Chapitre 27

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(Je me relis demain matin avant l'école, promis :P)

- Aujourd'hui, elle n'arrive même pas à se rappeler de mon nom. Mais, elle va s'en rappeler un jour. J'en ai la conviction. Un jour, il sera gravé sur sa tombe et elle portera mon nom de son vivant jusqu'à encore plus loin.

Il se mît à hocher la tête frénétiquement.

- Merci Ethan.

Voyant qu'il n'arrêtait pas de bouger, Lisette mît une main sur son épaule pour le calmer, mais il arrêta son poignet en plein vol et se mît à le serrer assez fort pour que ses doigts commencent à s'empourprer.

- Ethan, c'est fini, insista-t-elle d'un ton qui se voulait autoritaire malgré la peur dans ses yeux.

Il secoua la tête.

- Ce n'est pas fini. Ça me finira jamais ! hurla-t-il ses derniers mots sans pour autant lâcher son poignet.

J'aurais vraiment préféré être dans un décor IKEA.
Je me levai après quelques secondes quand je remarquai que personne n'intervenait.

- Ethan ! m'écriai-je. Lâche-la. C'est moi que tu veux !

J'allais devant lui, mais il ne répondait pas. Il continuait à tenir le poignet de Lisette et de secouer la tête.

- Anna, je te déteste. Anna, dis-moi que tu m'aimes.

- Si tu lâches le poignet de Lisette, je t'embrasse ! m'exclamai-je en voyant la main mauve de la surveillante.

Il lâcha la main de Lisette et se leva immédiatement après. Je regrettai rapidement mes mots.

- Gwen, j'attends, dit-il.

Je n'osai pas le regarder dans les yeux. Soudain, deux mains se posèrent sur mes bras et me tirèrent à l'extérieur de la salle.

- Et moi qui pensait que j'allais être le plus fou...

Je reconnus la voix de Charli.

- On peut pas les laisser là ! l'avertis-je.

- On peut pas te laisser là. Il faut avertir quelqu'un.

- Le directeur, me murmurai-je. Suis-moi !

Je me mis à courir le plus vite que je le pouvais vers le bureau de M. Smith. Charli m'emboitait le pas de près.
Je frappai à la porte et l'ouvris sans attendre la réponse. Il y avait un couple dans la pièce, mais je m'en foutais.

- Ethan est devenu fou, m'sieur ! On était à la thérapie et il a raconté quelque chose, son histoire de poupée et... Oh mon dieu, on s'en fout ! Il a pris le poignet de Lisette, genre un peu beaucoup trop fort. Ok, m'sieur, on a besoin d'aide, là...

Je débitais tout ça sans prendre le temps de respirer.

- J'envoie quelqu'un, Gwen. Du calme ! soupira-t-il.

- Euh...

Je ne comprenais pas sa réaction. Il était supposé être superman et aller les aider. Pas envoyer quelqu'un !

- Vous êtes le pire des superhéros ! m'entendis-je dire avant de claquer la porte.

Je commençais à comprendre Castiel. Son père était sympathique et tout, mais pour l'aide, on en reparlera.

- Il nous faut un plan, Charli, dis-je au garçon qui était encore bouche bée.

- Tu vas te faire suspendre, Gwen ! T'as entendu ce que tu viens de dire au principal ?

The bad boy who stole my roomWhere stories live. Discover now