CHAPITRE 68: À un tel point.

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Coucou mes petites perles, Ça-va? 🌹

Très long chapitre, pour me faire pardonner d'avance.
Je crois que c'est bientôt finis les publications tous les soirs mes chéries 😭...
Pour celles qui ne le savent pas je suis en dernière année et je veux vraiment réussir, du coup je vais pas pouvoir tenir le même rythme. (N'hésitez pas à vous abonner parce-que je préviens toujours quand je publie ou pas ❤️)

Enfin bref, en attendant, je vais vous redire à quel point vous m'êtes précieuses. Et comment je vous surkiff mes amours. Vos messages bienveillants et emplis d'émotions! W'Allah j'ai zéro mots pour vous dire à quel point j'ai les meilleures, meilleures lectrices!

(Dès que j'ai 1 seconde je répond à vos messages, je déteste vous laisser en lu mes chéries!)

BONNE ANNÉE! 🥳

Bonne lecture! 📖

Xoxo - Iamkunafa. 🍓

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CHAPITRE 68: À un tel point.














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Passé.

Point de Vue: Estella.

Il y a cinq ans.

Boite de nuit. Tépito. Mama Rumba.

"Ce soir là, je n'avais rien à faire ici. La vérité, c'est que je me retrouvais pour la énième fois dans un des bourbiers de ma grande-sœur; Liya. J'avais déjà super mal au pied, et l'envie pressante de rentrer chez nous. Enfin par, « chez nous » j'entends; ce taudis, un "appartement", ou cette cage, de treize mètres carré, où la cuisine déborde dans la chambre, qui est également une pièce de séjour, une buanderie, un bureau. Oui, tout ça à la fois. Toute cette pauvreté à la fois.

Encore un soir. Ou je me retrouve coincée dans les problèmes. Et ce soir là, Estella, ça sera le dernier soir.

-Eh! Arrête Liya! Prononçais-je en arrachant des mains de ma sœur, son énième verre.

-Oh ça-va, Estella! Rend-moi mon verre, c'est pas comme si on s'amusait pas là!

-Tu devrais ralentir sur l'alcool Liya. Je te rappelle que c'est toi qui conduit!

-Mais noon! Je demanderais à Paolo. A ta santé ma sœur!

Elle porte ce nouveau verre de shot à ses lèvres avant de l'engloutir d'une traite. L'alcool ne lui fait plus rien. Ça coule en elle. Et je déteste quand elle est dans cet état là. C'est-à-dire; constamment. Alors je déteste constamment ma sœur. Je ne la supporte plus. Je ne supporte plus ses cris de douleur silencieux. Je n'encaisse plus ses appels à l'aide, qui voilent ses yeux. Je les ignores. Car ta sœur est trop lâche, Liya. Ta sœur a peur. J'ai peur. Et ce ventre acide, et ces mains moites, prouvent encore une fois. Que je suis, une sombre petite tapette.

Et ce soir, au lieu de me reposer, pour ne pas la laisser toute seule, je suis avec elle. En talon, et une robe digne d'une fille de joie, dans cette boite de nuit, dont les néons bleus diffusés dans cette salle me donnent le tournis. M'horripilent. Nous sommes assises au bar. Enfin, je, suis assise au bar, parce-que Liya elle, elle est en chasse. Et ne reviens ici, seulement pour se donner un peu plus de courage grâce à l'alcool.

VALENTINA (Sous contrat d'édition chez  HUGO PUBLISHING)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant