CHAPITRE 25: Pluta Villa de Guerrero.

329K 13.9K 6.3K
                                    

Coucou mes bébés! Ça-va?
J'espère que vous avez passé un bon dimanche?

Je vous laisse avec la suite!

(N'oubliez pas de vous abonner, voter et commenter mes choux)


Xoxo - Iamkunafa


_______




La bouffée de nicotine qui pénètre et brûle mes poumons me détend. J'attends. Il me reste treize jours, pour honorer mes accords avec Coloma. Il est six heures quarante-cinq du matin. Et j'attends, depuis plus de deux heures. C'est simple après mon petit rendez-vous avec Abel. J'ai très rapidement contacté un de mes gars: Simon. Qui lui même s'est chargé de trouver un médiateur pour négocier un rendez-vous avec Benjamin De Hayos. Le capitaine de la sûreté portuaire de Guerrero. Ce fumier ce fait désirer, putain! Et surtout pour éviter de faire choper, il passe par l'intermédiaire de médiateurs. Vingt ans que ce pourrit coopère avec les cartels, mais je trouve que son poste lui donne un peu trop de galon. Et comme toutes personnes corrompues: Il marche avec le plus offrant.
Rivera le tient. Et je dois absolument renégocier des accords en priorité avec De Hayos. Car c'est du port Guerrero que partiront mes produits.

Deux coups, suivit de trois, quelques secondes plus tard me font comprendre que Simon est là. Je me lève du lit sur lequel j'ai fini par m'affaisser. Je passe mon index et mon pouce sur mes paupières alourdies par ma nuit blanche, qui m'a drastiquement fatigué. Il faut vraiment que je songe à dormir plus de trois heures, car à se rythme je risque de faire tout foirer.

J'ouvre la porte sur Simon. Il me salut d'un hochement de tête avant d'entrer dans cette minuscule chambre du motel Rivera Lopez.

-Ton médiateur: Frédérico Costel, se présentera au café Labrador à Pluta Villa de Guerrero à dix-sept heures. M'annonce-t-il en posant une photo de la personne en question sur la table en bois. C'est un ancien douanier qui aujourd'hui travail pour De Hayos. Selon mes sources, apparemment, Salomon paie De Hayos tous les mois, cent à deux cent mille dollars.

-Apparemment? L'interrogeais-je.

-Si patrón. Le gringos n'a vraiment pas voulu cracher l'information. Il m'as donné une estimation, et il m'as dis qu'il allait voir directement avec toi, chefe.
(Oui patron)

-Bien. Garde l'œil Simon.

Je donne une liasse à mon informateur, et celui-ci prend la porte.
Dix-sept heures... Cela me laisse du temps pour fermer l'œil quelques heures. Mais avant je me dirige vers la douche de ce motel miteux. J'actionne la vanne d'eau jusqu'à ce que cette dernière me brûle les doigts. J'ajuste la température avant de rapidement me déshabiller puis pénétrer dans cette petite douche.
Je mouille immédiatement mon visage puis mes cheveux que je plaque en arrière. Je préfère refréner chacune de mes pensées. Là, tout de suite. Je veux avoir la tête vide. Mais c'est impossible, putain de merde! Tout me colle à la peau, le souvenir de mon frère, mon argent, et aujourd'hui la ridicule petite mort de mon business. Un léger sourire nerveux se coince dans les traits de mon visage.

Valentina hein... Cette Tonta. En l'espace d'une nuit, m'as fait fléchir les genoux.  Mais ce qui me fait le plus rire c'est sa loyauté envers sa prima la puta! (Sa cousine la pute) Elle ne lui a jamais tournée le dos, même si cette Paloma l'a visiblement trahie.
Et moi... Moi, je n'ai pas appuyé sur cette détente de malheur. Chez Salomon. J'en étais purement incapable. Et cette pensée me ronge jusqu'au os. Car elle résonne en moi comme une contradiction qu'il m'est impossible de comprendre.

VALENTINA (Sous contrat d'édition chez  HUGO PUBLISHING)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant