CHAPITRE 93: Mesa.

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CHAPITRE 93: Mesa.
































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Point de Vue: Preto.





Horreur. C'est horrible.

C'est acariâtre.

Chaleur. C'est tellement bon.

C'est sensationnel.


Horreur. Et les yeux sont ouverts. Et je sais d'ors et déjà que je vais détester.

Sous moi. Mi diamante. Le bruit ne l'a pas réveillé. Mais je comprends qu'elle soit fatiguée. J'ai posé une paume sur le lit. Et déjà, les frissons acides soulignent mon échine.


Horreur. Et mon corps s'est extirpé du lit.

Mes yeux sur diamante. Elle a bougé. J'ai eu envie de sourire. Car elle a senti que je suis parti. J'ai réajusté la couverture sur son corps chaud.


Horreur. Et mon pantalon a trouvé place sur moi.

La porte. Je déteste ce que cette porte m'annonce. Et maintenant, je sens les regrets monter. Car encore une fois, je sens le danger nous guetter. Et c'est en train de me consumer.


Horreur. Mon œil dans le judas. Stresse. Acariâtre. Ma main libère la poignée.

Diamante est réveillée maintenant. Mais voilà, je ne la regarde plus. Parce-que devant moi. Esteban, est ensanglanté. Alors je n'ai pas cessé de creuser se stresse qui me bouffe le ventre.


-On dégage, et tout-de-suite Preto! PUTAIN! ON DÉGAGE!

J'ai excessivement relevé les sourcils. Et avec ça, mes muscles se sont crispé, parce-que maintenant Instinct me parlait. Et ce qu'il me dit me fait carrément flipper. Alors j'analyse mon frère. Esteban est angoissé. Et jamais, Esteban ne montre à ce point son stresse. Il sait cacher sa peur. Il m'a toujours caché sa peur. Mais pas aujourd'hui. Donc... Mes yeux se posent sur diamante, qui s'est réveillée. Et je suis plus qu'accablé. Je n'ai pas ouvert la porte totalement, alors elle est protégée d'autres iris sur elle. Et en plongeant mes yeux dans les siens. Je comprends, qu'Esteban n'a pas peur pour moi. Il sait, que je m'en sortirais. Mais elle?

-Tu n'as pas idée de ce que j'ai trouvé, chuchote Esteban m'extirpant de mon état second, sache que tous tes millions, reposent sur Bella. Sur les Velasquez. Sans son père, ce business, n'aurait jamais vu le jour. Ils sont là! J'en ai buté quatre! Putain! Quatre Preto. Ils commencent à encercler l'hôtel bordel!

-Tu as de quoi plomber? Répliquais-je en tentant de canaliser mon stress, puis j'ai pivoté ma tête vers ma femme. Dépêches-toi de t'habiller Valentina.

Elle s'est ruée sur sa robe. Sans même mettre sa culotte. Elle l'a enfilé. Et dans ma main j'ai senti la mort froide. Et je sais, que c'est un Glock. J'ai regardé Esteban. Il a compris. Alors la porte s'est fermée. Et là le stresse, m'a assassiné toutes ces veines. Bordel que mon corps m'a tiraillé comme des putain d'épines grises!

-Ne met pas tes chaussures, prononçais-je en enfilant ma chemise et en boutonnant uniquement les derniers boutons.

Elle hoche la tête. Et sans même qu'elle ai besoin de me le demander. En quatrième vitesse, je referme la fermeture éclair de cette robe. Je sens. Comme elle a peur. Je ressens tout ce qu'elle camoufle. Je l'a ressens totalement maintenant, qu'elle m'appartient définitivement. Alors je sens mes membres se raidir. Car ils se tétanisent. Pas pour moi. Putain pas pour moi. Car je m'en sortirais toujours. Je me suis retrouvé dans bien pire schéma. Mais elle...

VALENTINA (Sous contrat d'édition chez  HUGO PUBLISHING)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant