CHAPITRE 58: Alexis Sylva.

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Hello mes bébés, Ça-va? 🌹

Je n'ai rien à dire aujourd'hui, je vous laisse profiter du chapitre! 🥰

Bonne lecture mes chéries. 📖

Xoxo - Iamkunafa. 🍓

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Sebastian est maintenant assis sur la dernière chaise en vie. Et moi je suis debout en face de lui. Je tamponne ses blessures. J'ai une peine atroce pour cet homme. Il ne réagit même pas à l'alcool sur sa plaie. Et c'est un signe pour moi qu'il est totalement déconnecté de la réalité.

Au moment ou je fini de désinfecter cette blessure, Preto se retourne vers nous. Il s'était accoudé à la rembarre sur le ponton juste en dehors de cette chambre de motel. Il pénètre de nouveau la chambre, nous imposant toute sa prestance. Je n'ose pas le regarder dans les yeux. Pas après ce qui s'est passé avant que Sebastian ne débarque. C'est bête et futile, mais je crains de retomber sous l'intensité de ses pupilles.

Dans un silence qui nous berce. Je me saisit d'un pansement. Je retire les films protégeant l'adhésif et quand je me retourne vers Sebastian ses yeux chocolat sont dans les miens. Il me fixe, je crois qu'il est intrigué. Je fronce légèrement les sourcils, sans colère. Avant de coller ce pansement sur sa lèvre. Je pense qu'il a besoin de voir un vrai médecin mais il n'y a que moi alors on se contentera de ça. Je réunis les compresses sales, et juste avant de m'éloigner de lui, Sebastian me retiens, doucement, par le poignet.

-Merci mi niña. Prononce-t-il faiblement en se grattant la nuque embarrassé.

-Euh... Il n'y a pas de quoi... Répondis-je en reculant légèrement mais ça s'était avant que je réalise que Sebastian n'a pas finit de parler.

-Et... pour ce que j'ai dis tout-à-l'heure. Je sais que tu ne te l'envoies pas en l'air, pas ce gars là, mi querida, d'ailleurs je me demande même comment-.

-Fermes-ta-gueule Sebastian.

Je regarde Preto qui vient de parler. Il s'est empressé de faire taire Sebastian. Et moi j'ai les joues en feux. J'avais même oublié qu'il avait insinué que Preto et moi on.... Enfin bref. Je secoue timidement la tête pour lui signifier que je ne lui en tiendrai par rigueur. Un faible sourire ce dessine sur son visage, et je prend le temps d'analyser ses traits. Et je sais pas pourquoi, mais depuis que je sais qu'il a une fille, il me parait beaucoup plus mature qu'il ne le prétend. Un visage carré et froid, mais qui balance implacablement entre la cruauté et la douceur infinie d'un père aimant. Il est autant rassurant qu'il ne glace le sang. Ses cheveux bouclés sont châtains ils lui arrivent juste après les épaules, toujours attachés en demi-queue de cheval. Et je trouve que cette coupe lui correspond incroyablement bien. Il est baraqué comme un boxer ou quelqu'un qui à longuement pratiqué une activité physique. Et ses yeux couleur marron foncés sont presque mignon? Autant qu'ils sont effrayants.

-On se casse.

La voix de Preto me coupe dans mon analyse. Je m'éloigne de Sebastian qui se lève. Et je jette toutes ces compresses. J'enfile les baskets de Bianca. Décidément, déjà qu'elle ne m'aime pas beaucoup, je l'ai non seulement balancé mais en plus de ça je lui vole toute sa garde robe.
J'emboîte le pas, suivit de près par Preto et Sebastian. Une fois que nous longeons ce ponton et que nous avons descendues ces quelques marches qui mène à l'espace où sont garés les véhicules, Preto déverrouille la voiture. Avant de s'installer côte conducteur. Sebastian s'assoit devant également et moi je suis le mouvement en m'installant à l'arrière. Même si je me demande ce que je fous là.

VALENTINA (Sous contrat d'édition chez  HUGO PUBLISHING)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant