Hadès Rewound (Trilogie Hadès #2) [VF]

Chapitre bonus : La réaction d'Hadès

Chapitre bonus

—Hadès, je suis enceinte.

Son corps entier se fige. Il me fixe avec de gros yeux et ne répond pas pendant plusieurs secondes.

—Quoi ?

Je tente de ne pas rigoler à l'air stupéfait sur son visage ; c'est d'un comique hors pair. Apparemment pour perturber le Seigneur des Enfers il faut que je lui informe de ma grossesse.

—Je suis enceinte, répété-je.

Un petit sourire étire ses lèvres alors qu'un air épanoui l'envahit quand il me scrute.

—Vraiment ?

—Non Hadès, je me moque de toi, rétorqué-je sarcastiquement en roulant des yeux avec un sourire. Oui, vraiment !

Son sourire explose jusqu'à devenir énorme et enveloppe ses bras autour de ma taille, me soulevant dans les airs et me faisant un câlin ferme. Je couine de surprise et enroule mes bras autour de son cou pour me maintenir, rigolant à son enthousiasme.

—De combien ? demande-t-il et ses yeux brillent comme les étoiles dans la nuit.

—Je sais pas, quelques semaines je pense ? dis-je en haussant légèrement des épaules. J'avais des soupçons ce matin, mais j'étais pas sûre jusqu'à ce que Héra me le confirme.

—Elle l'a confirmé ? répète-t-il d'une voix rauque.

—Oui. C'est le secret que Spencer tentait de me faire dévoiler quand tu nous as interrompus, réponds-je en gloussant quand son visage s'éblouit à mes mots.

Je pense que c'est la seule fois que je l'ai vu si heureux quand je mentionne le prénom de Spencer.

—Et puis, c'est comme si c'est marquer dans le marbre, non ? Etant donné qu'Héra est la déesse de la fertilité.

—Oui.

Il sourit, en me déposant finalement sur le sol. Il me tient tout de même près de lui, ses mains glissent sur mon dos et me presse contre lui et aussitôt qu'il est certain que mes pieds sont stables sur le sol, il se penche et m'embrasse tendrement. Je ne sais pas pourquoi il tient tant à ce que je sois stable, car comme toujours, je fonds complètement sous son baiser, comme une guimauve. Des picotements d'effervescences coulent dans mes veines quand je me laisse perdre dans Hadès, dans son baiser.

Cette fois, contrairement à d'habitude, son baiser va au-delà de la passion. Ce n'est pas de l'amour, du désir et de l'envie inconditionnel, comme ses autres baisers ; celui-ci est rempli de vœux et d'engagements pour l'avenir. C'est aussi rempli de confiance, me promettant qu'il sera toujours à mes côtés et face à tout. Mon cœur éclate d'une chaleur comparable à de centaines de soleils, me faisant fondre sous son baiser aimant.

Quand il s'éloigne finalement, nous sommes complètement sans souffle. Il pose son front contre le mien, ses yeux bleu comme la nuit brûle avec une lumière.

—T'ai-je récemment dis que je t'aime, agápi mou ?

—Eh bien... oui, il y a cinq minutes, minaudé-je en prétendant de réfléchir. Mais, tu dois encore le faire, vu que je porte ton enfant.

Il plisse des yeux et m'envoie ce regard pétillant. Je ricane, enfonçant mon visage dans son torse.

—Je crains pour la sainteté de notre futur enfant.

—Pourquoi ? Ma réponse est étouffée à cause de son haut.

—Il t'aura comme mère, dit-il ironiquement.