CHAPITRE 97: Papa.

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Coucou mes amourettes, ça-va? 🌹


Petit message à la fin bisous!


Bonne Lecture! 📖














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CHAPITRE 97: Papa.













































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Flashback.

Il y a trois mois.

Locaux de la DEA.




Point de Vue: Valentina.





Je n'ai aucun moyen d'en être sûre. Mais je crois que je n'en ai pas vraiment besoin en fin de compte.

Je pleure sans m'arrêter. Car combien de temps je pourrais le cacher?

Il est tard. Très tard. Mais mon corps n'a cessé de trembler. Il est paniqué. Comme mon cœur apeuré. Car il ne pourra pas assumer. Il ne pourra pas encaisser ça. Valentina est trop stressée. Car elle vient de se mettre bien plus en danger. Mais pas seulement elle.

J'essaye de me faire de l'air à l'aide de ma main que j'agite devant mon visage crispé de peine. Je pleure comme une folle dans cette salle-de-bain annexée à ma chambre. Qui en fait est une prison dorée. Où ils attendent un moment de faiblesse de ma part, derrière cette porte verrouillée, à chaque minute qui s'écoule... Ils attendent ça.

Je m'en doutais bien. J'ai voulu me voiler la face, parce-que je savais que si je me l'avouais. Je leur donnerais le moyen de pression qu'ils attendent. Et ni Caleb. Ni Esteban ne pourront m'aider.

Ça fait bien trop longtemps que je n'ai pas eu mes règles. Et pourtant je suis réglée comme une horloge. Alors je sais que c'est une certitude. J'ai envie de me jeter de cet immeuble pour cette situation. J'ai envie de l'enlever! Pardonne-moi mon Dieu, mais pas lui. Pas ce bout de moi comme moyen de pression!

Je ne pourrais pas encaisser ce danger. Pas pour deux. Pas pour mon bébé... Notre bébé.

Ma porte. Le bruit du magnétisme résonne dans mes veines. La carte qui permet de désactiver ma porte. Je me lève en suffoquant silencieusement de cette cuvette où je m'étais assise. Et j'allume follement la vanne d'eau de ma douche pour atténuer le bruit de mes reniflements. Le cœur que j'ai s'affole et je le sens presque hors de ma cage thoracique. Il fait tambouriner mes tempes et tout ce corps soumis à l'anxiété. J'essuie mes larmes. J'éteins le bruit de mon âme. Pour que personne n'apprenne qu'en moi grossit la vie.

-Isabella Valentina?

Je lui ai déjà dit d'arrêter de m'appeler par tous mes prénoms mais ce type est un mur de pierre. Il n'est plus lui-même et ça fait bien longtemps qu'il ne s'appartient plus. Mais la vérité c'est que son cas m'attriste horriblement. Il me fait presque pitié.

Il toque à la porte de ma salle-de-bain. Doucement. Je dois répondre parce-qu'autrement il entrera de gré ou de force.

-Je suis en train de me doucher Pedro!

VALENTINA (Sous contrat d'édition chez  HUGO PUBLISHING)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant