Hadès Rewound (Trilogie Hadès #2) [VF]

Chapitre trente

Chapitre trente

Rhéa s'avance vers nous, sa démarche est si élégante qu'on dirait qu'elle flotte. Sa douce robe grise s'élève autour d'elle quand elle marche, me rappelant les clichés hollywoodiens représentation les anges. Elle m'adresse un sourire céleste?

—J'ai entendu ouïr que tu me cherchais.

—Moi ? cillé-je en étant bouche-bée de surprise qu'elle soit au courant de mes intentions et elle hoche la tête. Oh. Bah. Ouais.

Bordel Evie, quelle éloquence.  C'est une superbe manière de la convaincre. 

—Pourquoi ?

Je regarde Hadès, perdant mes mots.

—Um... dis-je en perdant aussi ma voix. Comment je réponds à ça sans ayant l'air mesquine ou puérile ?

Il secoue la tête avec un petit sourire.

—T'as pas besoin de répondre. Elle connaît la réponse.

—Vraiment ? observé-je Rhéa et cette fois je ne rate pas la lueur dans ses yeux vert comme la forêt. Oh. Elle connaît la réponse.

—Bien évidemment.

Elle s'arrête face à Hadès et moi, semblant inconsciente qu'elle contrôle toute notre attention, ou que Spencer, Selene et Axel ont la bouche grande ouverte avec un air impressionné. Elle m'étudie et je me sens étrangement nue sous son regard perçant ; on dirait qu'elle peut voir à travers moi, comme si ms défenses étaient complètement transparentes et qu'elle pouvait lire mes pensées et sentiments internes. Elle se tourne finalement vers Hadès et son visage s'adoucit.

—Mon fils. Que s'est-il passé ?

—Je suis pas certain que je sois la personne à qui tu dois demander cela, répond-il froidement.

Je retiens un sourire. Il ressemble à un enfant grognon qui ne veut pas être réprimandé.

Je sais que le monde va bientôt s'éteindre, mais je ne peux pas m'empêcher de rire hystériquement à son visage, car oh mon dieu.

—C'est peut-être vrai, mais tu as toujours semblé être plus en faveur de la logique que tes frères pour expliquer les situations.

—Je pense que tu trouveras que la logique est incapable d'expliquer cette situation, Hadès sourit un peu.

Poséidon plisse ses yeux au maximum et bredouille, apparemment incapable de se retenir. 

—Je pense que la situation est assez simple, mon frère ; tellement simple, au fait, que la logique n'est pas nécessaire.

Rhéa se tourne, arquant un sourcil fin vers lui ?

—Ah oui ? Alors explique-moi, mon fils, pourquoi supposes-tu que ton obsession vaut la peine de risquer le monde dont nous nous sommes évertués à créer et protéger.

Je la fixe avec de gros yeux. Mince alors, Rhéa sait vraiment comment répondre aux gens.

—Mec, Spencer se penche sur Axel, j'ai besoin que tu me pinces, parce que je suis pas trop sûr de vraiment entendre cette conversation.

—M'en parle pas, marmonne Axel. Je sais pas si je dois baisser mon arme en signe de respect ou continuer à me méfier de Señor Psychopathe.

Poséidon ignore leur conversation, continuant de garder dans sa ligne de mire la femme face à lui.

—Ce n'est pas une obsession.

—Mensonges !

Le mot s'est échappé de ma bouche et je me fige quand ils me regardent tous. Je déglutis et tousse pour faire oublier mon objection.