La Duchesse de Castel

•Forban•

«Le métier de croque-mort n'a aucun avenir. Les clients ne sont pas fidèles.»

Leon Paul Fargue

Avant d'avoir pu finir, elle se retrouva plaquer au sol à quelques mètres plus loin du duc. Une dague pointé sur elle, ou plus sur son front qui commençait déjà a saigner. La lame chatouillait douloureusement sa peau, qu'est ce qu'il se passait ? Elle n'entendît plus rien, sa vue était obscurcis et son souffle très court, trop cours. La main d'un homme au yeux bleu translucide lui coupait la respiration, il l'étranglait !

-Croc mort. Siffla t'il.
Elle déglutit. Sa voie lui rappela vaguement quelque chose. Le duc rugit derrière eux. Le poids sur elle augmenta, il était plus lourd maintenant que deux ailes apparaissaient dans son dos.
Un oiseau ?

-Porl relève toi. Tout de suite.
Elle ne le voyait pas, ses ongles étaient plantés dans le sol terreux. Que devait elle faire ?
Elle voulu se dégager doucement pendant l'immobilité de l'homme.
Il lui siffla au visage. Ses yeux bleus scinder en un simple trait. La douleur inhabituel la fit gémir. Comment un simple couteau pouvait lui faire autant de mal ? Il ressemblait au démon des histoires et des peintures. Elle se mit à trembler. De colère ? De peur ?
Elle sentit le duc s'approcher. Sans prendre le risque de faire un geste de brusque, il parla plus fort encore. Diable ! Qu'il le récupère s'il le connaissait !

-Kenai !
L'homme secoua la tête, il recula soudainement. Il fixait désormais un regard dubitatif sur son ami. Le duc se mit devant Houston, les crocs sortis, près à mordre.

-Une croc mort ?! Raven c'est une blague ?! Les deux se grognèrent dessus. Raven tendit une main à Houston, celle ci se releva non sans mal. Ses jambes ne tenaient presque plus.

-La croc mort vous emmerde ! Apprenez à vous contrôler ! Elle pointa son doigt sur lui, crachant presque. Il l'a fusilla du regard.
Raven le fixait, près à attaquer s'il tentait quelque chose. Son ami devait en effet apprendre à se contrôler.

-Vous ne méritez pas votre place ! Les crocs morts devrait vivre entre eux tapis dans l'ombre des cimetières. Il s'avança en la fixant avec un mépris visible.

-Je n'ai pas pour habitude d'écouter des hommes oiseaux, je les entends piailler le matin ça me suffit.

-Je ne suis pas un homme oiseau pauvre imbecile.

-Les ailes dans votre dos vous défende avec conviction.

-Écartez vous de mon ami, gaupe*!

-C'est avant tout mon mari maraud* !

-Qui traiter vous de maraud petite peste ! Je suis un prince. Rugit il.

-Vous n'êtes qu'un faquin* qui rêve debout. Retourner donc dans votre grotte.

-Jy retournerai, et vous n'y entrerez pas.
Sur ceux il s'avança dans la grotte, le bruit d'une porte qui claque résonna jusqu'à eux.

-Merde. Raven passa sa main dans ses cheveux, il tourna sa tête vers elle, les sourcils froncés. Vous n'auriez pas du l'énerver.

-Non mais- C'est une blague ? Il n'aura pas du essayer de me tuer ce butor*!

-Il ne l'aurai pas fait.

-Cela ne change en rien les faits. Elle se retourna, s'apprêtant à partir lorsqu'elle s'écroula. Si facilement que Raven n'en cru pas.
Sa joue colle au sol, elle avait la respiration courte. Ses jambes couverte de sa robe pomme étaient égratignés. Ils avaient du éraflé bien des arbres...