Chapitre 60 - Jared

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Hello !

Tout d'abord, je tiens à vous dire que je suis désolée de ne pas avoir réussi à répondre à tous vos commentaires....Je le ferai cet apm....Mais malheureusement, si je veux poster tous les jours, j'ai moins de temps pour nos petites discussions.....Ca m'attriste mais, en même temps, je suis contente de partager Jacam avec vous plus régulièrement....

C'est la première fois que ça m'arrive mais j'ai dû segmenter ce chapitre en deux pdv.....J'espère que ça ne vous perturbera pas trop !

Allez, je me tais et je vous laisse lire !

Enormes bisous à toutes mes lectrices qui ne cessent de donner plus de vues, plus de votes et plus de commentaires à Jacam. C'est ....WAOUH !!!!!

Juliette


Jared

Je me lève discrètement. La dernière chose que je souhaite est de la réveiller. Elle dort si paisiblement. Lui permettre de prolonger ses rêves quelques minutes encore me permet d'accepter l'idée de la dure journée qui nous attend.

J'enfile rapidement mon boxer qui traîne au pied du lit et évite soigneusement de jeter un coup d'œil en sa direction. Si je le fais, c'est fichu. Je ne résisterai pas un instant à son dos nu, à sa nuque dorée, à l'odeur fruitée de ses cheveux, au goût délicieux de ses seins dans ma bouche. À elle, toute entière. Face à Camille, je ne contrôle plus rien. Je ne retiens ni mon désir, ni ma passion. Et encore moins mon cerveau. Elle m'inspire tant de choses, tant de caresses, tant de baisers, tant de promesses que je me mets à nu. Au sens propre comme au sens figuré. Elle m'a littéralement ensorcelé. Moi, Jared Tom, chanteur de rock à la carrière explosive et à la vie douteuse, est redevenu Jared Mats. Grâce à elle.

Putain. Cette fille m'a hypnotisé afin de me permettre de redevenir celui que j'étais avant de... Non, pas ça. Pas aujourd'hui. Si je veux survivre à la journée qui vient de débuter, je dois enfermer ma mère et Tom dans ma boîte de Pandore.

D'un pas hésitant, je descends l'escalier qui mène au rez-de-chaussée. À ma grande surprise, je remarque que deux photos ont disparu. Celle de janvier et celle de juin ne font désormais plus partie du décor fantomatique de l'antre de mon paternel. Devrais-je le remercier pour cette attention ? Non. Boîte de Pandore. Je ne veux pas d'eux aujourd'hui. Ils sont partis. Camille est là. Elle représente mon avenir. Mon futur. Mon demain. Pour l'instant, je dois me concentrer sur ce fait. La protéger. Me protéger. Nous protéger. Le reste n'a, pour l'instant, aucune espèce d'importance.

Quand j'arrive dans la salle à manger, une odeur délicieuse de café et de pain chaud embaume la pièce. Fait chier. Mon vieux est déjà levé. Je maugrée dans ma barbe avant de me forcer à le rejoindre. Merde. Lucie se trouve aussi là. Seule. Putain. Il ne manquait plus que ça. Réunion de famille en vue. L'idée de faire demi-tour m'effleure rapidement l'esprit, mais je me retiens. Jared Mats ne réagit pas ainsi. Il assume. Il assure.

La moue boudeuse, je m'assieds sur un tabouret de bar. Mon père me fixe comme si j'étais une bête sauvage égarée du zoo. Bordel. Ça commence bien. À l'inverse, dans un mouvement presque maternel, ma frangine me tend une tasse de café chaud et une tartine grillée, recouverte de pâte à tartiner. Ma préférée. Tandis que je porte le liquide fumant à mes lèvres, je sens le regard de mon père m'inspecter avec circonspection. Nous y voilà. La sentence va tomber.

– Vous n'êtes pas descendus manger hier soir ?

– Nous nous sommes couchés tôt.

Inutile de rentrer dans les détails, et encore moins de lui faire un dessin. Même si mon paternel n'est pas du genre chaud lapin, il sait ce que ça veut dire. Il a compris que nous venons de passer quasiment vingt heures enlacés dans un lit en ne nous limitant pas nécessairement à quelques regards énamourés. En guise de réponse, Lucie m'adresse un sourire de connivence. Pas besoin de paroles quelconques pour comprendre qu'elle est heureuse pour moi. Pour nous. Cela me semble plutôt bizarre comme sensation, mais je dois admettre que c'est plutôt agréable de voir ma sœur se réjouir pour mon propre bonheur. Bon. OK. Mon vieux a encore besoin de digérer l'affaire avant d'étaler sa joie sur la place publique.

Up and downWhere stories live. Discover now