•Napoléon ? Où ça ?•

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Le beau n'a qu'un type ; le laid en a mille

Victor Hugo


Le duc cria quelques chose au frere d'Houston, celui ci la poussa a l'intérieur du manoir et ferma la porte, il ordonna à son tour à Aristide de tout barricader. Et de n'ouvrir sous aucun prétexte.

Les deux hommes se lancèrent un regard. Robin avait sortie une dague de sa manche, non surpris de ses précautions, le duc chargea son fusil.
Ses yeux violets brillaient de colère.

-Vous ne m'avez pas l'air très amène à discuter. Puis-je au moins savoir à qui ai-je l'honneur ?

L'homme cracha quelque chose, un morceau de paille ? Le duc ricana. Cette homme était si confiant qu'il se permettait d'être nonchalant, il lui ferait regretter son insolence.

-A quoi cela servirai, de donner nos noms à des morts ? Il sauta de l'arbre. Quelqu'un s'avança derrière lui. Pas moins menu. Un homme lui aussi.

-J'aimerai pouvoir inscrire quelque chose sur votre tombe cher ami. La remarque de Raven les fit grogner.

Le vent souffla, la luminosité était faible. A l'odeur Raven supposait faire face à des humains. Mais une autre odeur de mort planait. Il fronça les sourcils. Sa chemise était ouverte, il entendit souffler. Il évita aisément le pieux qui fut envoyé. Et fit un geste de la main. Les hommes reculaient dans la forêt avec méfiance. L'un éloigna l'homme capuchonné. Ils étaient tous masqués, Robin et Raven s'interrogèrent sur l'utilité de cacher leur identité. En quoi cela était important pour eux ?

-Nous ne sommes pas là pour attaquer. Seulement pour vous prévenir. Raven voulu rire, le pieux témoignait de leur bonne intentions. Le second homme retira sa capuche. Une partie de son visage semblait arraché. D'ailleurs il leur était méconnu.

-Nous prévenir de quoi. Tonna Robin. Ses cheveux blonds étaient désordonnés. L'inquiétude s'emparaient de son visage.

-De votre mort futur, à tous. Il visa et avant même qu'il n'ai pu réagir le bras du Donogan avait été touchée. Un flèche. Pas un pieu. Même à toi Robin.

Les hommes s'enfuirent dans les profondeurs de la forêt. Raven siffla, un sifflement qui fit s'écrouler Robin. Il garda les point contre ses oreilles, gémissant même de douleur. Son nom n'avait pas été donné, comment le connaissent-ils ? Ils l'avaient blessé avec une flèche. Pas un pieu. Sa respiration se fit plus courte. Ils les connaissaient. Le connaissait. Il pensa à sa femme et à sa fille. Elles étaient en danger. Il voulut se relever mais s'écroula de nouveau. Sa souffrance l'empêcha de voir des vampires suivre la trace du groupe de chasseurs.

-Ça va ? Excuser moi je n'ai pas penser a mon environnement. Suivez moi nous allons vous soignez. Robin lui chuchota quelques choses. Il hocha la tête.

-S'il vous plaît. Gémis t'il.

-Laos. Le vampire apparut devant lui, essoufflé.
Il fit exécuter la demande de son beau frère. Son soldat n'était pas le plus fort mais en l'absence de leur commandant il devait faire avec.

Raven attrapa le bras de Robin et le plaça sur sa nuque. Il appela Aristide qui sortir rapidement. L'aidant du mieux qu'il pouvait. En quelques secondes son amie Carlita apparu devant lui, elle semblait agitée.

-Raven, nous avons perdus leur trace. Ils ont laissés une traînée de sang de croc mort pour nous arrêter. Elle paniqua, Leos a été attrapé. Deux d'entre nous ont été blessés...
Il posa une main apaisante sur son épaule, il se demanda où avait bien pu passer son frère et que faisait il au lieu de protéger la population.

-J'ai personnellement envoyé Laos en mission, ne t'inquiète pas.
La blonde éclata en sanglot, il l'a prit dans ses bras et aperçu qu'elle faisait partie des blessés. Son bras saignait abondamment. Des morceaux de bois étaient encore dans la plaie. Ça allait s'infecter s'ils ne la soignaient pas.

-Je vais laisser Aristide s'occuper de toi. Tu le suis d'accord ? Elle renifla et s'éloigna. Le majordome dirigea les quelques vampires encore debout ainsi que le frère de sa femme.

Le regard de Raven se posa enfin sur elle, il souffla, soulagé. Elle parut illuminée la pièce. Son odeur le détendit. Elle était debout. Tel une reine, elle donnait des taches et dirigeait ses hommes. Une maîtresse dans l'âme. Un poids s'ôta des épaules du Duc, la voir apte a diriger le rassura.

Il l'a pris par la taille et plongea sa tête dans son épaule. De dos, elle souffla à son tour. Rassurée de le voir vivant.

-Ma duchesse... Elle se retourna, lui expliqua à toute vitesse ce qu'ils avaient pu découvrir pendant le laps de temps qui s'était écoulé. Le soleil désormais couchée, il était difficile de trouvé les fleurs dont ils avaient besoins.
Il ne comprit pas et se redressa.

-Des fleurs ? Pourquoi ?
Elle lui prit la main et ils se dirigèrent ensemble vers leurs appartements. S'assurant au passage des ordres que devraient suivre les domestique et soldat.

-Une des filles qui travaille ici ma dit qu'elle préparait nos bagages. Sous vos ordres parrait il. Suite à ça il y'a eu tout un tas d'événement qui on fait que Robin  commence à paniqué et se précipite dehors afin de...

-Attendez, tout un tas d'événements ? De quel nature ?

-Et bien lorsqu'elle les déplaçait elle a vue votre frère. Elle dit que celui ci s'est soudainement écroulés. Alors elle s'est dirigée au rez-de-chaussée et tout les hommes sous vos ordres qui étaient présent se sont à leurs tour écroulés. Elle a dit qu'aucun des employés ne comprenaient alors ils sont allés voir mon frère, seul autre noble, qui de plus était avec Aristide.

-Attendez mon frère s'est écroulé ?
Ils se regardèrent avant de se précipiter vers la chambre. En effet, Napoleon était face contre terre.

-C'est pour ça que j'ai dis qu'il nous fallait des fleurs...
Une boîte ouverte et cassé reposait désormais sur le sol. Houston s'accroupît et la fixa. Son père la lui avait donné lors de son départ...

« Fais attention, on ne sais pas ce qui pourrai arriver. Chuchota son père en collant son front à celui de sa fille. Il glissa une petite boîte en marbre dans sa paume. En cas d'urgence. »

-Qu'est-ce ? Le duc se pencha près d'elle, il prit un chiffon afin de couvrir son nez.

-Un poison, pour vampire.

-À l'odeur je dirai du sang de croc mort. Il tourna la tête et le fixa. Qui vous l'a donné ?

-Mon père... Mon père me l'a donné. Elle l'a referma, l'odeur se dissipa, bloqué par le marbre ensorcelé.

Ils fixèrent Napoleon qui gémissait. Il reprenait conscience petit à petit. Anciennement placé dans un coma. Les mains d'Houston devinrent moites, une goutte perla sur son front. Ils réfléchirent. Peut être trop rapidement.

-Tu sais ce que ça veut dire ? N'est ce pas ?
Elle s'écroula, le postérieur au sol. La bouche ouverte.

-Qu'il connaît votre nature... Elle cessa de respirer. La votre, et surement la mienne.

-Votre père était l'un des chasseurs de tout à l'heure. Il est l'organisateur de ce chaos.
Dit il gravement. Il a tenté de nous tuer...

La Duchesse de CastelWhere stories live. Discover now