Méthode

6 1 0
                                    


"Je ne cherche pas à connaître les réponses je cherche à comprendre les questions". Confucius

Impossible de me laisser aller à cet état d'hypnose.Sans doute de puissantes défense se mobilisaient-elles.

En attendant que le miracle se produise j'observais les autres pour qui le processus fonctionnait à merveille. Je puis vous dire que je fus impressionnée, avec impressionnée, on entend "sonnée", c'était le cas. Je le serai encore plus quand viendra mon tour, car oui mon tour viendra.

Vous allez dire ça y est elle a vraiment un "pet au casque", j'adore cette expression, non je ne délire pas, j'ai les idées claires et ce que j'ai vu est absolument authentique. Ceci dit, j'ai sûrement un pet au casque quand même et j'entends bien le garder.

Bref...

Je vous explique, il faut bien que vous en profitiez.

Quant l'un d'entre nous arrivait à cet état de "conscience altérée", donc quand le "bon moment" si je puis dire arrivait. Il allait passer en fait un sacré mauvais quart d'heure, voire plus, parfois une demi heure et croyez moi c'est long, très long.

Tous les psychothérapeutes arrivaient, aidés par ceux qui n'étaient pas en état d'hypnose, se couchaient littéralement sur la personne, attrapaient jambes et bras qu'ils immobilisaient totalement, empêchant ainsi tout mouvement.

Cela représentait pour celui qui se trouvait dessous environ trois cent cinquante à quatre cents kilos de charge !!!

Que du bonheur !

A partir de cette immobilité totale, toujours en état d'hypnose, il fallait se dégager. S'extraire de cette colossale masse humaine qui vous emprisonnait. Vous l'aurez compris je suppose, cette masse représentant, le chemin plus que difficile et traumatisant par lequel le bébé doit généralement passer pour voir enfin le jour. J'ai vu et n'en croyais pas mes yeux, naître chacun d'entre nous. Absolument incroyable ! J'étais bouche bée et me disais que je souhaitais aussi vivre ce qu'ils vivaient tous les uns après les autres en les voyant ébouriffés complètement comme au réveil, quelque peu déboussolés mais semblant "se libérer de ".

Naître ou renaître ?



Un autre visageOù les histoires vivent. Découvrez maintenant