•Douleur•

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Ne sous estimer pas la foi du diable

Elle plongea la tête sous l'eau, et tout autour paru disparaître. Ses yeux et sa bouche restèrent fermés, le bain détendait ses muscles et lui donna le tournis. La chaleur allait la faire s'évanouir.
Comment avait elle pu en arriver là ? Franchement ?!
Cette question qu'elle se posait depuis son arrivée au manoir ne cessait de la tarauder. Elle était bourgeoise bon sang pas noble !
Dire qu'il avait demander sa main quelques jours suivant leur rencontre. Sa mère dirai jarnicoton...
Et ses frères, qu'ils lui manquaient bon sang !

Elle avait à peine pu les saluer avant de partir. Ils n'avaient pas assister à son mariage. Et ils étaient à plusieurs jours de route. Voir semaine mais elle ne savait pourquoi elle avait dormi la plus grande partie du trajet.

Un hoquet de peur trancha sa gorge. Quelqu'un la tirait à la surface avec une violence qui la firent trembler.
Quand elle émergea de l'eau, un toux violente la prit.

-Vous êtes si répugnée par moi que vous donnez la mort vous semble judicieux ! Son mari la fixait avec colère et haine. Ses yeux violets brillaient. Il serait ses épaules si fort qu'elle eu mal.
Il était mouillé lui aussi, la récupérer au fond de l'eau à du faire plusieurs dégâts.

-Tenter encore une fois de m'abandonner et je vous enchaînerai à mon bras. Il grogna, ses sourcils froncés accentuaient la dureté de ses traits. Que croyait il ? Qu'elle tentait de se suicider ?

-Je pense que vous vous trompez...

-Me tromper sur quoi exactement ? Sur l'étincelle d'affection que j'avais cru percevoir ?! Ne vous moquez pas de moi !

-Vous devriez vous calmez Duc..

-N'agissez pas sans craindre les conséquences duchesse ! Il est desormais dans vos devoirs d'assumer vos actes. Ma colère dépasse mille et un sommet ! Et j'ai juste envie de vous arrachez la tête ! Vous savez la peur que j'ai eu ?

-Duc. Je le répète il n'y a pas de raison de... tenta Houston.

-Si vous aviez disparu je vous aurais obliger à me hanter c'est clair ! Et j'aurai passer toutes les années suivant votre mort à vous faire regretter cette acte ! En commençant par empailler le fichu hiboux qui nous suis depuis notre départ du Sud. Je vous ferai regretter jusqu'à votre premier souffle si vous tentez de recommencer ! Me suis-je bien fais comprendre ?

-Avez vous terminer votre monologue ? Je pense qu'on nous devrions...

-J'étais partis pour plus d'une semaine mais l'idée de vous voir plus tôt m'amuse. Vous serez désormais enchaîner à moi ! Et ce jusqu'à ce que vous reteniez la leçon. Et tentez même madame, de recommencer cette bêtise que je vous attacherai comme ces chiens de rue !
Il souffla un bon coup et la souleva de l'eau.

Ses bras entourèrent sa taille nue. Et serraient la duchesse contre lui. Il respirait si fort que ça la sortit de sa transe. Comment cela ? Qu'avez t'il dit ?!

Il avança les jambes trempant encore dans le bain jusqu'au escalier. Il attrape une serviette pour lui couvrir les épaules et passa par la porte énoncer quelques temps plus tôt avec l'employée.

-Maintenant allons dormir. Il se fait tard.

-L'après midi a à peine commencer Duc.

Les mots lui manquait. Elle ne savait plus quoi dire. Il l'enchaînait à lui ? Il la croyait suicidaire ? Il la serrait contre lui alors qu'elle était nue ? Et le comble du comble c'est qu'il l'avait menacer de l'attacher comme une chienne le bougre ?!

-Je viens de faire un très long chemin alors pour moi il est l'heure de dormir Duchesse. Ses mots claquèrent. Il appuya sur l'appellation de son nouveau titre. Et cesser de m'appeler duc !

-Si je ne vous appelle pas duc, alors je vous sifflerai comme un chien ! Coquebert !

-Continue et je t'attache Houston.

-On passe au tutoiement duc ?

Il claqua la porte après l'avoir traverser. Ils débouchèrent sur la chambre qu'elle occupait quelques heures plus tot. Il traversa la salle et bloqua la porte, toujours elle dans ses bras. Il éteignait l'une des bougies restantes et souffla.

-Vous êtes lourdes.

-Vous êtes lourd aussi.

-Je parle de votre poids Houston. Mais bon tu as au moins de quoi nourrir notre futur enfant.

-Tsk. Boursemolle.. Chuchota elle.

-J'ai l'ouïe très fine duchesse.

-« j'ai l'ouïe très fine duchesse »

-Bien. Il la souleva plus haut. Et une vive teinte pris son visage. Sa poitrine était au niveau du visage de son mari. Bon sang que faisait il ?.
Il s'avança sur le lit ou cette fois si des nouveau draps trônaient. Un noir corbeau qui obscurcissait jusqu'à la lumière du jour.
Le duc retira une couche pour s'y glisser. Toujours la jeune femme a ses bras. Il s'allongea et entourait le corps de sa récente femme. Elle lui faisait face.

-Bonne nuit.

-Bonne journée à vous duc.
Lorqu'elle tenta de se relever afin de s'habiller et de déguerpir, le duc la plaqua plus près encore qu'auparavant. Elle était désormais collé à lui.

-Je vous ai déjà condamné à rester avec moi Houston. Murmura il. Son souffle titillai ses oreilles et son visage. Sa bouche entrouverte laissait entrevoir ses dents blanches. Il respirait calmement.

Il s'était endormi ! Espèce de petit duc tout pourri minable de rien du tout !

Elle se calma après plusieurs insulte énoncer à voie haute et dans sa têtes. Qu'elle espérait le réveillé avec ses pensées. C'est à peine pouvait elle faire un geste. Ses bras était collé au torse du duc et ses jambes immobilisées. Au pire des cas elle pouvait lui faire un coup à la tête. Mais rien n'assurais qu'il sentirait même une infime douleur.

-Duc, réveillez vous s'il vous plaît. Dit elle d'une petite voie.

-Duc, je veux bouger !
Il la serra plus étroitement encore contre lui. Comment était-ce possible ? Il n'y avait pas d'espace pour reculer mais pour avancer si ? Balivernes.
Son visage se retrouva sous la mâchoire du duc.
Voilà qu'elle rougissait.

Soufflant de dépit, elle ferma les yeux. Elle ne vit même pas la chair de poule qui recouvrait cette homme au contact de son souffle, ni le sourire que portait le duc sur son visage. Elle ne vit pas que ses seins dénudée était collée au muscles de son abdomen. Même les joues rouges de ce goujat, Houston n'eu pas le plaisir de le voir.

Elle s'endormit après une bonne dizaine de minutes pendant que le duc savourait les respirations douces et l'odeur de sa bien aimé.

-Oui j'entend les insultes dans t'as tête ma chère. Il embrassa ses cheveux et s'endormît à son tour.
L'après midi commençait, les villages continuaient leur vie et les villes aussi. Le travail ne s'arrêtait pas. Les problèmes non plus.

Pendant cette instant de repos dont nos deux personnages avaient besoins, une calèche au chevaux noir se dirigeait au nord. Leurs pupilles rouge brillaient dans le brouillard qui les entouraient.
La neige elle meme, évitait de tomber sur eux.
Un courant d'air passa. Mais l'homme a la cape noir ne s'en occupait pas. Il avait une mission qu'il devait accomplir. Il devait lui parler et lui demander. Lui dire...


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C'est vachement mi octobre...

La Duchesse de CastelWhere stories live. Discover now