• Chapitre 42

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Mummmh... Uuuuh... Gné ?

Je redressais la tête, claquant plusieurs fois de la mâchoire, la remuant dans tous les sens, le goût pâteux désagréable de la gueule de bois dans la bouche. Yurck. Juste écœurant ! La chose que je regrettais après une soirée trop arrosé ! Cela était juste désagréable, me donnant l'envie de vomir. Je ne bougeais pas de là où j'étais, ayant ce qu'on appelle la nausée ! En plus d'une bonne migraine, chaque bruit autour de moi résonnait comme une cloche qui s'agitait de gauche à droite dans ma tête. Burp... Je me sentais pire que mal là, regrettant aussitôt ce que j'avais fait hier soir. D'ailleurs... Il s'était passé quoi hier soir ?! Nan juste comme ça... Je me rappelais seulement de vouloir vous prouvez que je tenais bien l'alcool et je PENSE que vous n'avez pas besoin que je le dise pour vous pensiez le contraire, vu que je me rappel de queue dalle de ce que j'avais pu faire hier soir. Gros trous noir, le néant. Comme si j'avais simplement dormi. Cette soirée était presque aussi inexistence que mon passé l'était, je ne me rappelais de RIEN ! Je soupirai, toujours la gueule pâteuse, je n'avais pas besoin de me saouler sérieusement pour oublier, j'avais déjà une bonne mémoire de merde comme ça ! En tout cas, je me rappelais juste d'une bouteille, les Légendaires... Puis c'est tout. D'ailleurs où étaient-ils eux ? Je me rappelais de queue dalle de ce qu'ils avaient fait par la suite, je me souvins juste que Shimy et Ténébris s'étaient lancées le défi de qui roulera sous la table la première –que je pense ce que j'ai largement fait- Mais j'avais beau creusé, rien, le vide. Mais avant de s'occuper de notre groupe préféré qu'on aime tant... Je me redressais de là où j'étais, les joues gonflés sous un rot que je retins ayant la certitude que j'allais vomir, soit je me redressais dans un lit. Où j'étais moi ?

Sérieusement, je ne reconnaissais pas le lieu, cela ressemblait en rien à la chambre dans l'auberge où j'étais. C'était une chambre blanche, possédant plusieurs étagères, sois vide ou encore là où des livres y étaient entreposés, auquel la poussière de cette dernière s'élevait dans les rayons de soleil qui filtraient à travers la seule fenêtre de la pièce, l'éclairant dans un vive éclat lumineux qui m'avait fait mal aux yeux lorsque je les avais ouverts.

Je crois que j'avais beaucoup trop arrosé cette fois-ci la victoire d'Anathos au point de me réveiller ailleurs que dans l'endroit où je suis censée me lever d'habitude. Je frissonnai, éternuant, sentant un frisson me prendre, je continuai à observer les alentours, c'était une chambre simple, trop simple même, vu qu'elle était presque vide. Je passais doucement mes jambes par-dessus le lit –la quelconque personne qui m'avait emmené ici n'avait même pas pris la peine de retirer mes bottes pour le coup...- et je restais assis à son bord, observant lentement les alentours. Alors là, c'était la meilleure. La soirée était juste néant, je me souvenais de rien comme je ne me souvenais pas qu'ont m'avaient emmené ici. En tout cas ce n'était pas chez moi. Enfin la chambre de mon auberge, et cette chambre semblait bien trop propre à mon goût pour que ce sois une quelconque auberge ! Ou bien c'était comme l'auberge où j'avais été me bourré la tronche, fortement, mais cela était bien trop calme en faite autour de moi pour que ce sois une auberge. BIEN ! Ma petite Kayla, quelqu'un t'avais littéralement trouver et ramener chez lui ! BRAVO A TOI ! Je claquai ma main contre le visage, la glissant doucement, en agitant toujours la bouche, grimaçant du goût amer et sèche dans cette dernière. Le plus grand regret des bourrés, cette fameuse gueule de bois que tout le monde détestait tant ! Et moi ce n'était pas toujours les meilleurs ! Je soupirai, prenant le temps assise sur le lit, tentant de me rappeler ne serais-ce d'une bride de souvenir de ce que j'avais fait hier soir ou encore raconté comme connerie...

...

Rien ne me vint. C'était juste vide, comme quand je tentais de me rappeler de mon passé. Il n'y avait rien. Oh bordel, qu'est-ce j'avais bien pu faire moi hier soir ? Rassurer moi que j'avais rien fait de grave comme rien dit à voix hautes sur mes secrets ! J'avais envie de mourir actuellement, de me recouché dans ce lit qu'était pas le mien –de loin il était trop dur pour moi- et dormir pour oublier le mal de crâne qui tambourinait dans ma tête. Je me frottai la paume contre mon front, clignant plusieurs fois des yeux, qui me brûlaient avant de lâcher un bâillement bruyant dans le silence qui m'entourait. En espérant que la quelconque personne qui m'ait recueilli ici ne m'est pas attendus en faite... Je me levai doucement, à contrecœur, grimaçante lorsque le pallier grinçait sous mes pieds. J'observais les alentours de la chambre, éclairé par les rayons de soleil qui étaient matinal mais, toujours aussi chaud lorsque j'y portai ma main. La chaleur de ses derniers me fit frissonner de plaisir alors que j'éternuais de nouveau malgré tout. J'avais chopé le rhume en plus ou quoi ?! Qu'est-ce que j'avais bien foutus hier ?! Question qui resterait sans réponse mais, peut être que les Légendaires ne se trouvaient pas loin et serait me dire... Mais... Je n'osais pas sortir. Autant que ce sois les Légendaires que la personne qui m'ait accueillit –J'avais honte de m'être montré autant bourré au point que j'me souvienne de rien, même pas qu'on m'est emmené ici ! Quel proie facile j'étais, sérieux ! Cela m'apprendra en même temps à faire ma maligne et à déblatérer des mensonges. Je ne tenais pas l'alcool c'est bon ok ? Et même si je pense que je l'aurais tenue avec tout ce que j'avais dû boire, je pense que j'aurais été dans le même état. ENFIN BREF ! Nous n'allons pas discuter pendant 110 ans, sortons de cette chambre aussi vide que ma mémoire, pour voir où j'étais... Car bon avant de s'occuper des autres, il faut aussi un peu s'occupé de sois ! Sur la pointe des pieds, d'un geste que je voulus doux, je m'emparais de la poignée de la porte en bois, qui s'ouvrirent d'un grincement qui me parut sinistre dans le silence présent. Meurt en paix discrétion.

Oublié • Fiction les Légendaires [Correction 24/83 ♪]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant