CHAPITRE 63: Mon cerveau.

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Coucou les filles, ça-va? 🌹

DISCLAIMER: Ce chapitre n'est pas avisé pour les plus sensibles ou jeunes personnes.
Il aborde le thème du viol et de la torture. Ce sont des sujets très sérieux, et ça n'a pas été très facile de l'écrire en toute honnêteté... Je tiens à conserver cette part de noirceur dans cette histoire, car ça serait trop beau que tout ce passe à merveille, mais voilà, ça demande de pas écrire des choses simples.

(Sachez que vous n'êtes pas obligé d'avoir lu ce chapitre pour mieux comprendre la suite de l'histoire! Si vous êtes sensible je vous dis à demain pour la suite, sinon; vous verrez l'histoire de Bianca et la deuxième face de Preto.)

Voilà les filles. 🥀

Xoxo.

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CHAPITRE 63: Mon cerveau.










Passé.

Point de Vue: Bianca.

Il y a huit ans.

Plage Carrizalillo. Puerto Escondido. Oaxaca. Août.



Il fait tellement chaud aujourd'hui. Je me ventile le corps à l'aide d'un éventail que Camélia, ma meilleure-amie, vient de me donner. Je sens la transpiration humidifier mon corps. Rien de très désagréable. Au contraire le soleil réchauffe ma peau qui bronze lentement.
Plage de Carrizalillo. A Oaxaca. C'est moi qui ai choisit cet endroit. C'est une baie apprécié des jeunes et surtout des surfeurs. Des surfeurs très mignons.

Hier soir c'était l'anniversaire à Camélia. Bien-sûr, je n'ai pas pu y assister, parce-que mon cher frère jumeau me l'a tout simplement interdit. Et ma mère n'a même pas cherché à le contredire. Ça me fout tellement en rogne! Putain! Quand même, j'ai quinze ans et la liberté d'une enfant de trois ans. Mon frère à le même âge et pourtant, hier, monsieur est rentré bourré à trois heures du matin! Et m'a bousillé ma nuit, parce-que, quand il a un peu trop bu, il se dépêche de squatter ma chambre. Il est capable de dormir par terre du moment qu'il est avec moi. Je ne sais toujours pas pourquoi il fait ça.

J'étais tellement en colère contre lui. Que pour se faire pardonner. Aujourd'hui,hui, exceptionnellement. Il m'accompagne à la plage avec Ruben, et j'ai du le supplier pour qu'on prenne Camélia avec nous.

Je suis avachie sur un transat, je laisse le soleil faire de moi ce que bon lui voudra, car j'apprécie la chaleur des rayons sur mon corps. Mon frère et Ruben se sont joints à d'autres gars pour jouer au volley.

Malgré ma colère envers mon jumeau. Je le remercie pour cette journée. J'ai fermé les yeux. J'écoute le bruit ambiant. Des gens. Ils rient, ils discutent simplement. L'odeur de la mer, agréable, imprègne mes sens. Le bruit des vagues qui apaise mon cœur et me fait voyager dans une plénitude qui m'avait manqué. Une journée normale. Oui. Normale. Où je ne découvrirai pas une arme coincée dans la ceinture de son pantalon. Une journée où mon frère sera un jeune homme de quinze ans. Et pas un assassin qui obéit au doigt et a l'œil à mon père. Une journée ou mon frère ne rentrera pas, avec ses boucles noires durcies, car le sang aura séché sur ses cheveux et son visage. Une journée ou je n'aurais pas à prendre des cours d'auto-défense ou de tirs, car quelqu'un pourrait s'en prendre à nous pour se venger de mon père.

Non.

Aujourd'hui. Ce nom que je déteste prononcer: « Preto » et que d'ailleurs je ne prononcerai jamais, n'est plus à l'ordre du jour. Aujourd'hui mon frère, c'est mon frère. Mon jumeau.

VALENTINA (Sous contrat d'édition chez  HUGO PUBLISHING)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant