CHAPITRE 53: Embrasement.

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Salut mes amours! Ça-va? 🌹

Je ne vais pas beaucoup parler aujourd'hui, car je suis impatiente que vous découvriez ce chapitre...

Aller bisous mes chéries!

J'ai autant aimé l'écrire que je me réjouis de vous le partager!

Xoxo - Iamkunafa. 🍓

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Point de Vue: Valentina.

C'est avec la boule au ventre que je tourne cette vanne d'eau. Une à une, les gouttes cessent de ruisseler sur ma peau, devenue froide. Et dès que l'eau ne touche plus mon corps, alors les souvenirs et la douleur refont surface.

Je m'entoure d'une serviette. Et la première chose que je me dis c'est que c'est celle de Preto. Elle a son odeur. Je reste plusieurs minutes, à humer cette partie de lui. Et me sentant ridicule, je m'empresse de me sécher.

Un large t-shirt. Qui m'arrive aux cuisses et un pantalon de jogging, tout deux noir. Je crois que ce sont les vêtements de Bianca. Enfin je ne sais pas pour ce t-shirt, mais ce jogging en tout cas, est clairement un vêtement de femme.

J'attache dans une queue de cheval serrée et haute, mon épaisse chevelure. Et je repense au premier jour où j'aurais mieux fait de rentrer chez moi. Le jour où Tía Carmen m'a coupé les pointes. Jamais je n'aurais pu soupçonner que c'était la dernière fois qu'elle me le ferait.

J'ai besoin de m'appuyer sur le rebord du lavabo. Ma douleur n'est pas que morale, elle m'affaiblit physiquement. Elle m'étouffe atrocement.

Je me ressaisis, et je me brosse les dents, à l'aide de mon index. Car je n'ai pas de brosse à dents et en demander une est pour le moment, le cadet de mes soucis. Je rince énergiquement ma bouche, et passe un filet d'eau sur mes cheveux afin de les bien plaquer. Une manie qui ne m'a jamais quittée depuis que je suis toute petite.

J'éteins la lumière de cette salle-de-bain. Et je me décide à sortir. Après avoir pris une grande inspiration. Je sais que mes yeux sont gonflés, et menacent de laisser des larmes s'échapper à tout moment.

Je suis dans la chambre qui m'a été attribuée depuis que j'ai mis les pieds dans cette maison. La lumière est éteinte. Je ne me rappelle pas l'avoir fait mais peu importe. Je ne fais pas attention à ce détail, quand mon cerveau met plus de temps que prévu à retrouver le lit, qui j'aurais juré il y a quelques heures de ça se trouvais beaucoup plus à gauche que maintenant.

Encore une fois, je ne fais pas attention à ces details quand mon corps s'affaisse lourdement sur ce lit.

Mais la première chose qui me frappe c'est une odeur. Cette odeur boisée, masculine et toujours aussi enivrante, impossible à ignorer pour moi. Avant de sentir, un souffle. C'est chaud, et c'est derrière moi. J'écarquille les yeux, d'abord paralysée à l'idée de me retourner. Mais je finis par le faire, car je sens sur moi, un regard qui me domine, sans même que je n'ai pu croiser ses yeux.

Je finis par brutalement me redresser pour me retourner. Et c'est inévitablement que je rencontre ses pupilles: les pupilles bleues vives de Preto!

Dans un hoquet de surprise. Je manque de basculer en arrière. Et dans ses yeux je comprends que lui aussi ne comprend pas ce que je fous là. Sa main, sur mon poignet, me rappelle à lui, et m'empêche de m'effondrer au sol.

J'ai des frissons électriques, qui commencent là où sa main emprisonne mon corps. Il m'a tiré sans contrôler sa force je crois, parce-que j'ai une main emprisonnée dans la sienne et l'autre, aplatit sur un de ses pectoraux. Ma respiration se coupe, face à cette proximité dont je n'aurais jamais pu soupçonner l'intensité, et dont mon corps réagit par une chaleur que je ne comprends pas le sens. Je réalise, que je me suis tout simplement trompée de chambre... Tout simplement...

VALENTINA (Sous contrat d'édition chez  HUGO PUBLISHING)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant