Chapitre 64 : C'est ta faute

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Une semaine s'écoula alors que j'étais enfermée dans ma chambre, ayant comme seule distraction mes pensées. La semaine passa d'une lenteur affligeante, seule dans ma solitude, je s'ennuyais à mourir et pour couronner le tous des images tentaient de s'infiltrer dans ma tête depuis deux jours. Des images ou plutôt ce que je pensais être des souvenirs.

Pourtant ce jour-ci ma tranquillité fut interrompu par la visite de Mikhaïl dans la chambre.

« -Enfin, un être vivant ! S'exclamai-je en se levant de son lit les jambes engourdis.

-Je ne viens pas pour les réjouissances.

-Alors pourquoi es-tu là ?

-Scheffer est revenu. Apparemment, il a trouvé un moyen de te contrôler définitivement. Annonça-t-il en faisant une sale tête.

-Vraiment ?

-Apparemment. Tu résistes au conditionnement, et je ne sais pas pourquoi, tes souvenirs ne veulent pas s'effacer.

-Dommage. Dis-je sarcastique.

-C'est la pierre n'est-ce pas ?

-Comment tu sais ça toi ? »

Il hésita un instant, en regardant ailleurs sauf dans ma direction.

« -Il m'a chargé de ton dossier.

-Pourquoi ?

-Scheffer m'a demandé de trouver le moyen de te contrôler et j'en ai déduit que le conditionnement ne pourra pas fonctionner à cause de la pierre. Ils ont voulu faire de toi une arme mais ils sont incapables de te contrôler.

-Alors c'est à ça que tu sers ? Tu fais tes petites expériences que tu testes sur moi après ?

-Non, Rose. Je cherche seulement un moyen de les satisfaire sans qu'ils ne tuent.

-Vraiment ?

-Je suis comme toi d'accord ? Moi aussi, Hydra m'a retiré à mes parents et ils ont utilisé mes capacités pour leur profit.

-Ils ont tué les miens ! M'emportai-je.

-Je ne voulais pas faire ça ! Ajouta Mike

-Pourquoi est-ce que tu ne pars pas ? Demandai-je.

-Je ne sais pas, j'ai ... je crois que j'ai peur. J'ai jamais quitté la base.

-Je suis... »

Ma phrase resta en suspens, des agents venaient d'arriver. Ils me menottèrent pour me conduire au docteur Scheffer. Après avoir traversé une dizaine de couloirs, je me retrouvais dans le laboratoire du doc. Les gardes me déposèrent sur l'assise en métal et m'immobilisèrent de façon à ce que je ne puisse plus bouger.

Scheffer s'approcha de moi tel un prédateur devant sa proie. Un frisson me parcourait le dos, une certaine angoisse me prenait et je n'aimais pas ça.

« -Ma chère enfant, je suis ravi de te revoir. Me salua-t-il un sourire mauvais sur les lèvres.

-Plaisir non partagé. Crachai-je.

-Doucement ma chère, dans quelques minutes tu riras moins. »

Le docteur s'éloigna vers la table puis revient avec une sorte de pistolet à la main. Mon angoisse augmenta et je tentai de me détacher, en vain. Scheffer m'attrapa par les cheveux, je lâchai un petit gémissement de douleur. Il pointa le pistolet contre le haut de ma nuque, et je sentis quelque chose pénétrer ma chair. Je poussai un petit cri à la fois de surprise et de douleur. Le docteur me relâcha et demanda aux gardes de me détacher.

Avengers : ChaosWhere stories live. Discover now