•Fruit d'amour•

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L'amour est aveugle? Quelle plaisanterie! Dans un domaine où tout est regard!
Sollers Philippe

Le soleil commençait à se coucher, et les habitants s'agitaient dehors.
     Le marché se déroulait la nuit à cause de la chaleur insupportable pendant la journée. Pour les vampires en tout cas... Mais en automne c'était différent, le froid glacial refaisait surface avec pour seule compagnie d'énormes nuages gris. La plupart des hommes marchandaient, se vendant tissus, toile, charbon et autre tandis que les femmes s'occupaient des enfants ou des travaux subtils.     
Elles étaient regroupés pour parler de la nouvelle...

Une nouvelle qui avait agitée le monde cachée. Une nouvelle que tout humain prendrait pour normal après plusieurs mois de mariage.

-Tu devras bien prendre ce médicament une fois par semaine. Pas moins sinon plus. Rien n'est nocif, essaye de ne pas exagérer sur le kiwi...
Cela faisait une trentaine de minutes que Kenai répétait la même chose. Il expliquait comment faire le médicament, comment faire le médicament s'il n'y a plus d'ingrédients, combien de temps peut agir le médicament, les effets secondaires du médicament, les vertus du-

Houston allait devenir folle. Elle massa l'arrête de son nez, habillé d'une robe bleu foncée et de gants en dentelle noirs, elle semblait particulièrement irritée. Particulièrement parce qu'un démon ne voulait pas la laisser tranquille.
-Oui, j'ai bien compris Kenai. Allons manger maintenant.
Elle se redressa de son siège. Installée dans un salon aménagé à son goût, elle bénéficiait d'un magnifique dossiers de couleur violets. Son mari l'avait influencé...
Un grand sourire apparue sur son visage alors qu'elle prit le bras du démon. Elle ne tiendrait pas plus.

-Non tu ne comprend pas, je pars demain soir. Tu dois bien respecter les règles. Par Dieu ! Tu ne dois surtout pas retenter le même numéro que lors de l'attaque Zénith. Ta grossesse ne le supporterai pas c'est claire ? Donc ne joue pas avec la mort. Donne moi ta main,tu tourne le pot comme- Mon Dieu, comme tu es brûlante ! Tu sais qu'il faut...

Elle soupira bruyamment. Brûlante elle l'était car le soleil tapait sur eux à travers la vitre. Il ne s'en aperçu pas et continua son monologue. Elle faillit s'endormir lorsqu'une porte claqua.
Ils sursautèrent à peine.

C'était la noiraude, la femme au cheval comme la surnommait les soldats. Mais ils n'osaient plus la contrer après avoir vue les prouesses de sa bêtes. Pas d'elle.
Mais Houston voulu l'embrasser. Son intervention avait couper le cours du commandant. Dieu merci.

-Nous vous attendons pour manger. Elle se retourna pour partir sans plus s'attarder.
Houston eu le temps de voir l'expression facial d'Octavio se changer en un visage de glace avant qu'il ne se retourne vers elle avec un sourire.

-Allons y. J'espère tout de même que tu as bien compris.
Elle hocha la tête et leva les yeux au ciel.

Dieu ! Elle n'avait aussi bien comprit quelque chose que ce qu'il lui répétait depuis 1h.
Il lui prit le bras et ils allèrent jusqu'au grand salon. Celui ci était aussi le lieu de réception et de réunion de leur nouvelle maison.

Un long couloir où aboutissait la grande salle. Les escaliers au fond de la pièce menait au appartement du duc et de la duchesse. Mais son salon était plus loin, aussi devaient ils traverser le couloir aux nombreuses portes.
Le démon était pensif, il ruminait quelque chose.
Elle lui tira le bras pour qu'il sorte de ses pensées et l'interrogea tout en continuant à marcher.

-Tu ne connais toujours pas la durée de ton voyage ?
Houston se vanta le visage avec sa main. Son mari avait fait refaire l'isolation, aussi il faisait plus chaud que froid. Surtout après le sport intense qu'avait été la descente des marchés.

-Des que mes affaires y seront réglés.

-Tu pars avec Madame de Rocan ? Ne vous entretuez pas en route.

Il ne fut même pas surpris de sa découverte. Il était sur que tout se lisait sur son visage. Il souffla un coup et lui sourit dans le vide.

-Je me retiendrais pour vous ma dame.

-Je me sens honorée. Elle ricana.

Lorsqu'ils arrivent enfin en salle. La plus part des têtes se tournaient déjà. Leur pas les avaient atteint quelques secondes plus tôt.
Ils se levèrent et les saluèrent. Raven se précipita vers elle et prit son bras libre.
Embrassant sa paume. Il l'examina quelque seconde et leva un sourcil en la voyant essoufflée.

-Les escaliers... Grogna t'elle.
Il l'accompagna jusqu'à sa chaise. Situé à sa droite. Il ricana et tous commencèrent à manger.
Il poussa sa chaise et s'assura qu'elle était bien installée. La table était ronde, une permis d'autre. Entourée d'autre table où les hommes du duc mangeait en souriant.
Ils avaient acceptés leur Duchesse. Ils riaient et mangeaient comme ci plus rien n'était important. Chose que le démon allait regeler des l'aube du lendemain.

Car pendant son absence aucun écart ne serait toléré.

Il communiquerait avec Raven depuis sa maison d'enfance. Elle savait que son duc était au courant de pourquoi le démon partait. Cela était-il si grave ?

Malgré tout, leur monde était désormais apaisé.
Ils ne baissaient pas entièrement la garde, mais la nouvelle sur le duché illuminait son peuple.

-Que veux tu manger. Il garda sa main dans la sienne. Il caressa son pousse et elle ressentit une vague de frisson. Il lui sourit, montrant ses canines pas entièrement rétracté et elle leva les yeux au ciel.

-Raven, je suis enceinte d'un enfant. Je ne suis pas une enfant.
Son sourire s'élargit encore plus. Son pied tapait du sol. Il avait l'air euphorique. Il passa une main sous la table ronde et l'a posa sur son ventre déjà un peu arrondit.
Au moins avait elle gagnée en autorité. Elle ne serait plus un Duchesse soumise ou moindre. Elle avait un titre. Un peuple. et un enfant.

-Je ne peux m'empêcher d'avoir ce comportement... Mon Dieu...
Houston lui sourit, attendrit.
Ses canines pressèrent ses lèvres et une goutte de sang s'en échappa. Il passa sa langue dessus. Le regard violet toujours encrée dans celui de la croc mort.
Il brillait d'une satisfaction à peine cachée, cette lueur était apparu des qu'ils s'étaient réunis.

Dés qu'ils avaient tué ce monstre.

Elle ne put s'empêcher de penser que la fin d'une bataille n'était que le début de la guerre...

Mais aujourd'hui, après les semaines suivantes cette incident, elle avait appris pour sa grossesse et s'était juré de protéger ce qu'elle aimait quoiqu'il arrive. Si un danger reviendrait, elle serait prête.
Elle baissa les yeux sur les le visage du Duc. Si près d'elle. Si séduisant.

Quand avait ils conçu cette enfant ? Peut être était-ce la nuit de leur retrouvaille ?
Elle ne pouvait pas savoir. Ils l'avaient fait tellement de fois. Elle rougit sans pouvoir s'en empêcher.

Il le remarqua instantanément. Sa mâchoire cuivrée sous les lumières des bougies s'approchait dangereusement. Les flammes jouait sur leur visage.
Les yeux gris d'Houston semblait rougit. Ses cheveux relevés et ses joues rose.
Elle était l'image de la perfection.

Un sourire mesquin apparu sur le visage du duc alors qu'il prenait ses lèvres entre ses dents.
Il l'aimait tant.

Caressant tout d'abord avec leur pulpe la douce peau d'Houston.
Il frotta son nez contre le sien. Une boule d'amour explosa dans le cœur de la duchesse, et elle voulue pleurer. Pleurer de bonheur. Un doux sourire apparu sur son visage alors qu'elle posa sa main sur celle de son mari. Il lui entoura pour la presser ensemble.
Sur son ventre.

Où était leur enfant.

Le fruit de leur amour.

La Duchesse de CastelМесто, где живут истории. Откройте их для себя