CHAPITRE 56: Brûlures.

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Je ne sais pas où nous sommes, mais je sais que le soleil va commencer à se coucher. Cette étendue bleu, est entrain de virer a à une couleur saumon, que je me surprend à être fascinée à contempler. La voiture ralentit. Je tourne la tête, et je m'autorise, un rapide coup d'oeil vers Preto, la main gauche au millieu du volant, la droite sur la boite de vitesse. Et très-vite je remarque que chaque membres de son corps sont crispés. De sa machoire, dont les muscles contractent ses joues, ses bras tatoués sont jonchés de frissons, et je devines, à la manière dont ses sourcils ont plissés ses yeux, qu'ils lui sont extrêment désagréables.
Je ne sais pas combien d'hommes il à perdu dans cette maison. Ca m'arrache un soupçon de désarroi. Il n'est pas très loquace, ni très démonstratif, alors à part sa crispation, je ne décellerais rien d'autre, ni peine, ni tristesse, ni remords, ni angoisse. Rien que de la crispation, et de la colère. Mais ma pensée est: cet homme est habitué à perdre des vies, tous les jours. Et chaque jours, il encaisse toujours un mort de plus. Tous les jours, il porte sur ses épaules le poids de ses actes. Et je détourne les yeux à l'idée de me sentir ridicule de vouloir, d'une manière où d'une autre, essouffler cette haine et cette colère qui ne font qu'un avec cet homme; avec Preto.

Il claque la porte du véhicule, car oui, il est sorti. Mes pensées m'étaient si oppressantes que je ne l'ai pas vu sortir. À mon tour j'ouvre la portière, de cette voiture. Depuis, hier soir, j'ai essayé, de ne pas repenser à ce baisé. J'ai tenté mais il m'a hanté, autant qu'il me fait perdre le contrôle sur mon corps qui frémit à chaque fois que je me remémore ces sensations. Et le seul moment ou cet évenement m'est sortie de la tête, c'est quand Ruben risquait sa vie pour me sortir de cette attaque, qui d'ailleurs je ne comprends toujours pas le sens.

-Pourquoi les hommes d'Angel t'ont attaqué?

C'est sorti sans même que je ne me sois contrôlée. Je n'ai aucune idée de pourquoi je veux le savoir. Mais je crois que j'en ai besoin. Parce-qu'un partie de moi, sait que je suis responsable de toutes ces pertes, toutes ces balles, tous ces morts.

Il me dévisage, en arquant un sourcil. Et ce regard là, je ne l'aime pas du tout. C'est le genre de regard qui signifie: "Tu ferais mieux de te soucier de ton cul". J'arque à mon tour un sourcil face à sa détermination. Et il finit par détourner le regard pour avancer. Quoi? C'est tout?

Je le suis, et je remarque où nous sommes. Un motel. Preto se dirige vers la loge. Situé directement à gauche sur ce parking. Un homme dodue, attend totalement désintéressé les nouveaux clients. Assis sur une chaise, qui semble bien trop basse pour lui, il porte une chemise, mais elle est trop sérrée j'aurais presque juré que les boutons peuvent ceder au moindre écart. Il est protégé par cette vitre en plexiglasse qui aurait bien besoin que quelqu'un passe un gros coup d'éponge la dessus.

-Une chambre pour deux. Articule Preto.

On reste ici? Je croise les bras sur ma poitrine. Et je redresse mes épaules. Je me décide à silloner des yeux cet endroit. Et la première chose que je me dis c'est qu'il en est hors-de-question. Mais cette phrase restera très soigneusement enfoncé dans ma gorge. J'ai pas la force. Non, je n'ai pas la force de faire la princesse. Et honnêtement, dans un tout autre contexte, je n'aurais pas hésité à donner mon avis. Mais je crois que l'on à dépassé le stade ou je doive me plaindre car un motel semble miteux. Et dès que j'aurais trouvé un lit, je m'enfoncerais dedans pour essayer d'éffacer de ma mémoire, les corps putréfiés de ma grand-mère et ma tante.

-La reception est ouverte à neuf heures. Jusqu'à vingt-trois heures. Interdiction d'introduire une tierce personne dans la chambre qui vous est attitrée. En cas de non restitution de la clé, vous serez facturé à hauteur de soixante dollars. Le tapage est interdit; et j'entend par tapage: claquer des portes, la musique, les cris, ou actes sexuelles entre vingt-deux heures et huit heure du matin. Signer le règlement là, et là et vous aussi ma p'tite demoiselle.

VALENTINA (Sous contrat d'édition chez  HUGO PUBLISHING)Kde žijí příběhy. Začni objevovat