•Croc...Mort ?•

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-On ne... peux pas. Leur langue se caressait avec hate. Pressé par leur désirs et leur devoirs. Ils s'agrippaient l'un à l'autre. Les mains de Houston chiffonnait cette chemise qui désormais démangeait le Duc. Ne serait il pas mieux sans ? Il agrippa les côtés d'Houston, souhaitant la rapprocher de lui. Leurs vêtements étaient de trop. Houston allait devenir folle, il mordillait avec ses longues cabines ses lèvres, sa langue et sa peau. Elle voulait s'écrouler sous le plaisir que ce simple baiser lui procurait. Son corps frissonnait sous le contact de ses mains. Pouvait on se perdre encore plus ?
Ses mains descendaient de plus en plus, frôlant son postérieur d'une main douce et rude lorsqu'enfin elle eu la force de le repousser.

-Non ! Tu es un vampire, il faut qu'on parle de ça. Elle se recoiffa rapidement, replaçant les quelques mèches qui s'étaient échappés de sa coupe effectuée il y'a quelques heures.
Mais avant on a un invité à voir. Bon sang quel genre de Duc est tu !

-Le genre qui respecte ses engagements. Il siffla dans sa direction. Déçu de la tournure des événements. Il pris son veston et lui tendit la main. Finissons ça au plus vite, j'ai des projets.

-Le sens du devoir ?

-J'ai certains côtés du devoirs qui me déplaisent plus que d'autre.
Ils traversèrent le long couloirs et descendirent les marches. La main de Raven serraient celle d'Houston avec force. Il ne décollait pas son visage du sien. Sa voie melliflue et douce traversait son esprit, elle
parlait des tableaux accrochés au mur et de leur singularité. Ils étaient peint en brun et blanc, décorés de lumière et de tableau. Tous signés par la même personne. Elle s'arrêta devant un. Il était très grand. Encadré d'un blanc pur il représentait un individu sombre tapis dans l'ombre. La fracture entre lui et ce qui semblait être de la lumière provoquait un sentiment inconnu chez les visionnaires. Que représentait il ? La solitude ? Le bien ? Le mal ?

-Qui est ce ?

-Mon frère.

-Ton frere ? Tu parle de Sir Napoléon ?

-Lui même. Il accéléra le pas sans pouvoir s'empêcher d'admirer sa femme. Sa robe verte pomme lui allait à merveille, le corset qu'il avait lui même nouée lui faisait de l'œil. C'est lui qui le dénouerait.
Ils arrivèrent enfin devant la porte du grand salon. Le valet et majordome les fixait.
-Qu'en sait on Aristide ?

-C'est le frère de madame. Monsieur Robin Donogan.

-Vous rigolez ! Il a pu venir jusqu'ici. Elle se précipita à l'intérieur de la salle. Suivit de son mari. Son frère était de dos, sa cape noir recouvrait jusqu'à ses semelles. Il se retourna en entendant la porte. Ses yeux du même gris qu'elle s'illuminèrent.

-Ma jeune soeur ! Il l'a souleva par la taille et l'enlaça. Agrippant ses épaules il l'observa. Comment vas tu ? Tu es en bonne santé ? Tu mange bien ? Il caressa son visage et pinça ses joues. Tu as perdue du poids ! Il ne te nourris pas bien ? Il jeta un regard noir derrière elle et la serra contre lui.
Il l'invita à s'asseoir à côté de lui sous le regard mauvais du Duc.

-Je dois te parler d'une chose importante... seul.
Elle regarda le duc, il leva les yeux au ciel et se retira.
-Je vais me promener avec Aristide. Nous reviendrons bientôt.

L'homme au cheveux blond s'accroupît devant la duchesse, il prit des mains en gardant les yeux fixés sur la porte qui se referma en un claquement. Il récita quelques paroles. Un double hoquet sonna.
-Qu'est ce que tu fais encore ? Tu n'a pas besoin de verrouiller toute les portes... Et s'il découvrait ton identité.

-Ma cherie écoute moi.

-Qui à t'il ? Il caressa sa paume avec son pouce, son sourire était triste.

La Duchesse de CastelOù les histoires vivent. Découvrez maintenant