CHAPITRE 27: Refouler ma colère.(2)

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Mes bébés, le chapitre n'est pas très long, je préfère le publier dès ce soir, comme la partie 2 de « Refouler ma colère ».

Bisous 🌹.


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Le canon toujours sur mon crâne. Je n'ai pas desserré les dents, ni desceller mes paupières. C'est atroce comme sensation. Quand la haine érode tout ce que je représente, jusqu'à ne plus laisser de place.

-Tire. Le défiais-je.

Je sais qu'il en est capable. J'en suis conscient, et le jeu auquel je m'adonne est extrêmement dangereux.
Il brise ce lourd silence de son rire grotesque.

-Rien ne m'en empêche. Me réponds-t-il. Si j'ai envie Cruz. Je fais de toi un vulgaire souvenir.

-Ouais... mais quelque chose me dis que tu vas quand même venir poser t'es grosses fesses sur cette chaise et que toi et moi allons repartir satisfait.

Effectivement, le canon n'est plus sur mon crâne. Il me contourne. Et je ne le regarde pas jusqu'à ce qu'il vienne poser son gros cul sur son fauteuil beaucoup trop luxueux pour un poste de police. Je le fixe, sans le defier, contrairement à lui, parce-que pour être tout à fait honnête, je ne me sens pas en compétition avec ce gringo. Il pense avoir un poids, il a partiellement raison car son pouvoir résulte de son uniforme. Ses décorations qui ornent le côté gauche de sa veste, ses épaulettes, son lourd béret qui encadre son terne visage carré, voila ce qui camoufle la médiocrité de ce fumier. Un bout de tissu.
Il est assis droitement sur sa chaise. Je ne peux pas m'empêcher de constater que ce fils de pute a vieillit et grossit. Il n'as pas la même dégaine que quand il courrait après mon père.

-On m'as dis que t'es affaires ont coulées. Me nargue-t-il.

-On t'as mal informé. Les affaires reprennent et son bien vivantes.

-Hm... c'est pas ce que Salomon m'as fait comprendre Preto. Me lance-t-il en s'emparant de la tasse de café posée au coin de son bureau.

-Ce que cet hijo-de-puta peut te dire à mon sujet je m'en carre les couilles Berho. Crachais-je sans mentionner que j'allais, dès que je l'aurais retrouvé, lui couper la tête.

-Mais moi non! Tu es bien impoli petit fumier! Te planter directement chez moi?! La tout de suite je prepare un dossier contre toi. Je tiens à te prévenir que tu ressortira pas de ce poste sans passer par la case prison!

-Va te faire foutre avec ton dossier Berho! M'énervais-je.

Il ne répond rien, mais je remarque tout de suite la pointe de colère dans ses yeux. Ouais... Il doit trouver ça insupportable qu'un dealer ne lui lèche pas les couilles. Mais je ne le ferais pas et ça risque pas d'arriver! Avant qu'il n'est le temps de piailler et me menacer vainement. J'annonce:

-cinq cent mille. Et, ouais, je parles bien de dollars.

Comme excepté ce connard ferme bien sa gueule. Voila le pouvoir de l'argent. Je m'impatiente sur ma chaise. Mon pied tremble sous la table et je regarde colériquement ma montre. Il est 9h du matin. J'ai passée la nuit en cellule et je ne me suis même pas rendu-compte du temps qui s'était écoulé. Putain! Ça me fait chier car je perd du temps j'ai deux semaines et pas un jour de plus!

-Ecoute. Ajoutais-je devant son silence qui m'agaçais. Je compte pas réitérer mon offre. Et s'que j'fais la, ça s'appelle la courtoisie. Ça m'évitera de buter tout t'es gars à chaque fois qu'un connard s'approchera un peu trop de mon business.

-Un million!

Un rire nerveux s'échappe de ma gorge.

-Nique ta mère Berho!

-Petit fils-de-pute! Sache que ton patron Salomon me paie déjà cinq cent mille. Et pour toi et ton insolence se sera le double! Et si tu peux pas honorer cet accord, j'te jette en cellule jusqu'à ce que ton dossier atterrisse chez le procureur!

Il m'as bien baisé le sale chien! Je le fixe avec une haine irrépressible! Putain quel fumier! Je me lève hargneusement!

-C'est la dernière fois que tu oses supposer que Salomon est mon patron Cabrón!

-Ouais, c'est ça! Dans une semaines je veux mon fric!

-Tu l'auras dans deux et c'est non négociable. Et tu vas bien évidemment me laisser tranquillement sortir par la porte de devant, parce-que tu as fais la regrettable erreur de me prendre seul dans ce bureau. Tu sais pertinemment que je te massacres si tu ne coopère pas.

Un million trois. Voilà ce que je dois. Je claque la porte. Et j'avance bredouille hors de ce poste. J'ai la rage, mais je suis à la fois très satisfait. Sans un regard pour chaque poulets qui me guette je sors en trompe de cet endroit. Je retrouve mon véhicule qui n'as pas changé de place et je m'installe sur mon siège. Je reprend immédiatement mon glock que je cale à l'arrière de mon jean, qui d'ailleurs; est tâché de sang. Je met le contacte. Et je démarre en trombe, créant une épaisse fumée blanche, pour bien narguer ses guignols.
Je roule à toute allure sur l'autoroute. Je rentre à México. Dans la villa que mon oncle nous m'as prêté pour recommencer mon business. Je ne sais pas pourquoi ma conduite est tendue. Je, suis tendu. J'ai le visage de la tonta (l'imbécile) qui m'as volé, qui ne me quitte pas. J'entends le moteur rugir bruyamment sous la pression que je met sur l'accélérateur. Putain! Cette idiote à tout intérêt à se souvenir de l'emplacement de ma came! Autrement je ne sais pas ce que je lui réserverais.
Enfin je le saurais bien assez vite car j'arrive bientôt chez moi. À México.

VALENTINA (Sous contrat d'édition chez  HUGO PUBLISHING)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant