Chapitre 31

127 14 0
                                    

Lorsque nous franchissons le pas de la suite, je suis bouche bée.
— Mon dieu, c'est magnifique.
Des pétales de roses sont éparpillées un peu partout sur le lit. Du champagne est posé dans un bac à glaçon sur la table basse du salon avec une petite carte.
Bon anniversaire à la meilleure de toutes
                                 Xoxo, J
Cette attention me fait sourire. Je me tourne et aperçois James toujours debout près de la porte à me scruter de son regard de braise.
—La meilleure de toutes ?
—Le meilleur plan cul de ma vie.
Je lève les yeux au ciel.
—On à couché que deux fois ensemble.
Il s'approche de moi.
—Crois-moi quand je te dis que tu es mon meilleur coup.
Je prends ça pour un compliment. Je m'avance vers la porte fenêtre et l'ouvre. En pénétrant sur le balcon, une légère brise s'empare de moi et me fait légèrement frissonner. Je me fiche de la température tant la vue est à couper le souffle. Je remarque qu'une table est dressée avec du champagne ainsi qu'une assiette. Je fronce les sourcils me demandant ce que cela peut bien être. Une veste se pose sur mes épaules et rue constate que c'est celle de son costume.
—Merci, je réponds avec gentillesse.
Il me fait signe de m'assoir sur l'une des chaises.
—Qu'est-ce que c'est ?
—Votre dessert mademoiselle White.
Je fronce les sourcils.
—Je pensais que je serai ton dessert.
Il ricane légèrement.
—Oh ne t'inquiètes pas, j'aurai tout mon temps cette nuit, pour te déguster.
Sa remarque me fait immédiatement rougir et serrer les cuisses.
James me fait un clin d'œil et me montre notre dessert. J'observe plusieurs petites choses qui ont l'air aussi appétissantes les unes que les autres. Tout d'abord, il y a un petit gâteau au chocolat accompagné de son croustillant praliné. Cela me donne l'eau à la bouche. Je remarque ensuite une mignardise d'une tartelette à la fraise ainsi qu'un macaron chocolat, mon favori. Lorsque je prends une part du gâteau au chocolat, un gémissement s'échappe de ma bouche ce qui fait rire James.
—Tu aimes ça à ce que je vois.
—Tu as mis les petits plats dans les grands.
—J'ai eu un coup de main dit-il.
Nous finissons notre dessert en discutant tranquillement. Nous parlons de nos prochaines vacances ainsi que du second semestre qui approche à grand pas. Nous sommes légèrement stressés quant aux examens. Lui comme moi essayons de ne pas nous mettre la pression. Nous devons profiter de notre soirée sans penser à Washington. Une fois le dessert terminée, nous prenons la décision de rentrer dans la chambre, là où il fait meilleur. James ouvre la bouteille de champagne et nous sert une coupe.
Je le remercie puis nous trinquons.
—Tu fais donc ça à toutes tes conquêtes ?
Il pose nos verres et me donne un baiser. Lorsqu'il m'embrasse, j'essaye un maximum de ne rien ressentir, enfin, tout ce qui n'attrait pas à un plan cul. Ça s'annonce plus compliqué que prévu. Oh et puis merde, c'est ma journée alors je me laisse emporter si je veux. Mes mains passent dans ses cheveux pour les titrer légèrement et il émet un grognement. Ses lèvres quittent les miennes lorsqu'il se place derrière moi pour m'ôter ma pièce de tissu. Il défait précieusement ma petite fermeture éclaire et descend ma robe en laissant ses doigts parcourir ma peau nue. J'en ai des frissons. Au moment où la robe tombe, il remarque que je ne porte qu'un string et des bas. Un léger sifflement s'échappe de ses lèvres.
—Dieu du ciel, heureusement que tu ne m'as pas dis que tu portais ça. J'aurai annulé la soirée et t'aurai déshabillé directement.
Sa remarque me fait rire. Je me tourne pour lui faire face et vois ses yeux s'emplir de malice.
—Mademoiselle White, si vous saviez toutes les choses dont je rêve de vous faire.
Je rougis et défais sa chemise bouton après bouton. Je laisse à mon tour traîner mes doigts sur chaque parcelle de son torse que je redécouvre petit à petit. Sa mâchoire se contracte.
—Je pourrai jouir comme ça, avec toi, à moitié nue devant moi.
Je souris de manière plus qu'aguicheuse.
Ses boutons défaits, sa chemise tombe et je m'attaque à son pantalon. Je m'agenouille devant lui, défais sa ceinture avec minutie, ouvre son bouton et descends sa fermeture éclaire. Je lui fais enlever son pantalon qu'il balance d'un coup de pied, et lui baisse son boxer. Ma tête levée vers lui, son regard ne fait que confirmer ce que son sexe me dit déjà. Il a plus qu'envie de moi. Je laisse quand même échapper un gémissement en voyant son membre déjà prêt pour moi. Je le prends au creux de ma main et approche ma bouche lentement. Lorsque je l'enfonce tout au fond de ma gorge d'une traite, et que je le regarde de manière si innocente, un grognement s'échappe de sa gorge.
—La meilleure vue qui puisse exister dit-il.
Je rigole ce qui semble lui donner quelques vibrations autour de son sexe. Il tente de maîtriser son souffle, en vain. Je fais de nombreux vas et viens lorsque sa respiration s'accélère.
—Putain, Emylia.
Je ralenti et le déguste. Je m'attarde sur chaque centimètre et creuse au maximum mes joues pour un maximum de plaisir. Je joue clairement avec son gland de ma langue ce qui me vaut quelques spasmes de sa part. Ses yeux... Je ne saurai vous décrire ce regard.
J'accélère petit à petit la cadence tout en le regardant.
—Emylia si tu n'arrêtes pas je vais jouir dans ta bouche.
Je ne réponds pas et augmente la pression de ma succion.
—Putain ! dit-il en éjaculant dans ma gorge.
Je prends soins de tout avaler en le suçant une dernière fois. Une fois la dernière goutte avalée, il m'aide à me relever et m'embrasse durement, me coupant instantanément le souffle. Lorsqu'il se dégage, je remarque dans son regard qu'il est comme un lion que l'on vient de libérer de sa cage.
—Allonges-toi dit-il en me désignant la table basse.
Avant d'obéir je termine ma coupe de champagne. Une fois allongée, il passe ses mains tout le long de mon corps.
—Tu es à moi Emylia.
—Que pour quelques temps, n'oublies-pas.
Il me fait taire en écrasant sa bouche sur la mienne.
—Maintenant, c'est à mon tour de te torturer.
Il enlève minutieusement mes bas et retire d'un seul coup mon string. Je gigote, impatiente.
—Patience patience, ma belle.
Il m'embrasse tout le buste, faisant exprès de ne pas toucher mes seins ce qui à le don de me rendsre dingue. Chaque baiser qu'il me donne est si chaud, plein, et je pourrai presque dire, sincère. Je pense que demain j'aurai pleins de petites marques. Cela semble fou mais il sait exactement où me toucher et j'adore ça. Au moment où il se décide à aspirer mon téton droit, un léger cris m'échappe ce qui le fait ralentir, voir même, s'arrêter.
—Ne t'arrêtes pas.
—Je ne voudrai pas que tu jouisses trop rapidement, princesse dit-il en terminant de sucer mon sein gauche.
Je fais mine de bouder et il éclate de rire.
—Seriez-vous impatiente ?
Je lève les yeux au ciel.
Cette fois-ci, un cris plus prononcé m'échappe alors qu'il m'embrasse en plein dans mon intimité.
—Oh oui je dis dans un souffle.
Il ris légèrement ce qui fait frotter sa barbe contre l'intérieur de mes cuisses. Cette légère friction me donne de nombreuses décharges électriques un peu partout. James continue ses coups de langues experts et enfonce un de ses doigts au plus profond de mon être. Je m'accroche au bord de la table et me retiens de jouir.
—Ne te retiens pas, pas avec moi.
—Encore, James.
Il ajoute un autre de ses doigts et accélère le rythme. Une pression se forme dans mon bas ventre et lorsqu'il touche cette chose en moi, je cris en jouissant, mon plaisir étant à son paroxysme.
—James, baises moi dis-je à bout de souffle.
Il se relève et m'aide à me lever à mon tour.
—Insatiable comme j'aime dit-il avant de m'embrasser passionnément.
Je le prends par les cheveux pendant ce baiser alors qu'il m'emmène près du lit. Je monte dessus et écarte les jambes comme pour m'offrir à lui. Il me contemple avec admiration, enfin, je pense.
—J'aime la fille dévergondée que tu es avec moi.
Je lui fais signe de venir.
Il grimpe sur le lit et je le pousse pour me retrouver au-dessus de lui. Il se penche et attrape un préservatif dans son sac noir. C'est donc pour cela qu'il est parti avec tout à l'heure.
—Tu veux le mettre ? propose t-il.
—Avec plaisir.
Je lui prends des mains et l'ouvre délicatement. Je prends son membre et déroule le morceau de latex centimètre par centimètre.
—Tu es tellement bandante.
Je lui fais un clin d'oeil et l'embrasse. Alors que nous entremêlons nos langues, je passe ma main entre nous deux et mets son sexe à l'entrée de mon intimité tout en me laissant glisser entièrement sur lit.
—Qu'est-ce que c'est bon dit-il.
Je me lève et me rabaisse au rythme de ses hanches. Il se redresse un peu et me pénètre jusqu'au fond.
—James... dis-je dans un souffle.
C'est si satisfaisant de le sentir au plus profond de moi. Cela me semble logique. C'est comme s'il était fait pour être en moi. Il me retourne d'un seul coup et me prend par derrière. Au moment où il s'enfonce en moi en un coup de rein je ressens une sensation inexplicable. J'ai l'impression que c'est toujours mieux à chaque fois.
—Cambres toi ma belle.
J'obéis et nous accélérons notre étreinte. Il écrase ses mains sur mes fesses. A chaque coup de rein je  me cambre un peu plus. Nous continuons comme ça pendant un long moment jusqu'à ce que nous soyons au bord du précipice. James passe sa main entre nous et me touche en faisant de parfaits cercle avec son doigt. Il sait comment y faire ça c'est sûr. Il me pousse au maximum de mon plaisir et je lui tire les cheveux lorsqu'il me donne un dernier coup de hanches. Je jouis en criant de tout mon être pour la deuxième fois de la soirée. Sentant mon orgasme se propulser entre nous, il se contracte et se déferle dans le préservatif en grognant de nombreux mots dont je ne comprends la signification.
—Oh mon dieu je dis en m'allongeant à ses côtés une fois être redescendue psychologiquement.
Il se lève et part jeter le préservatif. Lorsqu'il se rallonge à mes côtés, nous sommes tous les deux pleins de sueur et à bout de souffle. Nous n'en pouvons plus.
—C'était..
—Énorme dit-il en me coupant.
Je me lève du lit pour aller boire un verre et lorsque je reviens dans le lit, j'y trouve un petit paquet avec une petite carte.
—Qu'est-ce que c'est ?
—Ton cadeau il répond simplement.
Il m'a tant offert, je ne peux pas accepter.
—James, c'est trop, je ne peux pas le prendre.
—Mais tu n'as pas encore ouvert dit-il en riant.
Je lève les yeux au ciel et me mets en tailleur pour être plus à l'aise. Je dois avouer que je ne m'attendais pas à avoir un cadeau de plus de sa part. L'ouvrir nue, face à lui, était improbable. C'est assez spécial mais j'aime l'idée.
—Le paquet ou la carte ?
—Le paquet.
Je le prends et déchire proprement l'emballage. En voyant le nom de la marque, je comprends rapidement ce que c'est.
—James.
—Ouvres.
Le couvercle de la petite boite ouvert, je reste bouche bée devant ce qui se présente devant moi. Il est magnifique. Ce collier, en forme, de coeur, représente un peu notre amitié tumultueuse : c'est un coeur en or avec pour inscription "+ qu'hier - que demain". Il est juste parfait. Je regarde James qui fait la moue.
—Il est parfait, vraiment. Merci beaucoup.
Il hausse simplement les épaules, l'air de rien.
Ne se rend-il pas compte de la gentillesse dont il fait preuve ?
—Tu me le mets ?
Il me fait signe de me tourner.
Lorsque je sens ses doigts derrière ma nuque, je ne peux m'empêcher de frissonner.
—Rappelles-toi d'une seule chose Emylia, tu es et tu resteras à moi. Ne l'oublies jamais dit-il sérieusement.
—Tu dis n'importe quoi je dis en rigolant. Un plan cul ne peut pas durer éternellement.
Finalement, je crois que je me suis bien accommodée au fait de ne pas avoir d'attache, c'est plutôt facile.
—Lis la carte.
Je me remets correctement et prends la petite carte d'anniversaire avec un 19 écrit en gros. Au moment où je l'ouvre, un cours texte m'attend.
Emylia, je voulais te souhaiter le plus beau des anniversaires qui puissent exister. Bien que notre amitié n'est pas été des plus simples au début, je voulais que tu saches que tu es une bonne personne et que tu me fais du bien, dans tous les sens du terme. A présent, lorsque tu en ressentiras le besoin, ouvres une de ces enveloppes et rappelles toi de ce moment que nous partageons.
                                     James
Je suis heureuse de lire tout ça mais ne comprends pas de quelles enveloppes il parle. Face à mon incompréhension, James se penche et attrape quelque chose dans son sac. Lorsqu'il me tend de nombreuses cartes, cela ne m'éclaire pas plus pour autant.
—Voilà dix neuf enveloppes. Comme je te l'ai écris, si tu en ressens le besoin, alors, lis en une.
Je défais le joli noeud du dessus et comprends que c'est de "l'Open When Letters". Le principe est simple. Par exemple, sur une des enveloppes se trouvera un message et si ce qu'il y a marqué correspond à ce qui se passe dans ta vie, alors vous tu l'ouvriras et trouveras un souvenir partagé avec moi. Je contemple mes dix-neuf lettres et lis quelques uns des messages : tu veux découvrir de nouvelles choses sur moi, -je lui fais un sourire-, tu veux tout arrêter entre nous, tu passes une mauvaise journée, tu as envie de pleurer, tu es d'humeur coquine,-je lui fais un clin d'oeil-. Je ne lis pas tous les messages mais dois avouer que James m'a agréablement surprise. On ne m'a jamais autant fait plaisir qu'aujourd'hui.
—Je ne sais pas comment te remercier.
—Embrasses-moi.
Je passes sur ses genoux et l'embrasse tendrement. Je souhaite lui montrer à quel point je suis reconnaissante envers lui. Je me dégage quelques secondes plus tard et pose toutes mes petites choses sur la table de nuit. Je me couche de mon côté du lit et James se glisse derrière moi et me tient fort contre lui.
—Encore joyeux anniversaire princesse.
Et nous nous endormons ainsi. Cette journée aura été pour moi pleines de surprises et j'ai adoré ça. James aura rendu cet anniversaire plus beau qu'il ne l'aurait été sans lui, et pour ça, je ne pourrai jamais assez le remercier.

When it all begin tome 1 (TERMINÉ)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant