• Chapitre 38 {Fin Cycle d'Anathos]

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Je m'arrêtais, les rênes dans mon unique bras, libre de ses mouvements. Je levais doucement les yeux vers le ciel... Plusieurs lumières, des étoiles ? Non, seulement des lampions qui étaient lancés dans le ciel, emportés par le vent, éclairant le ciel d'une lueur chaude et agréable. Je clignais plusieurs fois des yeux, les lueurs des lanternes se reflétant dans mes yeux marron. Je soupirai tout en m'éloignant du village, emportant ma monture volante avec moi. Je le savais depuis un moment que ce moment aurait lieu, cette... Cérémonie. Les paysans que je connaissais n'était pas les seules victimes ce jour là, j'y avais pensée bien sur, ne me prenez pas pour une idiote ! Et en ce jour, ils étaient temps pour chacune de ses victimes, de se reposer en paix à présent. Je fixais de nouveau le ciel derrière moi, remplis de lumière jaunâtre, chaude... Rassurante. Je peinais à y croire que tout était finis, qu'Anathos était mort. Il y a 2 ans je ne serais même pas vous dire si j'étais capable de pensé si il y aurait une fin à tout ça, mais elle était bien là. Les Légendaires l'avaient vaincue... Mais Comment ? J'avoue m'être posé la question, mais comme il faut l'avouer, ce n'était pas le temps à ce genre de question. Ils n'étaient pas seulement temps d'une renaissance pour Alysia, mais aussi le temps pour moi, de faire mon propre au revoir et de tourné la page. Je continuais à gravir la petite colline, sachant très bien où aller, ma monture me suivant sans rechigner. Je ne pouvais pas rester toujours au même point, je devais tourner la page et continué d'avancé tout simplement... Que pouvais-je faire d'autre ? Une bien dur question qui m'était posé, j'ignorais totalement ce que j'allais faire des prochaines années, mais je ne voulais me posé aucune question pour l'instant, je ne pouvais pas... Je voulais seulement partager un dernier instant avec les personnes, qui m'ont accueillit dans cette nouvelle vie.

Je gravissais, dans le silence de la nuit qu'était tombé, une petite côte, couverte de feuille mortes qui craquait sous chacun de mes pas, mon esprit transporté par une certaine nostalgie. La maison des paysans était simplement au pied de cette petite colline, je jetais un regard en contre bas ne trouvant qu'un vide étrange... Je clignai plusieurs des fois, me retournant de nouveau, shootant dans les feuilles marrons posé au sol. J'avais aussi l'habitude de venir m'assoir sur cette colline, méditant sur mon passé et même tentant de toute mes forces pour tenter de me souvenir mais c'est à chaque fois que la femme venait me cherché lorsque l'heure du dîner arrivait. Je pouvais passer mes journées entières assises ici, profitant du calme de la campagne, pour réfléchir... C'était l'un des meilleurs endroits. Je continuais ma marche tout en me remémorant les doux moments passés avec ces personnes merveilleuses, qui m'avaient considérer comme leur fille, malgré que nous tous nous ignorions qui j'étais réellement. Mais en tout cas, cela avait été ma famille et ils le resteront toujours. Je posai ma main sur le cœur, cessant ma marche, ma main se referma en poing, tremblante légèrement, j'étais arrivé... Je restais immobile, ne sachant plus pourquoi je suis ici et que la dernière fois que j'ai été en ce lieu, j'avais été accompagné d'Ikaël qui m'avait montré cette endroit. Sans doute l'une des choses en plus que je lui vaudrais à ce vauriens. Enfin bref, je chassais ces pensées qui m'étaient désagréable sur l'instant, je ne voulais que personne ne me gâche un dernier instant avec eux. Je me dirigeais vers les sacoches de ma monture, là où était accroché ma propre lanterne ainsi qu'un bouqué de fleur que j'avais achetée sur le marché –oui acheté ! Et non volé !-

Je lâchais les rênes de ma monture, la laissant libre de ses mouvements, je savais qu'elle ne s'éloignerait pas, trop domestiqué pour ça... Elle se contenta seulement de se pencher le sol, son museau creusant le sol sans doute à la recherche de quoi manger. Je détournais mon regard de la créature jaune, n'osant que faire que quelque pas, pour m'avancer avant de m'immobilisé sur place, sentant un drôle de vide se creuser dans mon cœur. Un vide que je n'avais pas ressentis depuis longtemps, une tristesse tellement profonde... Je m'avançais de nouveau, ne pouvant m'empêcher de serrer le bouquet de fleur, contre moi, commençant à tremblé par ce sentiment triste, qui avait laissé un grand vide tels que les paysans lorsqu'ils sont morts... Je me penche vers leurs tombes, m'accroupissant pour y déposer des fleurs, c'était un endroit assez spécial.

Oublié • Fiction les Légendaires [Correction 24/83 ♪]Where stories live. Discover now