Chapitre 7

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Pendant tout l'avant-midi, Castiel ne m'adressa pas la parole et Ambre non plus. Ça doit prendre du temps se remettre d'une humiliation pareil.

J'étais, pour une fois, arrivée à la cafétéria à ce que j'appelle "l'heure de pointe" ici.

Je remplis mon plateau et regardai pour une table de libre.

- Héééé ! Gwen, c'est ça ? me demanda une voix.

Je me retournai et tombai sur Rosalya. Une amie de Castiel. Elle ne passait pas inaperçu du tout avec ses longs cheveux argentés. Enfin, elle au moins, elle était original.

- Je m'appelle Gwen, ouais. Pis toi, c'est Rosalya ? demandai-je alors que je savais très bien qu'elle s'appelait Rosalya.

- Oui, c'est ça. Ton accent est adorable ! Viens manger à notre table !

- Oh non, je peux pas, je...

Mais, elle était déjà partie. Je me sentis forcée de la rejoindre.

Je m'assis au bout de la table, près d'elle.

- Les filles, voici Gwen ! Gwen, voici Iris, Violette et Kim. Alexy, Dajan, Castiel et Lysandre vont nous rejoindre plus tard, me dit Rosalya.

- C'est comment de partager sa chambre avec Castiel ? Raconte ! me dit Iris.

- Ben... C'est pas genre fantastique. Mettons que Castiel m'ouvrira pas la porte, il me la refermerait au nez, t'sais ? répondis-je.

- Mettons ? demanda Violette d'une voix timide.

- C'est genre : « On va dire », expliquai-je. Je m'excuse.

- T'inquiète p'tite ! Ton accent me fait bien rigoler ! Tu dis "genre" à toutes tes phrases ? demanda Kim.

- La plupart, dis-je, rougissante d'avoir autant d'attention.

- T'es au régime ? me demanda Rosa.

Je regardais mon assiette. Une salade un peu grosse, un verre de jus et un gâteau aux chocolats.

- Non, je ne le suis pas, dis-je encore plus rougissante.

- Une autre tomate vient nous rejoindre ? demanda une voix masculine.

Je reconnus Dajan s'asseyant devant moi.

Je ne savais pas quoi répondre. J'étais pas habituée d'être autant entourée. Je regrettai de ne pas être restée dans mon trou d'anti-sociale.

Je lui fis un sourire gênée.

- Je ne vais pas te manger, me dit-il.

- T'y as pensé, répliquai-je.

Je mis ma main devant ma bouche.

Contrairement à une réaction typique d'une fraise dont je tairais le nom, il éclata de rire.

- T'as pas la langue dans ta bouche, toi ! me dit Alexy.

Je trouve qu'il y a un peu trop de couleur dans leurs cheveux.

« C'était un pari les colorations ? » pensai-je.

Tous se retournèrent vers moi.

- ... Quoi ? demandai-je en mangeant ma salade tout de suite stressée par toute l'attention qu'on me portait.

Je pris une gorgée de jus et, évidemment, je m'étouffai avec.

Je vous en prie, arrêtez de m'applaudir, ça en devient gênant. (Ceci était du sarcasme).

The bad boy who stole my roomDonde viven las historias. Descúbrelo ahora