•La discretion...•

141 14 0
                                    

L'amour,
une douce flamme qui réchauffe
un feu qui brûle.

Soufflant a en perdre ses poumons. Laos maintenant le comte contre un arbre. Il lui couvrait la bouche par méfiance. Peut être était il toujours fidèle malgré cette preuve évidente de la fin de leur collaboration avec l'homme. Il pourrai crier et alerter n'importe qui.
Foutue noble.

Il était essoufflé d'avoir parcouru une telle distance. Désormais à la frontière de son pays, il pouvait se permettre de s'arrêter. Se permettre de souffler avant de partir à la recherche des renforts.
Ils ne devraient plus être loin.

Avant d'avoir pu avertir le comte d'une quelconque menace, il se sentit plaquer au sol.
Ses yeux s'écarquillèrent, il jeta un regard sur le père de sa maîtresse. La panique le fit gigoter, un homme maintenait le vieux comte contre l'arbre, la mâchoire en arrière, agrippée et refermée par son agresseur.

-Laos calme toi c'est nous. La voie de la blonde au dessus de lui semblait le réveiller. Il arrêta de crier pour souffler de soulagement et la serrer contre lui.

-Carlita...
La femme qui le maintenait si fortement était désormais rougis de gêne, elle balbutia quelques mots avant de reculé brusquement. Vetue d'un pantalon au bleu sombre ainsi qu'une veste courte similaire. Son habit d'homme était pourtant différent des autres soldats car elle portait fièrement ses médailles.

-Nous avons plus important à faire que de simple retrouvailles. Lieutenant-Colonel.

-Surtout que ça n'intéresse personne ici. Renchérît le demon.

-Oui mon colonel. Laos gloussa avant de se redresser avec l'aide de la main de Carlita, il découvrit alors son maître et d'autres soldat. Plus d'une quarantaine d'homme et de femmes dont les yeux luisaient dans l'air nuptial. La plus part était camouflés, le duc avait du profiter de cette rencontre pour les laisser souffler aussi en voyait on s'asseoir. Il vit aussi une femme, un bref instant. Son odeur lui était méconnue. Tous se reposait on dirait bien...
Mais ce repos ne serait que plus court en entendant ce que Laos et sa proie avait à dire.
Le duc agrippa le veille homme par sa veste, de toute sa grandeur et paru d'une tenue aussi sombre que ses pensées, il siffla et lui dit :

-Votre fille m'en voudra sûrement si je vous tue mais je n'hésiterai pas si vous omettez la moindre information. Parle.
La sueur perla sur son front pale, il bredouilla quelque chose.

-C'est Sir Zénith... Tout cela est sa faute.

-Soyez plus claire. Et vite. Trancha le duc.
Il se mit à parler aussi vite que possible, la panique le faisait transpirer à grosse goutte et l'empêchait de bien articuler. Mais Raven comprit très bien.

-...Avant mon obtention du titre de comte, j'ai été à la guerre. J'y ai combattu trois mois avant d'être gravement blessé. Sans le chevalier Zénith je ne serai pas aller plus loin. Il m'a... aidé à rencontrer l'héritière Hermen, ma richesse s'est alors accrue ! Mais en échange de ce mariage il m'a demandé ma première fille. Je n'ai qu'une fille vous savez bien ?! N'est-ce pas ? Vous le savez je ne mens pas ! Alors il y'a à peu près 10ans, à la fin de la guerre de laquelle j'ai été épargnée, certains hommes ont mit feu à sa maison avec lui dedans. On dit qu'il y'en avait d'autre, des gens comme eux.
Mais je n'ai rien à voir dedans ! Vraiment rien, il m'en veut mais il est aveugle. Ce n'est pas moi ! Je ne l'ai pas trahit.
Il devint presque hystérique.

-Pourtant vous voilà aujourd'hui à répondre d'une dette.
Grinça Carlita. Ses cheveux relevés, elle fixait le comte d'un regard sombre.

-Vous alliez le prendre aussi ! Il regarda autour de lui. Puis revint à ses pieds.

La Duchesse de Castelحيث تعيش القصص. اكتشف الآن