CHAPITRE 36: Ses yeux.

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Hello mes bébés! Ça-va? 🌹

Merci encore aux filles qui sont toujours là, à chaque chapitre, vos commentaires me font toujours autant plaisir ❤️!
Et bienvenue aux nouvelles! 💋

Gros bisous 💋!

Xoxo - @Iamkunafa

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Je ne sais pas pourquoi, mais ma première réaction, c'est de laisser un rire m'échapper. Puis je me rappelle très vite, que Sebastian est certes un grand blagueur, mais il n'en reste pas moins le fidèle sicario de Preto. Alors mon sourire disparaît tout aussi rapidement de mon visage, pour laisser une mine déconfite m'assiéger.
À l'aide de mon t-shirt, je cache l'arme que Skander m'a donné. J'ai l'impression d'être un programme informatique. Je laisse mon corps, et ses intuitions agir pour moi, et me guider.
La fenêtre? Un escalier de secours. La seconde qui suit je suis entrain d'enjamber ces escaliers rapidement. Mon cœur tambourine toujours plus fort en moi, et mes mains tremblent de panique.

Retourner chez Preto? Hors de question! Cette fois-ci, la mort m'attendra bel et bien là-bas! Il me l'as promis lui-même; ma balle dans la tête je l'aurais vraiment.
Je me retrouve à l'arrière de ce motel. Je sais pas quoi faire. Ni où aller. Réfléchit!?

Je n'ai pas d'autres solutions que de marcher. Je pars. Je ne sais même pas où je vais. Et Skander? J'arrive près d'une cabine téléphonique. Je suppose que c'était celle-là? Mais pas de Macédonien En vu? Il est partit? J'en sais rien! En tout cas, pour le moment ce n'est pas mon problème! Je marche vite dans la nuit. Et ce quartier m'angoisse. C'est tellement sombre et glauque.

Je commence à courir, parce-qu'honnêtement je veux partir d'ici au plus vite.

Un canon! Je m'arrête instantanément. Et surtout je ferme ma bouche

-Pas si vite, mi niña. Me demande très poliment Sebastian, un sourire, déformé par sa sucette, en coin.

Je ressens les mêmes frissons froid et horripilant que lorsque nous nous étions planqués avec Skander. C'était donc lui qui avait toqué à la porte la dernière fois. J'aurais du le savoir, ce n'est pas la première fois qu'il toque impunément pour s'annoncer.
Je ne sais pas pourquoi, mais dans les yeux de Sebastian je vois, et surtout je sais qu'il est capable d'aller loin... Trop loin dans son rôle de sicario. Et c'est cette raison qui me pousse à d'abord savoir dans quel état d'esprit il se trouve avant de jouer la grande rebelle. Et surtout que son arme est fermement braquée sur moi. On se fixe. La psychose qui le caractérise j'ai l'impression de la voir, même si d'un autre côté, c'est bien le seul dans le clan de Preto qui me met un temps soit peu à l'aise.

-Bon, commence-t-il, en enlevant la sucette qu'il avait dans la bouche, ça-va, t'es plutôt facile à trouver. Mais putain ton blondinet court comme une petite gazelle en détresse.

Je suppose qu'il parle de Skander. Je ne sais pas si je dois en dire plus à son sujet ou pas alors je préfère ne rien répondre.

-Laisse-moi! S'il-te-plait. Tentais-je en sachant pertinemment que c'est vainement inutile.

-T'es trop mignonne mi niña. Mais si tu pars, comment on paye nos factures nous? S'amuse-t-il en rangeant son arme.

J'en profite pour reculer. Sebastian remet la sucette dans sa bouche, et d'un pas, il m'attrape fermement le bras. J'aurais du le savoir, il est très grand, assez pour me rattraper d'un pas.

-Oh la! Ça serait bête que tu te perde maintenant que toi et moi on se retrouve comme au bon vieux temps, mi quérida, qu'est-ce tu en penses?

VALENTINA (Sous contrat d'édition chez  HUGO PUBLISHING)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant