des joues de Debrah. Sa voix enrouée alors qu'elle racontait qu'elle ne pensait jamais pouvoir rencontrer plus folle qu'Ambre et il l'avait prise dans ses bras, me regardant, déçu alors que j'essayais de lui expliquer la vérité.

- T'écoutes jamais rien toi ! Pas étonnant que Nathaniel et toi vous détestez encore un an plus tard, m'étais-je écrié en claquant la porte.

Il l'avait pas pris. On s'était encore disputé, digne d'un couple au bord du divorce. Après, il avait décidé de plus me parler jusqu'à ce que je m'excuse officiellement à Debrah.
Et monsieur y tient. Waw, tout un fuckboy.

- Ton obsession avec Debrah est pire que l'obsession d'Ambre avec toi, lui annonçai-je.

J'entendis seulement les bruits du matelas me faisant comprendre qu'il me faisait maintenant dos.

- T'es conscient qu'on doit performer ensemble dans comme deux jours ? lui rappelai-je.

Encore rien. Mais, il avait quel âge pour me bouder comme ça?

- Come up to meet you, tell you I'm sorry, commençai-je à chanter.

Hors de question qu'il dorme. Il allait avoir comme cadeau mon long monologue jusqu'à l'aube.

- Je m'excuse pas vraiment en fait. C'est juste le premier bout de la chanson qu'on performe vendredi. Oh, et on est sensé s'endurer en Floride dans comme une semaine.

Deux heures plus tard, je continuais de radoter sur des faits divers ayant rajouter cette fois le froissement de mon paquet de réglisses. Puis, j'entendis un ronflement. Mais, comment avait-il réussi à s'endormir ? J'allumai la lumière, m'approchai de lui et le fixai pour vérifier qu'il dormait bel et bien. Et la réponse fut positive. Il n'allait pas m'échapper aussi facilement...
Je lui embarquai dessus et posai mes mains sur ses côtes. Il ouvrit les yeux d'un coup, mais il était trop tard. J'étais déjà en train de le chatouiller alors qu'il essayait de faire en sorte que son rire soit silencieux puisque nous n'étions pas supposés être debout.

- Stop, Einstein !

- Einstein, c'est bien, mais c'est pas assez, dis-je d'un ton machiavélique.

- Arrête ! J'essaie de te détester.

Puis, j'éclatai de rire silencieusement à ses mots, me glissant près de lui.

- Tu peux pas me détester ? lui demandai-je.

Je voulais simplement me rassurer que j'avais bien compris ce qu'il avait dit.

- Malheureusement, non.

Un sourire béat prit naissance sur mon visage.

- Retire cette expression de ton visage, je veux encore que tu présentes tes excuses à Debrah. Et je veux dormir.

- Je vais pas m'excuser. C'était de l'autodéfense mon affaire.

Il grogna et ferma la lumière.

- Peu importe, bonne nuit, grommela-t-il.

Je poussai un soupir, déçue. Au moins, il m'ignorait plus, j'imagine... Je m'apprêtai à me lever, mais un bras me retenait. Il n'avait tout de même pas pu se rendormir aussi rapidement, non ? J'essayai de déplacer son bras, mais il insistait.

The bad boy who stole my roomWhere stories live. Discover now