VALENTINA (Sous contrat d'édition chez HUGO PUBLISHING)

CHAPITRE 56: Brûlures.

Coucou mes choupettes, Ça-va?

Voilà la suite mes chéries 🍓!

Bonne lecture 📖!

Xoxo - Iamkunafa.

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-Je m'en bat les couilles! J'ai dis demain soir!

-Demain soir! Et surtout qu'elle ne se foute pas de ma gueule! Je la paie bien trop pour ça! Amenez moi, tout ce que vous avez! Entiendes!

Preto balance son téléphone sur le tableau de bord. Je sursaute, imperceptiblement, face à la violence de son acte. Nous sommes, sur la route depuis je dirais une heure, pas plus. Il n'a cessé de recevoir des appels. Ruben, Esteban... J'ai bien compris, que depuis le temps ils n'ont toujours aucunes nouvelles de Sebastian. Je n'ose pas détourner les yeux de la route. Mais sans même le regarder, rien qu'à sa respiration, je sais d'emblée qu'il est extrêmement en colère. Il respire vite, et profondément, il cherche à se calmer. Mais quelque chose l'empêche de s'apaiser. Je n'ai pas cessé de triturer l'intérieur de ma bouche. C'est le seul moyen que j'ai trouvé pour ne pas exprimer toute ma culpabilité.

-C'est toi?!

Il ne me faut pas plus d'une fraction de seconde pour détourner les yeux vers lui. C'est immédiat, la chaleur que je ressens s'émaner et qui me touche tout aussi instanement. Une nouvelle fois, je sursaute, engrangeant des palpitations anormales et désagréables dans ma poitrine. Son poing vient de méchamment s'abattre sur le volant, créant une légère secousse du véhicule.

-C'EST TOI?! M'hurle-t-il en ne me lachant pas d'un regard, qui pourrait abatre une contré si il le voulait.

-De quoi tu parles!? M'affolais-je, sans trop comprendre le sens de ses mots, qui me mettaient totalement au pied du mur autant qu'ils m'angoissaient.

-Es-tu ma putain de taupe Valentina?!

-Quoi?! Réussis-je seulement à sortir, et ses mots firent cogner mon cœur contre ma cage thoracique.

-OUI OU NON!?

-NON PUTAIN! Arrête de me hurler dessus! Non, j'ai rien dis...

Incapable de soutenir plus longtemps mon mensonge. Je détourne les yeux. Je cherche un point à fixer, je tremble tellement comme une vache à l'abattoir, j'ai l'impression que l'on m'a mise à nue. Son regard me déshabille, et sonde toutes traces de mensonges ou d'omissions de ma part. Et j'ai la net impression, que rien ne passe sous son radar. Rien n'échappe à ce que ses yeux perçant décident de voir. Et ça, ça me tétanise. Comment... pourrais-je lui dire la vérité sur Skander et Bianca... Comment?

-Si j'apprend Valentina, que tu m'a trahie-

-Je ne te mens pas! Le coupais-je trop vite, car en toute honnêté, je n'ai aucune envie de connaitre la fin de cette phrase.

Et maintenant je réalise. Une heure, que Preto, tente de canaliser sa colère. Une putain d'heure pendant laquelle son cerveau se triturait l'esprit, pour savoir si oui ou non je suis à l'origine de cette attaque. J'avoue, que cette idée me blesse amèrement. Même beaucoup trop. Et quand il s'agit de lui, je ne supporte pas la douleur que mon corps m'inflige. Ça me fait jaser. Peut-être que mes émotions sont décuplées face à mes pertes atroces? Aucune idée. Et en soi, je n'y suis pour rien. Apart le nom de sa soeur je n'ai rien révélé concernant Preto, ni son business, ni ses propriétés, ni rien. Qu'aurais-je pu dire car quoi qu'il en soit, plus les minutes défilent, et plus je réalise, que je ne connais pas cet homme. Et maintenant je redoute ce dont il est capable. Je redoute sa colère. Tout ce que je sais de lui, c'est ce qu'il m'a permis d'entrevoir. Et la chose c'est que rien, ne se mettra en travers de sa route, et que sous ses mains, absolument rien ne lui est pas permis.