Hadès Rewound (Trilogie Hadès #2) [VF]

Chapitre deux

Salut tout le monde!

Pour ceux qui n'ont pas commencé à lire Dionysos, vous ne comprendrez pas un élément de ce chapitre, mais si vous voulez une légère clarification : envoyez moi un message :)

C'est tout de ma part, j'espère que vous allez appréciez ce chapitre !! Dites moi ce que vous en pensez dans les commentaires xxx

Chapitre deux

Je ne revois pas Hadès jusqu'à la journée prochaine, mais ça ne m'inquiète pas comme j'en ai l'habitude. J'ai commencé à accepter (bien que ce soit après de nombreux arguments) qu'il y ait des éléments dans son titre que je ne saurai jamais vraiment ; éléments qu'il ne veut pas me révéler. J'admets, que l'acceptation a pris du temps ; le besoin affolant de contrôle a déclenché en moi une énorme agitation à la pensée de Hadès qui endosse ces fardeaux sans moi, et il fallut que je réalise qu'il ressent un plus grand besoin de contrôle que moi donc je comprends qu'il tente d'apaiser son monstre de contrôle.

Ça, et le fait qu'il y a des petits éléments de mon titre qu'il ne saura jamais pleinement. Dites que je suis une égoïste compétitive, mais ce petit fait m'apporte un doux plaisir malicieux.

Je suis vraiment une terrible personne.

J'ai passé la journée à alterner entre les préparatifs du mariage et - malheureusement - faire mon travail de déesse des Enfers ; pas de repos pour les méchants, pas vrai ? J'aurais dû m'y attendre en toute honnêteté. J'ai accepté de marier un dieu, après tout ; je n'aurais pas dû m'attendre à voir des arcs en ciel et des marguerites partout, tout le temps. Sans mentionner que sa famille est explosivement bizarre aux meilleurs des moments ; essayer d'organiser un mariage qui ne va pas les agacer c'est comme essayer de trouver une aiguille dans une botte de foin, eh bien, des aiguilles. Honnêtement, j'aurais pu avoir un problème psychologique dès la première semaine des préparatifs si Hadès n'était pas là à me calmer.

En fait, Hadès et Kezia, m'ont giflé psychiquement et psychologiquement à plusieurs occasions quand je devenais presque hystérique.

Apparemment je ne suis pas une mariée-zilla, je suis une Mariée-pleurante-puis-te-jettant-un-bol-de-brownies.

Je rigole légèrement, regardant la scène devant moi.

—Ça serait tellement plus facile si j'avais ton aide, maman.

Elle ne répond pas, comme toujours. Mais je m'y attendais. Je viens lui parler souvent depuis que Hadès est occupé depuis hier quelque part d'autre. Pas une fois elle a remarqué la fille assise en position tailleur à l'extérieur de sa chaumière. Je sais qu'elle ne me remarquera jamais à cause des règles des Champs Élysées et tout, mais c'est toujours bien de lui parler, prétendant qu'elle m'écoute.

Je racle ma gorge, observant mes parents rigoler par la fenêtre de la maisonnette. 

—On a décidé de faire le mariage en haut - ou, comme vous le dites : à la surface de la terre - parce qu'apparemment quand les autres sont ici c'est que des super-super-occasions-d'en-finir, et je veux pas particulièrement les irriter en privatisant la cérémonie donc... rigolé-je, remuant les doigts. Ça va être bien d'y retourner, même si c'est qu'une journée. Je veux dire, j'adore les Enfers, c'est sombre et les coins sont décrépis ce qui me correspond et c'est plus excitant, mais la lumière me manque, les oiseaux chantants, et l'odeur de l'air du printemps. Dis que je suis pathétique, mais je suis trop excitée de savoir que mon mariage se fera sous le champ vert clair, entourés de cerisiers, comme je l'ai toujours rêvé. Cependant je ne le dirai jamais ceci à Hadès - ou Spencer - mais je peux en quelque sorte comprendre Perséphone sur ce point. J'aime vraiment la beauté pure de la nature. Mais pas assez pour utiliser l'aide de l'ivrogne pour m'aider à m'échapper des griffes de Hadès, mais je comprends en quelque sorte pourquoi elle voulait partir. Mais c'est qu'un "quelque sorte" ; une partie de moi est occupée à aimer Hadès, soupiré-je. J'aurais voulu que vous veniez à mon mariage. Mais de nouveau, vous êtes morts puis vous ne savez pas que je suis assise à vous parler, donc vous ne savez pas pour mon mariage. Une minute, pourquoi ai-je pensé que ça aurait été une bonne idée ?