Where No One Goes

Sujet d'invention - BAC français 2019

Comme je l'ai déjà dit sur ma page, j'ai passé lundi après-midi mon BAC écrit de français. D'ailleurs, les premières en filières L et ES (peut-être d'autres mais je sais pas, désolé si je vous ai oublié), ont passé ce matin leur BAC de sciences, j'espère que ça s'est bien passé pour vous !

Et donc, pour le français, on est tombé sur la poésie et comme vous devez sûrement le savoir, le deuxième partie de l'épreuve consiste à faire soit une dissertation, soit un commentaire de texte, soit un sujet d'invention. Et vu que j'ai même pas pris la peine de lire le sujet de la dissert', et que le commentaire était trop relou, j'ai pris l'invention. Voici le sujet :

"Nulle part le bonheur ne m'attend" écrit Lamartine. Dans un texte poétique d'une certaine ampleur, vous prendrez le contrepied de cette affirmation, en évoquant l'épanouissement et la plénitude du poète au sein de la nature. vous pourrez choisir d'utiliser une forme versifiée ou une prose poétique.

Puisque j'avais pas vraiment le courage de faire des vers, j'ai choisi la prose, et j'avoue être en toute modestie, assez fière de ce que j'ai fait, c'est pour ça que je le poste là. Dites-moi ce que vous en pensez ;)

Le Bonheur est une chose si rare et choyée, et tout le monde n'arrive pas à le trouver. Il ne s'achète, ni ne s'échange, se recherche et s'arrange. Le mien, je l'ai trouvé sous les branches basses des arbres, au bord des rivières, au milieu des primevères. Car la nature est mon inspiration et ce n'est qu'avec celle-ci qu'un poète peut se faire un nom.

J'aime m'asseoir au bord de l'eau pour écouter, le vent, les vagues, les oiseaux. Puis je prends du papier pour y griffonner quelques vers auxquels j'ai pensé.

La Nature est belle et chante. Les oiseaux volettent et gazouillent toute la journée et lorsque la nuit est tombée, les loups immolent leurs proies à la Lune en chantant ses louanges.

La Rivière coule doucement et offre énergie et vitalité à quiconque viendrait s'en approcher. Elle protège de l'air les créatures aquatiques et promet prospérité, vie et sérénité.

La Forêt verte en été se pare de blanc en hiver. Mère de mille couleurs, elle rayonne et s'étend, grandit et attend, gardienne des lieux et prison des malheureux.

Les Montagnes, sentinelles silencieuses, résistent au vent et au temps. Inébranlables, elles rafraichissent de leurs ombres et séparent les ennemis, barrières infranchissables et frontières définies.

Les Orages et Tempêtes déchirent tout le reste. Les Éclairs sèment la destruction et le feu, tandis que le Tonnerre terrifie les résidents des lieux. Le vent se déchaine et les nuages se déchirent, la Tempête fait rage et l'Orage fait vivre : la pluie noie les Forêts, abîme les Montagnes et amplifie les cours d'eau, détruit tout sur son passage, afin de laisser place au renouveau.

La Nature m'inspire et me fait vivre. J'y suis heureux et mon cœur y respire.

P.S.: à la base, à la place de "primevères", j'avais mis "champs", mais je me suis dit que ça allait pas, il fallait quelque chose qui rime avec "rivières". Et là, bim, la révélation ! Les préverts ! J'étais convaincue que les préverts étaient des fleurs, et ce n'est qu'une fois rentrée, après avoir fait lire mon texte à ma mère, qu'elle m'a fait remarqué que ce n'était pas les "préverts", mais les "primevères"... Le seum, je vous dit pas xD

Pareil pour "créatures aquatiques". Je voulais faire ressortir le fait que les animaux dans l'eau étaient protégés par le fait qu'il y avait de l'eau justement et j'ai commencé à écrire "poissons", et je trouvais rien d'autres que "aquatiques" à mettre après. Donc j'ai mis dans ma copie, des "poissons aquatiques" -.- Et je savais que ça allait pas, mais je trouvais rien pour remplacer "aquatiques". Et encore une fois, c'est ma mère qui m'a dit qu'il fallait pas remplacer "aquatiques", mais "poissons". Bref, voilà la petite histoire de ce poème xD xD