Chapitre 49 : Il nous faut des renforts

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Une heure plus tard, je surveillais Bucky qui était toujours inconscient. Sam et Steve s'étaient éloignés pour discuter. Quant à moi, je me posais de nombreuses questions sur les événements qui venaient d'avoir lieu. Depuis quand nous étions devenus des hors-la-loi parce que nous défendons nos idées ? Pourquoi le soldat de l'hiver n'a-t-il pas voulu se battre contre moi ? Mais je ne pouvais tergiverser plus, le soldat commençait à s'agiter et ouvrit les yeux en gémissant.

« -Hey ! Ça va ? Demandai-je en m'agenouillant devant lui.

-Rose, qu'est-ce qu'il s'est passé ? Me demanda Bucky à son tour.

-Tu as été conditionné. Tu te souviens ?

-Oui. Répondit-il.

-Tu m'as fait peur, tu sais. »

Je me redressais pour le prendre dans mes bras, il répondit à mon étreinte en enserrant ma taille de sa main droite. Il plongea son visage dans mon cou et prit une profonde inspiration.

« Captain ! Entendis-je derrière moi. Sam venait d'appeler Steve. »

Les deux hommes nous rejoignirent rapidement. Je me redressais et posa ma main sur l'épaule de Bucky.

« -Steve. Dit ce dernier.

-A quel Bucky, je parle là ? Demanda le blond sur ses gardes.

-Steve ! Le réprimandai-je.

-Il peut être encore le soldat de l'hiver. Répliqua-t-il.

-Non, il est redevenu lui-même, tu le vois non ? Dis-je en montrant notre proximité à Bucky et moi.

-Le soldat te protège, Rose. Objecta Sam, alors que je le fusillai du regard. »

Alors lui aussi avait remarqué ce fait. Steve nous regarda sans vraiment comprendre de quoi nous parlions mais il n'insista pas davantage.

-Ta mère s'appelait Sarah. Raconta Bucky. Tu fourrais du papier journal dans tes chaussures. Il sourit, tandis que je me détendais.

-Ça, tu ne l'as pas appris au musée. Sourit Steve.

-C'est censé nous rassurer le papier dans les chaussures. Demanda ironiquement Sam.

-J'ai fait quoi cette fois ? Demanda Bucky en ignorant Sam.

-C'est grave. Ajouta Steve.

-Je savais que ça recommencerait. Soupira le brun. Tout ce que Hydra m'a mis dans le crâne est toujours là. Ça été facile pour lui, il suffisait que j'entende ces mots.

-Tu n'y es pour rien. Le rassurai-je.

-Qui est ce type ? Demanda Steve.

-J'en sais rien. Dit James.

-Il y a eu des morts. L'attentat était un coup monté. Le psychiatre a tout fait pour être seul dix minutes avec toi. J'attends une autre réponse que « j'en sais rien », Bucky. S'emporta Steve.

-Steve ! Sifflai-je. Ça suffit.

-Il voulait que je lui parle de la Sibérie. Expliqua Bucky après quelques secondes de réflexion.

-La Sibérie ? Demandai-je en comprenant.

-Là où j'étais enfermé. Savoir où c'était exactement. Continua-t-il.

Avengers : ChaosWhere stories live. Discover now