« Ne te prends pas trop la tête sur cette question en vrai, petit-frère... C'était qu'une simple idée ! Je ne pense pas que Kayla n'y ait réellement pensé elle-même à ça ! Même si tu l'as trouvé étrange aujourd'hui et le petit accident, ne t'inquiète pas – Elle ira sans doute mieux demain, elle est trop têtue pour se laisser abattre ! » Elle me souriait. Je sentis mon cœur se réchauffer face à ce visage si rayonnant de sa part, me rassurant quelque part. « Quant à moi, pour le moment, je sors juste prendre l'air ! Je pense qu'on a tous de besoin de se détendre n'est-ce pas ? Fais-en de même, frangin ! »

Sur ces paroles, elle avait tourné pour se glissé dans l'ouverture que lui offrait la porte ouverte vers l'extérieur et y disparus. Je n'avais même pas eu le temps de lui dire au revoir ou de lui dire de bien profité, mais ces mots, m'avaient en même temps ôté les miens de ma bouche. Je détournais les yeux de l'endroit où ma sœur avait disparus quelque temps plus tôt. Je me laissais totalement retombé sur ma chaise, m'affalant totalement dedans, tête en arrière. Pourquoi dès qu'on parlait de Kayla... Tout le monde s'entêtaient-ils à me dire que tout irait bien pour elle ? Qu'elle était plus forte que ça ? Que ce sois Shimy ou Mackenzie ou même encore, le commandant Ikaël dès lorsqu'ils nous avaient mis au courant de sa situation, c'était toujours la même mélodie. « Tout ira bien pour elle ». Non. Cela n'allait pas bien aller pour elle. Je ne retirais pas à Kayla son esprit de combattante qu'elle avait pus me manifesté plusieurs fois... Cependant, j'avais l'impression que j'étais le seul à y avoir vu une mascarade pour rassurer son entourage. Que c'était la seule chose, qui la protégeait de ses propres pensées les plus noirs, les cachant par sa force.

Oui, Kayla l'était. Oui, elle était têtue. Oui, elle gardait la tête haute.

Néanmoins, elle restait humaine. J'avais la sale impression, que j'étais le seul à saisir ça. . Peut-être parce que, plus que quiconque, j'ai été confronté directement, à la personne brisé qu'elle pouvait aussi enfouir au fond d'elle. Et connaître ce côté-ci d'elle, n'aidait en rien dans on envie de l'aider, mais j'en étais incapable. Je le réalisais réellement que maintenant alors que, j'avais bien eu le temps pour. Je voulais l'aider. Cette idée tournait en boucle dans ma tête. Toutes ces pensées envahissaient mon esprit à tel point, que le sommeil avait fuit. Tant que tout semblait se répéter dans mon propre crâne, je ne savais même pas si j'avais réellement dormis lorsque j'entendis les premiers oiseaux chanté. Le ciel s'éclaircis déjà dehors, chassant le ciel assombris. Je ne ressentais aucune fatigue même si j'avais l'impression d'avoir passé la nuit à fixé le plafond, à tenté désespérément, de me convaincre moi-même que je ne pourrais rien faire. Qu'il fallait abandonner, mais je ne le pouvais tout bonnement pas. Alors que je ne pouvais pas faire plus, de ce que je faisais déjà en étant à ses côtés. Je le savais, mais je ne l'acceptais pas.

D'un grognement et non sans un mal de crâne de ma nuit catastrophique, je me levais la tête pleine de pensée, quittant mon lit. J'avais besoin de prendre l'air. De m'aéré. J'avais l'impression d'étouffer. Je m'habillai rapidement, ne prenant pas la peine de prendre mon fourreau, dans lequel reposait mon arme. Je voulais réellement me contenté d'une simple promenade, sachant que cela ne sera réellement possible. Je ne savais pas si Mackenzie était rentré de la nuit, je n'avais rien entendu et je n'osais pas toqué à sa porte pour la prévenir que je sortais juste prendre l'air, par peur de la déranger. Et... Ont restaient des adultes, je n'étais plus un enfant. Tout du moins physiquement.

Dès lors que je posais un pied dehors, l'air froid matinal s'empara de mon corps, le faisant frissonner de la tête au pied. Je rentrais ma tête dans mon col par reflexe, mes yeux s'élevant vers le ciel matinal. Il faisait encore assez sombre mais, cela n'empêchait point, aux oiseaux de chanter, malgré ce froid de canard, qui m'enveloppait. Je glissais, comme à ma plus grande habitude, mes mains dans mes poches avant de me mettre en marche, traversant ce village plongé dans le silence. Tous étaient encore endormis, les rares personnes présentes dans les rues, autre que moi, devaient être quelques pochetrons qui avaient passé la nuit dans les bars du quoi. Ou encore ceux qui y travaillaient ou effectuais des boulots nocturnes. Ces personnes vivaient plus la nuit que le jour. Je soufflai, un nuage blanc glissait hors de mes lèvres, s'évaporant au loin, mes iris noisette, elles, balayaient les lieux calmes. Cette tranquillité, l'air frais... Etait agréable. Je me sentais bien étrangement. Cette ambiance me mettait à l'aise malgré les pensées qui habitaient mon esprit, sans rien que je puisse y faire. Justement même, que je me sentais bien me fit culpabilisé mais néanmoins, réalisé, que je ne pourrais pas quitter ce lieu. C'était apaisant, nous y avions toujours été tranquille avec Mackenzie, même avec nos statut de Jade Noir.

Oublié • Fiction les Légendaires [Correction 24/83 ♪]Where stories live. Discover now