Chapitre 45 : Attente

1.8K 154 34
                                    

Bon je ne suis pas du tout fière de ce chapitre, j'ai vraiment eu du mal à l'écrire. D'ailleurs je suis sincèrement désolé pour l'attente. J'ai de moins en moins d'inspirations pour cette fin de fiction, du coup écrire un chapitre est plus long. J'essaye de faire de mon mieux. ^^

********************

Chapitre 45 :

PDV SPENCER

Ma mère qui divorce, d'accord. Qu'elle est trouvée une personne à aimer, peut-être. Non d'accord, elle a le droit de refaire sa vie. Avec de l'amour et de l'attention. Mais me le présenter ? Non, certainement pas ! Surtout qu'ils ne sortent même pas ensemble. Ma mère ne veut pas tromper mon père, tant qu'elle est encore mariée avec lui, elle ne fera rien. Et le gars ne veut pas envisager quelque chose avec elle, espérer quelque chose de grand et vraiment s'attacher si elle est encore mariée. Tous les deux attendent le divorce. Que le papier soit signé et que tout soit réglé. J'aiderais ma mère s'il le faut. En attendant je dois trouver un moyen de lui faire changer d'avis. Je ne peux pas le rencontrer.

Et s'il était homophobe ? Si tout compte fait il était comme mon géniteur ? Est-ce qu'il est au courant d'ailleurs de ce que je suis ? Est-ce qu'il m'accepterait dans sa vie ? Le jour où ma mère divorcera, je lui promettrais de rattraper le temps perdu avec elle, de retrouver notre relation d'antan. Elle a besoin de retrouver son fils comme j'ai besoin de retrouver ma mère. Et si on ne s'entendait pas ? S'il était violent ? Prétentieux ?

En fait, j'ai l'impression d'être un pauvre minable qui stresse de rencontrer le futur homme de ma mère. Ça semble si important pour elle que je ne veux pas la décevoir. Que je veux paraître bien pour lui mais s'il ne peut pas m'accepter pour mon homosexualité ou ma personnalité, quest-ce que je vais faire ? Je ne veux pas que ma mère choisisse. Elle semblait si heureuse de me l'avouer. Putain on dirait je vais rencontrer les parents de mon petit ami. Je suis vraiment anxieux. Alors que s'il faut il est tous le contraire de ce que j'imagine. C'est peut-être un gars bien, gentil et aimant. Un homme idéal pour ma mère et peut-être un homme idéal comme père pour moi. Mais je ne peux m'empêcher au négatif. C'est plus fort que moi.

Je traîne des pieds jusque la cuisine pour me servir un café. Tout ça me donne mal à la tête. Je verse du café dans une tasse, rajoute un sucre et le fais chauffer aux micro-ondes. Et si je demandais de l'aide à James ? Peut-être qu'il pourrait m'aider à y voir plus clair dans ma tête, me rassurer. Le micro-onde sonne alors je prend la tasse et me pose sur un des tabourets de la cuisine. J'ai changé d'hôtel, en attendant je suis allé dans une résidence où on peut louer des sortes d'appartements le temps de nos vacances. En général c'est pour des vacances. On fait nos propres courses, ça m'évite de payer le repas onéreux à chaque fois à l'hôtel.

Plus les jours passent, plus je m'attache à ce petit homme. Depuis que je sais que je suis amoureux, c'est encore plus puissant. Je ne maîtrise plus rien. Je pense constamment à lui. Je m'imagine ce qu'il fait. S'il est avec son père ou ses amis. Si le soir il est chez lui à lire un livre ou parti dans une soirée. S'il pense à moi ou bien s'il embrasse un autre garçon. M'imaginer James avec un autre garçon est dur, c'est horrible d'ailleurs. M'imaginer un autre garçon lui toucher les bras, la joue sensuellement, effleurer ses lèvres. Toucher ses hanches, le serrer contre lui. Sa langue dans la bouche d'un autre homme. Putain non je ne peux pas. Pourquoi je m'imagine ça ? Comment me rendre de mauvaise humeur tout seul.

À James, 11:04 : " Salut, est-ce qu'on peut se voir cette après-midi bébé ?"

Me tarde que ma situation se stabilise. Je suis fatigué et lassé de cette vie, de cette peur constante qui m'entoure. Surtout depuis que je suis revenu en France. Quand je sors, j'ai peur de le croiser, peur de devoir l'affronter. Peur de ce qu'il pourrait me faire ou faire à ma mère. Tout me retombe dessus comme si j'avais tout gardé trop longtemps. J'ai l'impression de ne faire que pleurer en ce moment mais je sais que c'est mon corps qui lâche pour remonter ensuite encore plus fort. J'ai appris que pleurer n'était pas une faiblesse, pleurer permet de tout évacuer pour être encore plus fort après. Je ne pensais pas que le poids était aussi énorme.

Dice of love | BxB Tome 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant