•Attrapée•

137 12 0
                                    

Chapitre postée miraculeusement !!

Seul les cailloux ignore la peur
Ferraille

Ils reprirent la route en toute tranquillité. Son père ne trouva pas utile de saluer son propre fils et prétexta qu'il venait de retrouver sa famille. Qu'il les « dérangerait ». Mais il ne sourit même pas. Il semblait plutôt désintéressé de son enfant. Presque lassé de cet allée retour.

Houston réalisait une fois de plus à quel point son affection l'avait aveuglée. Restait à savoir s'il restait du bon en lui voir s'il y avait eu du bon en lui.
Elle se demanda qu'est ce qui avait poussé son paternel pourtant si comblée d'en venir à vouloir du mal à d'autre. Qu'était il arrivée pour qu'il réagisse comme ça.
En le regardant en périphérie, elle le vit simplement assis. Si elle ne s'était pas marié elle n'aurait jamais vue cet facette. Il paraissait tellement simplet, presque stupide et soumis à sa femme. Alors que cette même femme était si méfiante en sa présence et semblait souffrir de l'avoir comme mari.

Il portait une coupe couper de près. Il faut dire qu'il avait eu le malheur de les perdre lors des combats qui avait fait rage à la frontière. Il n'était pas si vieux. Il avait tant devant lui...
Houston se promit de rechercher de son côté les motifs de ses actes.

Leur transport s'arrêta net. Si brusquement qu'elle sursauta. Ils descendirent en fronçant les sourcils.
Son père alla parler au cocher. Elle se dirigea vers Laos. Il descendit de sa monture et s'approcha en s'inclinant.

-Quatre homme dans la forêt. Ils nous visent.
Elle lui sourit en retour. Il se redressa et ria.

-Ils vont sûrement nous emmener. Fait comme si tu n'étais au courant de rien... Vous avez une jolie tenue ! S'extasiait elle ensuite.

-Jusqu'à quand ?
Il ne releva pas la marque du tutoiement.

-Fait confiance à ce que ta dis Robin, Napoleon est sur de lui.

-Combien de temps dois-je paraître inconscient ?

-Jusqu'à ce que tu vois le signal.
Il haussa un sourcil et elle lui sourit. Carlita te salue. Ajouta t'elle.
Elle retourna près de son père. Celui ci lui demanda de monter dans le transport avec son garde et lui, il se dirigeait vers une terre plus intrépide. Lorsqu'elle le questionna sur la destination, il lui tapota la tête et lui rappela qui il était.

-Voyons Houston, je suis ton père. Pas un inconnu.
Cette remarque la fit frissonner. Son regard était vide, froid. Savoir qu'il se considérait légitime de tout par son simple rôle dans sa vie lui donna une nausée en plus. Mince.

-Je souhaite juste prévenir mon gardien que notre destination n'est pas quelque chose dont il doit s'inquiéter.
Il lui embrassa la joue et lui sourit.

-Nous allons voir un ami à moi. Je possède quelque chose dont il a besoin. La rassura t'il.
Elle hocha la tête et le silence revint. Il ne dit rien de plus, ne l'informa pas de l'identité des inconnus.

Le trajet devint mouvementé, leur côche sauta plusieurs fois. En regardant par la fenêtre Houston comprit qu'il les amenait en direction d'une campagne. Tout a l'Ouest de la ville se trouvait des fermes, un grand nombre appartenait à des étrangers. Principalement de l'autre continent.
Des fermes étranges dont meme leur voisin ne connaissait pas le but. Les plus naïf supposait que c'était des animaux, des cheveux rare. Des pur sang paraît il. Bien sûr cela expliquerai des choses, comme le fait qu'il y'ai des hommes bien armés pour surveiller les entrée et les sorties. Pourtant ils ne se dirigeaient pas la bas...

Non ils allaient vers le territoire agricole des nobles. La seconde partie. C'était ce qui nourrissait la plus part des gens d'ici. Lorsque ce n'était pas les marchand nordiste.

-Viens, allons y.
Il lui prit la main et ils marchèrent. Elle observa les alentours.
Laos fronçait les sourcils et les suivaient avec un air méfiant.
Elle aussi était méfiante, elle sentait la présence des intrus. Bien trop peu camouflé. Le sait-ils qu'ils ne les sentiraient pas ?

Cela faisait déjà plus d'une heure qu'ils avaient roulés. Était-il temps de mettre le plan en œuvre ?
La duchesse ne se posa pas la question. Pour elle les ordres était précis. Elle effectuerait sa mission.
Elle s'approcha de Laos et le pris par le bras.

-Puis-je emmener Laos plus loin ? C'est un grand ami à moi.
Le visage du comte se détendit, à la limite d'être rassuré par la sensibilité de sa fille.
Il devenait méfiant lui aussi.
A mesure que les heures en sa compagnie passait. Sentait il que quelques choses avait changé ? Qu'elle avait changé par rapport à l'époque où elle vivait ici ?

-Bien évidemment, mais ton ami n'a pas l'air très bien. Dépêchons nous.

Son garde garda le silence. Ses cheveux noir qui brillait sous le soleil accentuait la pâleur de sa peau. Des légères cernes couvrait ses yeux.
Cela faisait près d'une semaine qu'il était partie du manoir, la fatigue était visible.

-Oh mon Dieu oui ! Laos tu vas bien ? Celui ci la fixa, son silence la mettait mal à l'aise. Elle avait rapidement pris l'habitude d'un soldat bavard et rieur, rien à voir avec ce gars là.

-Rien qui ne devrait inquiéter madame.
Son père haussa un sourcil.

-Nous arrivons bientôt, vous pourrez vous reposer.
Houston pensa qu'il y'avait du brouillamini dans cette histoire. Des zones d'ombres qu'elle n'avait plus le temps d'éclairer lentement. Elle devait réfléchir et plus vite que ça.

Où elle se mènerait à la mort.

La Duchesse de CastelWhere stories live. Discover now