VALENTINA (Sous contrat d'édition chez HUGO PUBLISHING)

CHAPITRE 21: Le monstre est là.

-Appel Preto. On à Rivera.

Je m'exécute. La minute qui suit, Preto nous ordonne de se rendre à l'adresse dégoter par mon frère, sur le champs! Il nous informe qu'il nous suivra de près avec le reste de l'équipe.

Ces derniers jours ont été je dirait, durs? Preto avait beau diriger une bonne partie de Tépito. Son empire s'est effondré à la minute ou Solomon Rivera nous l'as mise bien profond. Et qui plus est; nous ai volé notre chèque à la banque: Mi quérida niña.

À Pachuca, il a fallut que les membres du gang apprennent que Preto s'était fait bombarder pour lui tourner le dos. Il a fallut qu'on fuit comme des rats alors que nous étions maître de cette ville. À présent  il ne lui reste plus que Tépito.

Nous avions trouvés refuge dans une des Casas de Preto. Une chance pour nous que ce mec ai toujours un plan de secours. La prochaine destination, c'est à México. Don Ricardo, l'oncle de Preto, a prêté à son neveu une de ses villas. Et c'est de là que recommencerons toutes les opérations pour ce rebâtir ce Cartel.

Quoi qu'il en soit, la route allait être très longue. De Mexico à Quintana Roo. Il faut compter une journée de trajet. Et là, on pouvait se gratter pour que le jet de Don Ricardo ne nous sauve les fesses. Preto, l'as bien trop en travers pour demander quoi que ce soit de plus à son oncle. Je sais qu'il veut prouver qu'il est capable de gérer cette crise sans personne.

Et en toute honnêteté, je sais qu'il le peut.

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Quintana Roo - Vingt-trois heures trente.

Le bruit répété de l'arme du glock, monté et démonté de manière incessante me tape sur les nerf. J'ai envie de dire a Preto d'arrêter ça, mais aujourd'hui, c'est pas le moment de le faire chier. On sens tous que Preto est tendu. Et ça tend visiblement les autres gars.
Moi, personnellement je gère plutôt bien mon stresse. Mais, une tête brûlée comme Ruben par exemple, c'est comme qui dirait; une bombe à retardement. Sa jambe tremble sans qu'il s'en rende compte. Je sais que c'est psychotique. Et il ne tient pas en place. Ce genre de comportement est dangereux car il prouve une certaine impulsivité.

Je réajuste ma jambe sur le lit. Je suis le seul allongé. Autant en profiter pour récupérer de ses vingt heures de route. Les gars sont debout, adossés contre le mur, certains sont près de la fenêtre. Et Preto, lui, siège assis sur la pauvre commode en face de moi.
Nous nous trouvons dans un hôtel miteux. Caché au detour d'une autoroute sur la route de Carr. Tulum, je me rassure en pensant qu'au moins on est proche de Cancún et donc de la bonne chaire fraîche et des fesses bien rebondies. On à opté pour ce taudis, parce-que franchement, ça serait vraiment con de cramer notre couverture, si on s'affiche au grand jour dans un hôtel grand luxe.

-Chefe?

C'est Goto. Ne me demander par pourquoi on l'appelle comme ça. J'en ai aucune idée. Cet homme est l'espion de Preto. Et je dois reconnaitre qu'avec sa silhouette fine, et son faciès typique de mexicain, il arrive toujours à passer inaperçu, et pour ça je dois reconnaître que c'est vraiment, un putain de bon infiltré. Preto l'as envoyé repérer les lieux dès notre arrivée.

-La villa est protégée dans un périmètre de deux cent mètres autour de la maison. Commence-t-il. Il à un garde tous les cinquante mètres. Ils sont dix-huit au total autour de la maison.

-Bien... commence doucement Preto en nous regardant tous un par un. On va ce la jouer discrète. Vous prendrez vos armes. Mais ne tirer qu'en cas de forces majeures. Il faudra agir vite. Analysons d'abord le terrain. Il faut que je sache tout! Si Solomon Rivera mange sa merde de la main gauche ou droite? Je dois le savoir. Comprendes? Preparer-vous, parce-que ce fils-de-pute doit être mort.