Avengers : Chaos

Chapitre 92 : La fin d'une histoire

Trois mois plus tard

J'attendais patiemment dans mon véhicule. Les rues de New York étaient bondées en ce jour et je devais me rendre chez Steve pour prendre le thé. Je n'avais pas vu mon meilleur ami depuis plusieurs semaines et il me manquait sincèrement. Même si nous devions couper tous liens entre nous, égoïstement, je n'y arrivais pas. Alors je me suis pointée, un jour, chez lui, et j'eus l'immense surprise de rencontrer toute sa nouvelle famille.

Steve et Peggy avaient deux enfants, dont une fille qu'ils nommèrent Rose. Je n'avais pu contenir mon émotion quand le blond me l'annonça tout sourire. De plus et sans pour autant les connaitre, eux me connaissaient bien. Le patriarche leur avait raconté notre histoire. Steve me présenta à tous comme sa sœur. Je crois qu'à ce moment j'ai fondu en larmes mais j'étais heureuse de savoir que Steve avait tout ce qu'il souhaitait. Mais surtout qu'il ne m'avait pas oublié.

Ce qui me surpris le plus fut que le petit-fils me prit dans ses bras et me remercia. Je ne savais pas pourquoi, après tout, je n'avais rien fait pour mériter ça. Bref, après trois heures en leur compagnie, je les quittais tout en promettant de revenir.

Je dus me perdre dans mes pensées car je fus soudainement réveillée par une sirène de police. Je secouais la tête, n'y comprenant rien. Puis une silhouette passa en volant au-dessus des voitures. Spiderman était en pleine action. Je souris, heureusement que Peter était là. Il était le porte-parole des Avengers en attendant notre réhabilitation. Il n'en y avait plus pour longtemps mais en attendant nous devions faire profil bas ou du moins essayer.

Une explosion retentit. Il ne manquait plus que ça. Il fallait que j'intervienne. Tant pis pour les Accords. Je sortis de la voiture, de toute façon, la file de véhicule était toujours bloquée. Je courais en direction de l'agitation. Au loin, je pouvais voir une sorte de rhinocéros mécanique en plein combat avec l'araignée du quartier. J'activais mon costume car malgré ma retraite anticipée, je le gardais avec moi. J'enfilais le masque que Tony avait fabriqué me reliant à mon intelligence artificielle préférée après J.A.R.V.I.S et F.R.I.D.A.Y.

Le rhinocéros allait balancer une voiture sur Spiderman, je balançais plusieurs bourrasques de vent, ce qui détourna l'attention de la bestiole. Il lâcha la voiture et me fonça dessus. Je voulus l'esquiver mais il s'écroula à terre, des toiles d'araignées entouraient ses jambes. Peter était au-dessus de lui. Il se frotta les mains tout en avançant vers moi. Le jeune héros fit un hochement de tête me signifiant que tout était sous contrôle alors je m'éclipsais tout en lui lançant un clin d'œil complice.

***

Je frappais trois coups sur la porte de la maison. Puis j'attendis patiemment que l'on m'ouvre. Rapidement, je fis face à mon vieil ami, Steve Roger ou comme il se faisait appeler depuis son départ en 1945, Clark Stevens. Le changement de nom était nécessaire, car on ne pouvait expliquer pourquoi Steve Rogers était à la fois dans la glace et disparu mais aussi bien vivant. Alors, Steve modifia son nom pour passer inaperçu. Le visage de ce dernier s'illumina quand il me vit. Pour le blondinet, mon absence lui avait rapidement pesée. A vrai dire, passer plus de dix ans avec une personne et du jour au lendemain, ne plus avoir de contact, lui avait laissé un vide important dans le cœur. Il m'invita à entrer et m'amena jusqu'au salon.

Steve vivait tranquillement dans Brooklyn. Depuis la mort de Peggy, il avait pris la décision de s'installer dans le quartier de son enfance mais je n'ai jamais demandé pourquoi.

« -Alors que me vaut cette visite ? Fit-il en s'asseyant dans son fauteuil.

-Je ne savais pas que je devais avoir une raison pour venir te voir.

-Rose ?

-Papy, as-tu oublié que nous devions prendre le thé ensemble ?

-Sauf que je ne t'attendais pas avant 17heure. Steve regarda sa montre. Et il est 15 heure. Tu es légèrement en avance, ce qui ne te ressemble pas.