Chapitre 51 : L'aéroport

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Avec Steve, nous avancions prudemment sur le tarmac. Je replaçai correctement mon oreillette dans l'oreille. Je soupirai un bon coup, il nous restait plus qu'à affronter nos amis.

« -Je sais pas si ça va servir à grand-chose. Dis-je à Steve. Tony n'est pas facile à convaincre.

-On peut au moins essayer.

-Tu sais aussi bien que moins que ça va se terminer par un combat. Ajoutai-je. »

Il resserra sa prise sur son bouclier, pendant que je réajustais ma mitaine gauche. Nous repérâmes l'hélicoptère de Clint, à ce moment nous accélérâmes notre allure, courant à vive allure. Mais nous dûmes nous arrêter car quelque chose à fait disjoncter les hélices de l'appareil grâce à une décharge électrique. Tony était là. Je pris une profonde inspiration quand il se posa devant nous avec Rhodey. Le fait de me retrouver face à eux n'était pas pour me réjouir, on s'opposait tous les quatre et cela n'était pas ce je voulais. Mais le fait de voir Rhodey et Tony dans leur amure était un signe qu'une confrontation n'était pas négligeable.

« -C'est fou ce qu'on croise de gens dans les aéroports. Dit Stark. C'est bizarre, tu ne trouves pas Rhodey ? Son casque s'enleva.

-Très bizarre. Lui répondit son ami.

-Ecoutez-moi Tony. Intervient Steve. Le seul coupable est le psychiatre. Il a manigancé tout ça. »

Sur notre droite, un homme vêtu de noir atterrit à quelques mètres de nous. Je le reconnu comme étant l'homme qui poursuivait Bucky à Bucarest et que j'avais affronté à l'anti-terrorisme, T'Challa. Dans son costume de panthère, il était impressionnant et imposant. En y repensant, il faisait un sacré adversaire.

« -Captain ! Le salua l'homme masqué. Il s'adressa à moi. Mademoiselle.

-Altesse. Répondit Steve.

-Trêve de mondanité. Les interrompit Tony. Ross ne m'a donné que 36 heures pour vous arrêter et il y a déjà 20 heures de ça. Ne me rendez pas la tâche plus compliquée.

-Tony, laisse-nous t'expliquer. Le suppliai-je. »

Il me regarda droit dans les yeux, ce qui me perturba légèrement. Je pouvais y lire de la peine, mais aussi de la déception. Pourtant son regard exprimait également de la tendresse. Happy avait dit que Tony me considérait comme sa fille, mais je ne pensais pas que c'était à ce point. La culpabilité commençait doucement à envahir mon cœur et je baissais la tête.

« -Vous commettez une erreur. Reprit Steve.

-Vous n'êtes pas à même d'en juger. Cracha Tony.

-Tu ne sais pas tout, Tony. Dis-je.

-Votre vieux copain a encore tué beaucoup d'innocents.

-Et il y a encore au moins cinq supersoldats comme lui. Le coupa Steve. Il faut qu'on les trouve avant le psychiatre, Tony, sinon.

-Steve. Natasha ne le laissa pas finir sa phrase. Captain se tourna vers elle. Tu sais très bien comment tout ça va se terminer. Tu tiens vraiment à te battre ? Tu es sûr ? »

Steve ne répondit pas et se retourna vers Tony.

« -Bien, ma patience a des limites. Collant à toi ! Cria Stark en mettant ses mains devant son visage pour porter sa voix, même si cela ne sert à rien. »

Un truc bien dégoutant se saisit du bouclier de Captain, et emprisonna nos mains, il me fallut d'une seconde pour comprendre qu'il s'agissait d'une toile d'araignée. Je frissonnai de peur. Oui, j'ai beau être un ancien agent d'Hydra et une Avengers, mettez-moi face à une araignée et je me transforme en poule mouillée. Je hais ces bestioles ! La seconde d'après, un homme dans un costume rouge et bleu apparut accroupi sur le toit du véhicule proche de Stark, le bouclier de Captain sur le bras. Le nouvel arrivé portait un costume avec une araignée sur le torse confirmant mes craintes. En le regardant plus longtemps, je compris qu'il était tout jeune, plus jeune que moi.

Avengers : ChaosWhere stories live. Discover now