CHAPITRE 81: Loin de moi.

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Coucou mes chéries, ça-va? 🌹

Je vous laisse avec la suite, j'espère qu'elle vous plaira, j'avoue qu'encore une fois, ce n'est pas le chapitre dont je suis le plus fière... 🥀.


Bonne Lecture. 📖

Xoxo - Iamkunafa. 🍓

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CHAPITRE 81: Loin de moi.



































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J'ai ouvert les yeux. Et je n'avais plus mal. Mon cœur était chaud. Mais mon lit était froid. Alors moi aussi. Et mon cœur s'est refroidit.

Et je me suis redressée sur mes coudes à toute vitesse. Avant de m'asseoir en tailleur sur mon lit. Et j'ai eu beau du scanner la pièce, j'étais seule dans ma chambre. Alors je me suis levée. Et mon cœur s'est mis à tambouriner. J'ai eu peur.

Qu'il soit parti.

Rapidement mes jambes m'ont menés à cette porte. Que j'ouvre. Pour tomber. Sur ma paix.

Ma casa est toute petite. Directement en sortant de ma chambre on tombe sur le salon et la cuisine ouverte. Décorée par les soins de mi Abuelita. Et pour la première fois. Songer à leur mort ne me pèse plus. Non... Aujourd'hui, enfin... Grand-mère et Tata, reposent sous terre. Alors je suis en paix.

-Soit prête dans une heure. M'ordonne-t-il catégoriquement.

Je l'ai fixé. Ma main, toujours sur la poignée de ma porte. Bon... Je me doutais bien qu'il n'allait pas devenir le plus grand nounours de la terre. Et son ton sec me rappelle, que je ne devrais jamais oublier qui il est. Alors j'ai ravalé ma salive. Car devant moi se tient Preto. Pas l'homme qui m'a rassuré hier soir.

Il tient une tasse à la main. Et ça sent fortement le café. Il est affaissé au plan de travail de ma cuisine. Il est debout. Et à sa tête, je devine qu'il n'a pratiquement pas dormi de la nuit. J'ai pris plus de temps à bien le regarder. Toujours un t-shirt noir, toujours un jean noir, et ses baskets noires. Et je remarque sa montre, en acier argent, mais le cadran est totalement noir. Et j'aime sa montre. Enfin... Bref... Je décide de lâcher cette poignée quand je remarque qu'il ne s'est pas gêné pour me regarder lui aussi.

J'hoche la tête pour lui signifier que je serais prête en temps demandé. Et je m'approche de ma cuisine ouverte. Et donc de lui. Je fais le tour du comptoir pour pénétrer cette pièce, et je prend un verre qui était là. C'est sûrement le sien. Et après avoir déjà partagé sa langue, boire dans le même verre que lui ne va certainement pas me déranger.

Alors je le remplis, et le porte à mes lèvres pour boire le contenu puis je pose ce verre beaucoup plus fort que ce que j'aurais du. Sa présence derrière moi me fait exploser. Je rince mon visage, et ma bouche à même l'évier de la cuisine. Et je me retourne , pour trouver son regard. Qui synthétise, et analyse tout ce que mon corps fait. Et là, ouais, j'en tremble. J'en vibre beaucoup trop chaudement à mon goût. Je m'approche de sa position, mais seulement parce-que c'est dans le placard derrière lui que ce trouve les bols et les tasses.

Je l'ouvre en faisant bien attention de ne pas cogner sa tête. Je me met sur la pointe des pieds. Car comme toujours je suis bien trop petite pour attraper normalement ces bols.

VALENTINA (Sous contrat d'édition chez  HUGO PUBLISHING)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant