CHAPITRE 52: Lui pour moi.

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Coucou mes bébés, ça-va? 🌹

J'espère que vous aller aimer ce chapitre les filles... 😉!

Je vous remercie encore pour vos messages, et je vous dis la vérité, j'ai été un peu démotivée d'écrire... Franchement avec les grèves et tout je rentre tard ça me fatigue! 😞...

Enfin bon, voilà la suite mes chéries ❤️!

Bonne lecture 📖!

Xoxo - Iamkunafa.

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Point de Vue: Valentina.

La porte d'entrée claque. Je sais qu'il est là. J'entends la voix de Ruben. Je crois qu'il signale à Preto, que Sebastian n'est toujours pas rentré. Peu importe. Peu importe...

J'entend ses lourds pas dominer les escaliers. Et juste avant que la porte de cette chambre où je siège depuis ses derniers jours ne s'ouvre. Je ferme les yeux. Je feins de dormir, car j'ai trop de peine quand je le regarde. J'ai trop de douleur en moi. Et je ne veux pas accepter, que peut-être, enfin, sûrement, Preto est la dernière personne pour qui mon cœur flanche quand mes yeux s'ancrent dans les siens. Et cette douleur je ne veux pas la ressentir. Pas maintenant. Pas après les images que j'ai en tête.

Je sais qu'il sait que je ne dors pas. Il l'a bien compris, autant qu'il comprend qu'il m'est impossible de lui parler. J'ai trop de colère en moi, trop de douleur et maintenant je trimbale des cicatrices qui à jamais seront gravées dans le tréfonds de mon âme et me briseront toujours un peu plus, chaque jours.

-Hermosa.

Mes sourcils se tortillent. Je sais que je vais pleurer. Je ne parviendrai pas à me retenir. Pas quand ce mot sort de sa bouche. Le lit s'affaisse à mes pieds. Il s'est assis. Et quand une larme coule sur ma joue. J'ouvre les yeux.

-Viens.

J'aimerais lui dire que non. Je peux pas faire ça. Car je sais, qu'à chaque fois que je le toucherai un peu plus, que je me rapprocherai un peu plus, que je naviguerais dans ses yeux. Je sombrerai un peu plus dans son monde, dans son âme. Et que bientôt il me sera impossible de me détacher de cette aura, de sa personnalité, et tous ses revers, tout ce qu'il est, et ce qu'il représente.

J'aurais aimé dire non, car concevoir de m'attacher à un homme tel que lui, c'est de la démence, et purement incongrue. C'est un homme dont je dois redouter la folie. Dont je dois me méfier de ce que sa présence émane dans chaque pièce qu'il parcourt. Mais je sais que je me voile la face, quand sa main se saisit de mon poignet. Je tombe de dix étages. Je sais bien. Que c'est à la seconde ou je l'ai vue, que ses yeux ont complétés en moi quelque chose que je ne pensais même pas manquer. Je l'ai su à ce moment là, maintenant, je suis sûre d'une chose, sa main sur moi, vient de me faire sombrer. Je vais m'enfoncer avec lui, et mes yeux rencontrent les siens. Et nous savons tous les deux, que c'est lui et moi maintenant. Lui et moi.

Comme hypnotisée je me redresse. Et lui m'attire vers lui. Je crois que nous deux n'avons aucune idée de ce qui nous pousse à nous mouvoir. Pendant un instant, ses pupilles m'impressionnent. Ce qu'il dégage; c'est du pouvoir, et un charisme à l'état pure, juste de la domination. Le genre radiation que l'on trouve pas à tous les coin de rues. Je dirais même que l'on ne rencontre jamais.

Mon corps finit par être tiré, jusqu'à arriver, sur ses cuisses. Et je me surprends à ne pas être rebutée par notre position. Bien au contraire. Elle me comble et le rassure. J'entoure de nouveau mes jambes autour de sa taille. Et lui enfouie ma tête sur son torse. Je crois qu'il n'a rien à dire, et de toute façon, rien ne pourra être dis pour me réparer. Et je me laisse aller. Car il est le seul, qui malgré la douleur étouffante qui m'achève, il est le seul à compenser ma peine inconsolable. Le seul.
Mes larmes me donnent un terrible mal de tête mais je suis loin d'avoir finit. Mi Abuelita, mi Tía. Deux femmes d'exception. Vous savez, les mamans de tout le quartier. Les femmes qui accueillent les fils d'untel pour manger devant les matchs de foot. Qui réunissent les filles d'untel pour discuter et conseiller les plus jeunes. Voilà ce que j'ai perdue. J'ai perdue des mères, des figures qui m'inspiraient le respect, la force de caractère et l'amour inconditionnel. Voilà la rétribution de mes actes.

VALENTINA (Sous contrat d'édition chez  HUGO PUBLISHING)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant