Chapitre 65

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Je voulais remercier toutes celles qui m'envois des messages privés pour m'encourager et me dire qu'il aime ma fiction ça fait super plaisir !

N'oubliez de voter et de laisser un commentaire c'est toujours encourageant pour continuer !

BONNE LECTURE !

Point de vue de Jade :

Je fixai l'homme ligoté dans la chaise en métal sans rien dire, assise sur une chaise similaire à la sienne, une jambe sur l'autre, les bras croisés contre la poitrine, je l'analysai. Enzo Rodriguez, il semblait plus mature, plus âgé. Mes yeux parcouraient son visage, j'essayais ensuite de faire un parallèle entre cet homme la et celui que j'ai connu. Pas beaucoup de chose se rejoignent, en me souvenant de ce qui c'était passé dans les rues de Chinatown, ma gorge se noua à l'instant où le sentiment que j'avais jusqu'ici oublié resurgit : la trahison, puis la déception. Ses yeux verts émeraude me fixaient en retour, j'ai presque l'impression d'etre face à Rocco, pas dans la ressemblance mais plus dans l'attitude, impassible, froid et distant.

-J'ai pas envie de faire durer cet interrogatoire, alors je vais aller droit au but, pour qui tu travailles, pourquoi t'es là, et surtout comment ça se fait que tu sois pas mort. dis je en insistant sur la dernière question.

Enzo me fixa quelques secondes avant de se redresser sur la chaise.

-Quand je t'ai vu à l'aéroport, j'étais partagé entre la forte envie de te tuer et celle de t'embrasser, je te croyais morte, je t'ai aussi vu tomber sur le sol, le corps criblé de balles. J'ai cru que c'était le mien qui..

-Enzo. le coupai je sèchement. C'est pas le moment pour ce genre de détails futiles. repris je en serrant les poings.

Il expira en fermant les yeux, ses cheveux bruns lui retombèrent sur le front.

-Crois moi, quand je t'ai senti t'éloigner de moi dans cette ruelle, avec l'autre fils de pute, mon corps criblé de balle j'le sentais plus tout ça, mon meilleur pote et la fille que j'aime me descendre ça m'avait déjà achevé, quand vous m'avez laisser pour mort dans cette ruelle, j'ai perdu connaissance, et j'ai repris mes esprits dans un genre de local entouré de machine toutes reliées à mon corps par des tuyaux, j'ai tout de suite su que c'était pas un hosto. Une femme est venu me parler quand j'étais pleinement guéri. Elle m'a recruté en tant que mercenaire, pour vous traquer. Alors c'est ce que j'ai fait, jusqu'au jour où tu t'es fait tiré dessus. J'ai deserté, y avait plus rien pour moi. Rocco était lui aussi censé etre mort, la presse en à parler pendant des semaines de son exécution. Depuis..

J'écoutais attentivement ses aveux, mais quelque chose me mettait extrêmement mal à l'aise, son ton était un mélange de..haine camoufler par du regret, Enzo est un très bon acteur ça c'est sur.. Je fronçai légèrement les sourcils, tous mes sens étaient en alerte. Y a un truc qui va pas..

-Depuis quoi. C'est quoi le nom de la femme. dis je en serrant encore plus les poings. Mes ongles pénétraient la peau de mes paumes mais sur le moment seul celui qui était face à moi comptait. Il avait la tete légèrement baissée, les mains ligotée dans son dos.

-J'connais pas son nom et je fais cavalier solitaire, depuis que je vous sais, nan, que je te sais vivante mon seul et unique but..

En moi de temps qu'il ne lui en fallut, et trop rapide pour que je puisse réagir, je me retrouvai violemment plaquée au sol, ses mains ensanglantées autour de mon cou. Il s'était jeter sur moi décollant de sa chaise et me faisait perdre l'équilibre de la mienne, le metal du dossier me rentra dans le dos au moment de l'impact me faisant grimacer de douleur. Je portais mes mains autour de ses poignets en me débattant de toutes mes forces pour me sortir de ce putain de pétrin..

FAVELAS T1Where stories live. Discover now