La Duchesse de Castel

•Attachée•

Un enfant n'est que le fruit d'une union.
Tout fruit pourri.

Un frère.

Ils marchèrent encore...

Mais bien peu de temps à son avis car ils aperçurent une maison au loin. Elle n'était pas grande et ne semblait posséder qu'un étage. Elle jeta un regard à Laos.
Et lui sourit. Confiante. Sur d'elle.

-Aie. Mince !
Laos se précipita vers elle, il ne mis qu'une seconde à stopper le saignement de sa main.
Son père observa la scène.

-Qui à t'il ?

-Je crois qu'une aiguille a éraflée ma main... Tien la voilà. Elle sortie une pointe en argent de sa robe. Du sang coulait de celle ci. Une légère tache apparu sur son tissu sombre. Houston ne leva pas la tête, elle regardait sa main l'air inquiète.
Ses cheveux brun enroulés et plaqués en arrière peinaient à recouvrir son air inquiet.
Elle savais que son sang aurait de réel effet sur lui, restait à savoir à quel point...

Le regard de Laos s'éclaira. Il couvrit sa plaie et tituba.

-Cherie ton ami n'a pas l'air d'aller bien...
Fit remarquer son père en le prenant par le bras.

-Nous arrivons, il se reposera la bas. Laos se dégagea de lui même de la poigne du paternel. Il se plaça derrière la duchesse, en garde à vous.

Ils avancèrent encore.
Quelques mètres seulement avant d'atteindre la porte ils entendirent un long sifflement. Le soldat se retourna. La duchesse n'en prit pas la peine.
Elle réfléchit à toute vitesse.
Des bruits de pas s'en suivaient.
Elle s'avança vers son père, l'air apeuré avant d'être plongés dans le noir complet ou l'inconscient prend le dessus.

Elle entendit tout de même Laos crier. Avant, après être tombée ? Elle ne le su pas.

Mais la douleur lui fit ouvrir les yeux. Papillonnant. Elle sentit un liquide chaud sur son bras.
C'est déboussolée qu'elle réalisa que son bras portait une grande plaie qui depuis peu pissait du sang...

L'entaille évitait intentionnellement ses veines. Ils avaient tout de même bien enfoncés le couteau.
Elle gémit silencieusement de douleur. L'esprit encore embrumé.

Son sang rubis goutta sur sa robe sombre, puis quelqu'un lui tira douloureusement et le positionna au dessus d'un saut.

C'est la qu'elle remarquait qu'elle était attachée. Ses deux bras plaquer tel un homme sur un crucifié.
Elle vit ses jambes maintenus contre le mur elles aussi.
Voir... En vérité elle ne voyait que ses orteil. Sa robe l'empêchait d'avoir une vue d'ensemble.

-Laissez la ! Madame ! Cria une voie d'homme qu'elle devina être Laos. Il criait à plein poumon a s'en faire mal.

Elle ferma les yeux et les rouvrit péniblement. Quelqu'un l'avait frapper à la tête ?
Elle s'en souvint rapidement.

Elle leva son regard sur son garde. Sur l'homme de son mari. Il était lui aussi attaché. Son visage était entaillé et sa lèvre enflée. Il avait du prendre un coup.
Elle reprit ses esprit et se redressa.

Il était tout paniqué, ses yeux écarquillés était d'un rouge affolant. La panique laissait le contrôle loin derrière et fit sortir ses crocs.
Elle devait réagir. Il ne devait pas pouvoir se transformer.

-Laos ! Sove yao dami Carlita silen*. 
En vérité il ne pouvait pas bien l'entendre. Ils avaient accroché plusieurs plante qu'il affaiblissait déjà. Mais parler sa langue natale d'un seul coup avait du le réveiller. Il l'a regarda. Suppliant.

Il comprit et se détendit.
Houston avait apprit la langue du nord lors d'un des galas de sa mère. Il y'avait des femmes instruises et des cours proposés.

-S'il te plaît. Ajouta t'elle sous le regard méfiant des hommes masqués.
Il hocha discrètement la tête et s'avança. Il bouscula tout les hommes qui le maintenait.
Le moment de silence avait fait relâchée la tension.

-Arrêtez le ! Certains tentèrent de le rattraper.
Il les bouscula tous, fonçant à toute vitesse dans leur direction.

-Sam arrête le !
Le dernier individu soulevait encore le bras de la duchesse lorsque le garde arriva vers lui. Ne savant quoi faire il tendit le bras d'Houston. Celle ci ne gémit pas. Plus.
Une flamme brûlait dans ses yeux gris. Elle intercepta le dernier regard de son garde personnel du jour, avant de le voir s'évanouir. Elle sourit discrètement tout en le hélant, un air angoissée au visage, fixant le corps inerte de Laos.

Désormais ils avaient fait la moitié du boulot. Le plan avait été mis en place de leur côté et n'y manquait que son développement. Elle devait compter sur le duc et son duché désormais.

Ils avaient réussie à allumé le feu, maintenant fallait il le laisser tout consumer.
Elle devait supporter ça encore un peu.
Même si vidée comme une truie elle ne tiendrais pas plus de quelques heures à moins que le sang ne s'arrête. Elle réfléchie à toute vitesse.
Ils ne la laisseraient certainement pas mourir.

Son père était tout de même
son père...

Puis elle douta. Non elle ne devait pas.

Elle regarda autour d'elle. Les hommes s'agitèrent. Ils ne s'inquiétèrent pas plus de sa présence. Alors elle cria. Quelques choses qui les fit tous se retourner. Quelques choses qui retarderai sûrement leur processus de vengeance et quelques choses qui laisserait le temps à son mari et à son armée de la sauvée.

Elle fixa Laos. Soupira et releva la tête.

-Amener moi mon père, je suis enceinte.
L'indépendance de ces deux phrases leur fit hausser les sourcils, ils s'agitèrent encore plus.
La personne qui lui tenait le bras fermement détendit sa poigne. Conscient qu'elle était aussi un peu humaine. Bien plus que leur chef qui l'exsangue sans pitié, c'était bien sûr.

La nouvelle de sa grossesse se répandit comme un grain de poudre. Elle n'eu qu'à attendre quelques minutes avant de voir une horde d'homme se diriger vers elle.
A la droite de l'homme en tête se trouvait son géniteur, lui qui avait préparé sa capture.

-Ma fille ! Dieu, descendez la !
Ils se hâtèrent de la détacher. Elle se retrouva à s'asseoir faiblement sur une chaise mais se releva. Les laisser avoir le dessus sur elle ne la plaisait pas. Elle ne devait pas se laisser dominer.

-Père, que se passe t'il ? Elle vit alors que ses lèvres étaient sèches. Le saut de sang était bien entamée pour être remplie. D'ailleurs ses camarades le virent très bien. Son tournis s'accentuait.
Elle devrait trouver qui lui avait donné un coup à la tête. Ce rustre !

Son père ne prit pas la peine de répondre, il s'approcha d'elle et regarda son corps l'air sceptique.
-Tu es réellement enceinte ? Dit moi la vérité.
Elle recula d'un pas et croisa les bras.

-Oui. Je n'en suis qu'à quelques semaines mais c'est bien cela.
Sans pouvoir rajouter quoique ce soit comme une insulte, elle essaya de se détendre et de reprendre le contrôle de son corps. Ses mains tremblaient. Enceinte, pourrait elle s'assurer elle même de sa sécurité pour les prochaines heures ? Tout se jouait sur elle.
Laos avait été laissé à l'abandon et d'ailleurs elle le vit du coin de l'œil.

Utiliser son soit disant enfant afin de la protégé c'était faible de sa part mais elle devait le faire. Serrant son ventre encore inexistant entre ses bras, elle se mit à observer le chef.
Et écarquilla les yeux.

___

Sove yao dami Carlita silen = Effectue le plan en silence pour Carlita !