Nouri, c'est le petit dernier de Ruben et Bianca. Il a deux ans. Je le mets également dans le clan des troubles fauteur. Avec Mahera et Anastasia. Ce sont les trois terreurs. Et les trois ensemble, c'est la bagarre assurée. Comme tous les jours finalement, puisqu'on essaie de se voir presque tout le temps avec les filles. Nouri, a les yeux bleu foncé. Il a son charme bien à lui. Il est le mélange parfait de Ruben et Bianca finalement. Ses cheveux sont châtain foncé. Il est vraiment unique. Il aime les animaux. Son cousin préféré c'est Calel. Il est constamment à la recherche de mon fils. Et je les trouve adorables ensemble. J'ai l'impression qu'ils se complètent à la perfection. C'est assez complexe à expliquer. Mais si je l'exprime simplement, j'ai l'impression de revoir Ruben... Et lui.

-Pas besoin de cornichons?

Je relève les yeux. Devant moi Bianca rassemble les derniers condiments. Je prends un petit moment avant de répondre. Car je ne me lasse pas de son visage... Comme le sien.

-Si, répliquais-je finalement, prends-les Bianca, on ne sait jamais.

-C'est vrai que Anoir les mange. J'ai mis les paréos, les tapis, et tous les ustensiles dans ton coffre. Tiens tes clés, on embarque tout ça, et après je pense qu'on pourra y aller, RUBEN!

Je souris. Les deux ont cette manie d'hurler mutuellement leurs noms quand ils s'appellent et personne ne comprend pourquoi, mais ils ont l'air de bien s'en accommoder.

Je continue à préparer les paniers. À mettre les boissons dans les sacs isothermes.

On est le seize.

Et a Isla Mujeres, le soleil ne nous quitte rarement.

On est le seize... Novembre.

-Maman?

Je baisse la tête. Avec mon cœur en feu. Je m'arrête dans mon organisation pour regarder mon fils. Mon bébé, Calel. La moitié de son père. La totalité de nos vies.

-Qu'est-ce qu'il y a Calel, demandais-je avec ce sourire de joie.

-Je peux avoir le jus?

-Attends un peu d'accord. Tu vas en avoir en même temps que tout le monde. Tu as soif, je te donne de l'eau.

-Bon... Bah ok.

Je prends mon enfant dans les bras. Je regarde à travers cette cuisine ouverte où nous sommes, d'abord, Sebastian dans le salon. Il nettoie Casey. Et je rigole de le voir comme ça. Tous les enfants savent que c'est lui le rigolo. Et là il est noyé sous une pluie de bébé. Amaliya met les plus petits sur son dos. Nouri, Anoir et Sahana. Et Cosme tire les cheveux longs de cet homme. Mahera l'encourage bien évidement. Et j'entends d'un coup le hurlement d'Anastasia. Je détourne la tête vers mes escaliers. Estella vient de changer l'enfant, et elle veut immédiatement participer à la bagarre collective. Alors Estella la met en garde aux bêtises avant de la laisser trouver le sol. Et elle Nanas court pour tirer la ceinture du jean de son père. Amaliya se met à rire. Et mon bébé, Casey, il pleure à cause du vomi. Alors c'est Ruben qui le porte pour l'emmener dans la cuisine où nous sommes pour le rincer. Et là, tous les enfants attaquent Sebastian.

Je rigole. Et Ruben se place à côté de moi. Il me sourit. Comme le frère qu'il a toujours essayé d'être, et qu'il est aujourd'hui. Comme un ami. Un confident. Et je réponds à sa gentillesse. Je donne de l'eau à Calel qui boit en respirant fort dans mes bras. Et je regarde Ruben nettoyer le petit torse de mon garçon Casey.

Je les regarde tous les deux. J'admire leur ressemblance, et leurs différences.

Calel est né le premier. Ensuite, deux minutes plus tard, Casey est arrivé.

VALENTINA (Sous contrat d'édition chez  HUGO PUBLISHING)Donde viven las historias. Descúbrelo ahora