CHAPITRE 91: Un.

Depuis le début
                                    

Et vaudrait mieux pas que ça merde. Parce-que cette carte est leur porte d'entrée et de sortie. Sans ce badge, pas de missions. Pas d'informations.

Bella s'assoit à côté de moi. Et sa bouille regarde ce que je fais.

-Je ne comprend rien. Ça veut rien dire ce que tu fais Esteban.

-Ce n'est que de l'informatique, les particules aimantées dans cette carte s'encodent selon une logique de pole et de bits de valeur entre 0 et 1. En influençant ses particules car au crack, je transmets des informations binaires au lecteur de la carte.

-C'est ce que je dis Esteban. Ça veut rien dire du tout.

Et je souris. Parce-qu'elle est comme ça Bella. Elle est adorable, et son innocence fait rire. Et elle me sourit aussi. Et j'ai compris qu'elle a cessé de me faire la gueule. Je crois que je serais bien le seul à avoir sa clémence. Je ne sais pas pour moi. Mais le lien que j'ai créé avec elle est inexplicable. Et pourtant, nous ne sommes pas du même sang et notre histoire avait très mal commencé. Mais, elle est irrésistible, et il m'est impossible de ne pas faire d'elle ma petite-sœur. Elle pose sa tête sur mon épaule en rivant ses yeux sur cet ordinateur que je suis en train de faire chauffer pour contrer chaque donnée informatique de ce virus. Et son touché ne me dérange pas. Elle est bien la seule, avec Amaliya à pouvoir me toucher sans que je ne frisonne. Sans qu'une autre peau sur moi ne me dégoûte. Elle est l'une des seules personnes à ne pas me faire ressentir les traumas de mes viols et mes pertes.

Je ferme cet ordinateur. Car le crack est installé.

-On y va. Il faut que tu trouve une tenue pour ce soir.

Elle hoche la tête, et simultanément nous nous levons. Je range cette carte dans la poche de ma veste. Et je prend les clés de la deuxième voiture.

Ce soir. Peut-être, que nous saurons enfin qui se cache derrière cet Ange-Gardien.




֎




Point de Vue: Preto.






Smoking.

Pas le choix.

Smoking noir.

Un gilet de smoking noir. Avec cinq boutons. Et la chemise est blanche. J'ai relevé son col car j'enroule le nœud papillon autour de mon cou. Et une fois chose faite. Je rabats le col. Et la veste de mon smoking trouve place sur mes épaules. Coupe classique et cintrée. Les revers de la veste sont satinés. J'époussette mon pantalon à pince. Coupe slim, et il s'arrête pile sur mes chaussures. Sans laçage, en suède et habillé.

J'ai rasé la barbe qui poussait, et j'ai parfumé ce corps de bois d'argent. J'ai plaqué ces boucles en arrière, et mes cheveux sont gominés dégageant mon visage.

Et ma montre d'acier passe ce poignet. Et le fermoir se scelle sur ma peau. Me voila prêt.

Alors je sors de cette chambre.

La carte magnétique est dans la poche intérieur de ma veste.

-Mais c'est qu'il est sexy notre Jefe là!

-Ferme-ta-gueule Brandon.

Il ricane, avant de secouer devant ma gueule les clés d'un véhicule.

-J'ai dû me casser le cul pour trouver la Bentley. Je l'ai garé dans le garage au coin de la rue, parce-qu'à tous les coups dans ce quartier, elle aurait disparu en moins de deux.

J'attrape les clés en vol. Et j'hoche la tête.

Mes pieds me mène au milieu de ce minuscule salon. J'avance vers la salle-de-bain. Et mon poing s'abat deux fois sur cette putain de porte.

VALENTINA (Sous contrat d'édition chez  HUGO PUBLISHING)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant