Célébrité et Conséquences

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— Je ne sais pas si c'est grâce à ton métier, mais ton visage exprime, quand tu l'y autorises, tellement de choses à la fois. Je pourrais passer des heures à me perdre dans tes yeux. Ta mâchoire si masculine me donne envie d'y promener ma bouche.

Pour illustrer mon propos, je me penche en avant et dépose de petits baisers sur sa mâchoire pendant qu'il rit doucement. Je descends ma bouche dans son cou et m'arrête sur son épaule droite.

— Tes épaules m'émeuvent. On y lit toutes les heures que tu as passé pour te créer ce corps. J'adore te regarder te promener torse nu. Les muscles de ton dos m'hypnotisent. Ton torse est une œuvre d'art, dis-je en continuant d'explorer son corps avec ma bouche, mes doigts et mes mains.

Comme un prédateur prêt à bondir sur sa proie, Alexander ne me quitte pas des yeux. De temps en temps, il se mord la lèvre du bas ou crispe ses mains sur mes cuisses nues.

Plantant mon regard dans le sien, je descends encore un peu. Son boxer contient avec difficulté son érection. Je me mords la lèvre du bas et ne m'attarde pas sur cette partie de son corps. Pas tout de suite en tout cas.

Ma bouche et mes doigts se promènent sur ses jambes.

— Tes jambes aussi sont les témoins des heures que tu passes à prendre soin de ton corps.

Mes mains se stoppent sur ses chevilles et descendent sur ses pieds nus.

— Même tes pieds sont des œuvres d'arts.

Il rit. Je souris. J'aime tellement son rire.

Lentement, je remonte vers son sexe qui attend au garde-à-vous que je m'occupe enfin de lui. Je le caresse à travers le tissu de son boxer. L'homme allongé dans le lit se tend à plusieurs reprises, impatient. Doucement, je descends son boxer et libère ce pénis à qui je pense très souvent depuis que je suis venue le rejoindre, ici à Vancouver.

Ma bouche part à l'exploration de son membre. D'abord timidement. Puis, avec beaucoup plus d'assurance. Je suis attentive à chaque respirations, chaque mouvement de son corps, chaque soupirs.

— Oh beh merde alors ! souffle-t-il en refermant ses poings sur le drap.

J'alterne la vitesse à laquelle ma bouche lui donne du plaisir. Ce que j'apprécie beaucoup avec lui, c'est qu'il me laisse le contrôle. Il ne m'impose rien même, quand je ne vais pas assez vite pour lui, ses mains restent sagement sur le matelas.

— Tu me rends fou, mon amour !

Fière de moi, je souris et continue de le torturer avec ma bouche et mes mains. Il est encore plus beau comme ça, quand il ne contrôle pas les émotions sur son visage.

— Si tu continues comme ça, je ne vais pas tenir très longtemps.

Ses mots sont légèrement hachés par sa respiration plus rapide.

— Alors, je dis en donnant un coup de langue sur son gland, je vais continuer jusqu'au bout.

Alexander rit en me caressant le visage du bout des doigts.

— Tu aimes me torturer, darling ?

— Tu n'as même pas idées.

Je lui souris malicieusement et glisse son membre entre mes lèvres.

— Il y a quelqu'un ?

Mes yeux rencontrent ceux de l'acteur. Nous n'attendons personne avant l'arrivée de nos familles. Quand il voit que je m'éloigne pour descendre du lit, Alexander dépose ses paumes sur ses mains et grogne de mécontentement. Je ris. C'est vraiment devenu une habitude d'être dérangé au plus mauvais moment.

— Miss Lewis ?

Comme j'ai l'impression que la voix s'approche de plus en plus de la porte de notre chambre, j'attrape mon pantalon de la veille et crie suffisamment fort pour être entendue :

— J'arrive.

Je m'approche du lit et me penche vers l'acteur qui me supplie du regard de rester à ses côtés.

— Reste au lit, je m'en occupe rapidement. Surtout que, je n'ai pas fini ce que j'ai commencé, je lui murmure à l'oreille.

Rapidement, ma bouche se retrouve contre la sienne. Il m'embrasse avec fougue. Sa main qu'il a glissé dans ma nuque pour me rapprocher de lui, m'empêche de reculer mais, je n'en ai pas envie. Mon autre main est posée à plat sur son torse nu pour m'empêcher de m'écrouler sur lui. J'ai besoin de lui comme il a besoin de moi. Et pourtant, il soupire et me laisse m'éloigner.

— Je t'aime !