Dice of love | BxB Tome 2

Chapitre 34 : "Loin de James..."

Chapitre 34 :

PDV SPENCER

" Putain, tu es un dieu du sexe... Ou peut-être que tu as un bon partenaire." Se vante t-il avec un sourire en coin.

Je roule des yeux face à autant de narcissisme. Je le suis et je l'assume. Je me trouve beau, j'ai un beau corps bien dessiné et musclé, des traits qui affine mon visage et qui plait plutôt bien aux hommes. Je sais que j'ai de bons atouts - que j'utilise forcément-. Mais je crois avoir trouvé bien pire que moi. Il se regarde tous le temps dans miroir. Il y aurait un miroir sur le plafond, je suis sûr qu'il se regarderait pendant nos actes sexuels. Il montre bien qu'il est là dans la rue, il veut qu'on le voit. Une créature magnifique que ses parents ont crée. Ce n'est pas que je déteste quand une personne est supérieure à moi, honnêtement je m'en contre balance, mais ce gars je ne peux plus le supporter. Il se met bien trop en avant, il se croit supérieur à tout et je déteste ça. James n'était pas cette personne.

" C'est quand que je pourrais te faire monter au septième ciel ?"

Rangers, son prénom, est allongé nu les bras derrière la tête. Il m'observe attendant une réponse. Il est tellement vantard qu'il croit être capable de tout. Il pense me connaitre et savoir ce que je veux. Mais c'est loin d'être le cas. Il ne connait rien et nous n'avons rien en commun. J'en viens à me demander pourquoi je joue avec lui. Surtout que la première partie ne ressemble en rien au "règles" du jeu. Ce n'est jamais tendre avec lui, toujours du sexe. Il n'y a aucune délicatesse, à aucun moment j'ai été tendre. Et pourtant on est tombé deux fois sur le chiffre deux. Alors je me répète, pourquoi lui ? Et puis jamais James ne m'aurait posé ce genre de questions. Il n'aurait jamais osé ou il ne l'aurait pas fait de cette manière là. Pas avec son innocence.

Au lieu de lui répondre, je reprends mes habits et les mets pour rentrer chez moi. Je suis dos à lui et je le sens venir derrière moi. Il me caresse l'épaule et je sens ensuite sa langue glissant de mon cou jusqu'à mes omoplates.

" Je te vois tellement comme un bon soumis..." Glousse t-il.

Il serait capable de me prendre sans mon consentement. Je n'ai jamais été passif et si je dois donner e privilège à quelqu'un ce n'est surement pas lui. J'enfile enfin mon chandail pour arrêter son jeu de séduction ou son-jeu-pour-réussir-à-me-mettre-dans-son-lit-et-me-prendre-violemment. Je me lève et met mes chaussures. Le silence est la meilleure ignorance.

"Qu'est-ce que tu as ? Le petit roux a peur ? Ce n'est pas si terrible que ça." Se moque t-il.

Vous ais-je dis que je ne le supporte plus ? Je grogne en serrant les poings. J'ai bien l'impression qu'il veut jouer avec mes nerfs. Je ne suis pas le maitre du jeu. Je n'aime pas ne pas avoir le contrôle. A cause de mon enfance. Et avec lui, je ne l'ai pas. Il cherche mes limites, tous le temps. Il veut prendre le dessus, tous le temps.

" Bon tu as finis ? Si tu prétends me connaitre, tu saurais que je suis toujours l'actif. Ne prend pas tes rêves pour des réalités. J'y vais, salut."

Je ne le laisse pas me répondre que je m'enfui de son appartement. Depuis ce qu'il s'est passé avec mon père, je ne ramène plus de garçons -joueurs- chez moi. James ne méritait pas ses coups. Il ne méritait pas de prendre cher pour mon homosexualité. Après lui avoir ordonné de partir, mon père était toujours dans une colère noire. Il hurlait des insultes à son égard au mien. Il m'a frappait aussi, fallait bien que j'y passe. Il était incontrôlable. Une seconde d'inattention et j'avais réussi à m'enfuir dans la cuisine où j'ai pris une bouteille d'eau pour l'asperger. Ca avait eu l'effet d'une douche froide. Il s'était tût et s'est assis sur mon lit, pensif pendant quelques minutes. Je me demande toujours ce à quoi il pensait. Puis il est venu à la raison de sa venue -toujours en rapport avec son entreprise- avant de s'en aller pour de bon.