CHAPITRE 89: Défaillance.

Depuis le début
                                    

-Je le sais Sebastian. Mais tant qu'elle reste là, il n'y a aucun moyen que l'on vienne la chercher. Elle est en sécurité ici.

-Pour le moment, je n'ai rien sur Angel. Des hommes l'aurait vu remonter à Coahuila. Mais les sources ne sont pas confirmées. Il sait disparaître. M'explique Esteban.

-Il faut que je le trouve. Au pire, il viendra à moi. Parce-que je vais brûler, toute sa famille.

-Tiens, m'interpelle Esteban en me tendant les papiers qu'il vient d'imprimer, pour le moment, j'ai le rapport de police concernant les parents de Bella. J'ai une photo récente des Mesa. Ton contact aux Etats-Unis, Brandon, les a aperçu en Californie, à Montebello, sur Harding Avenue. A trente minutes de Los Angeles.

Je me saisis des feuilles qu'il me tend. Il va bien falloir que je m'occupe de cette traître un jour ou l'autre. Et je crois que Pedro à un nombre incalculable de secret à me partager. Et je suis impatient de l'entendre me conter ses cachotteries.

Angel, puis l'Ange. Drôle de coïncidence ces noms. Et moi je serais leur démon. Il ne manque plus qu'eux. Pour que tout s'arrête. Et pour que Preto devienne le roi du Mexique. Il ne manque que ça, pour que Preto ai la paix. Et qu'enfin, il devienne celui que son père à voulu faire de lui.

-Et pour ce qu'à fait ton père?

Et il manque ça aussi! Putain! Je plie rageusement les feuilles en quatre, et je les glisse dans la poche arrière de mon jean, avant de m'asseoir sur cette putain de chaise de bureau. Et je regarde Sebastian qui vient de me rappeler, qu'il y a pleins de choses qu'Hermosa ne doit jamais savoir. Et ça me rend déjà fou d'avoir cette conversation!

-On se la ferme et ça s'arrête là, claquais-je en tentant tant bien que mal de canaliser ma frustration.

-Je veux pas jouer au psychologue hein. Mais plus vite tu lui diras, mieux ça passera Jefe.

-Tu as raison. Tu devrais arrêter de jouer au psychologue Sebastian. Parce-que ton conseil est bien le plus merdique que je n'ai jamais entendu.

-Mieux vaut que ça sorte de ta bouche Preto, que celle de quelqu'un d'autre.

-Que celle de qui? M'énervais-je finalement. Que celle de qui Sebastian? Toi? Dis-le moi tout-de-suite si il faut que je te monte en l'air!?

-Tu le sais très bien que je ne te trahirais pas. Mais ce qui va se passer si elle ne sait toujours pas ce que ton père à fait, c'est que mi niña, sera extrêmement blessée.

-Ce qui va se passer Sebastian si je braille sur ce que je pense que mon père à fait. C'est que je n'aurais jamais son pardon. Tu ne comprends pas quoi dans on ferme nos gueules et ça s'arrête là? Il n'y a aucun moyen qu'elle le sache si personne ne braille comme un connard. C'est bon ou pas?

-C'est toi le boss, m'indique-t-il en levant les paumes vers moi pour me signifier qu'il n'en dira pas plus.

Et la porte s'est grande ouverte.


SUR ELLE!


Et là j'ai chauffé. Putain que mon corps m'a sidéré, c'est horrible comme c'est aride. Les informations ont été traitées à la vitesse de la lumière. J'ai tout analysé! Sourcils, lèvres, yeux, mains, nez, il fallait que je la scanne de haut en bas. Il fallait que son corps me parle et me dise tout ce qu'il sait et ce qu'il me cache. Alors le scanner à fait son travail comme un taré, avec mon coeur qui à tellement pompé!

-P... Pardon!

Elle est gênée. Très embarrassée. Mais le scanner est terminé. Et elle a refermé la porte.

VALENTINA (Sous contrat d'édition chez  HUGO PUBLISHING)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant